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La France à l´encan

Référence : 3020
2 avis
Date de parution : 1 mars 1965
Auteur : COSTON (Henry)
EAN 13 : 0000129200008
Nb de pages : 176
8.20
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Description
 Sommaire :
Préface
I. Le tonneau des Danaïdes
II. La France colonisée
III. Trente banques étrangères dominent l'ensemble bancaire français
IV. Les nouveaux féodaux
V. La presse, l'édition, la publicité n'échappent pas à la règle
VI. De la Simca à l'aspirateur Conord
VII. Ploutos enchaîne Icare et Vulcain
VIII. La France, enjeu d'un duel de pétroliers
IX. Produits chimiques, médicaments, peintures, parfums, savons
X. Même l'organisation de nos loisirs
XI. Les Français abdiqueront-ils ?
Annexe
Index des noms cités
TitreLa France à l´encan
Auteur COSTON (Henry)
ÉditeurCOSTON PUBLICATIONS HENRY
Date de parution1 mars 1965
Nb de pages176
EAN 130000129200008
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)227
Poids (en Kg)0.22
Biographie
Critique du libraire
L´économie française livrée aux trusts étrangers, il y a déjà près de 40 ans !
Pages non coupées.
Les avis clients
Le grand capital cosmopolite .
5/5 Lectures Française .
.----. Ce que certains font mine de découvrir aujourd'hui, HENRY COSTON l'a révélé il y a quelques années, dans son livre " la FRANCE a L'ENCAN" --- 98 o/o de nos appareils photographiques et pellicules, ---, 95 o/o de notre café soluble, ---, 90 o/o de nos disques, ---, 90 o/o de notre margarine, ---, 90 o/o de notre caoutchouc synthétique, ---, 80 o/o de notre lait en poudre ou concentré, ---, 75 o/o de notre matériel agricole, ---, 70 o/o de nos machines à écrire ou de bureau, ---, 65 o/o de la distribution de notre pétrole, ---, 60 o/o de notre biscuiterie, ---, 50 o/o de nos pneus, ---, 50 o/o de nos postes radio et télévision, ---, 50 o/o de nos lampes électriques, ---, 50 o/o de notre équipement auto, ---, 50 o/o de notre matériel bureau, et une très grande partie de nos établissements financiers, de nos compagnies d'assurances, de nos grandes usines, de notre cinéma, de nos chaines de restaurants, de notre édition, de notre publicité qui influence la grande presse, sont contrôlés par des banques et des trusts internationaux. .----. Dans " LA FRANCE A L'ENCAN" -- sur lequel la presse a fait le silence, à quelques rares exceptions près -- Henry COSTON montre, secteur par secteur, comment nos entreprises tombent les unes après les autres sous la domination du Grand Capital cosmopolite. Lisez ce livre. ( numéro, 130 - février 1968 ). *********** ET DEPUIS 1968 LA SITUATION EST DE PIRE EN PIRE !!!!!!!!!
" Colonisation" occulte d'un pays.
5/5 Découvertes, cahiers mensuels.(Jean Haupt).
.----. J'ai déjà eu l'occasion de parler de l’œuvre considérable que M. Henry Coston a entreprise sur une réflexion de Disraéli qui disait un jour que le monde était gouverné " par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont l’œil ne plonge pas dans les coulisses ". ----.... ---... --.. -. Ce sont ces personnages occultes qu'Henry Coston a évoqué dans des livres qui ont atteint un tirage déjà considérable : LES FINANCIERS QUI MENENT LE MONDE, LA HAUTE BANQUE ET LES TRUSTS, LE RETOUR DES "200 FAMILLES", L'EUROPE DES BANQUIERS, LA HAUTE FINANCE ET LES REVOLUTIONS, LA REPUBLIQUE DES ROTHSCHILD et, aujourd'hui, LA FRANCE à L'ENCAN. ----.... ---... --.. -. Il s'agit dans ce dernier volume du récit de la "colonisation" occulte d'un pays par la "fortune anonyme et vagabonde". ----.... ---... --.. -. M. Coston démonte, à ce propos, de main de maître le mécanisme du passage du Grand Capital du colonialisme à l'anticolonialisme. ----.... ---... --.. -. "Le régime colonial, écrit-il, consistait pour les banques et les trusts, à exploiter les richesses naturelles de l'Afrique sans en faire vraiment profiter les habitants, tout en laissant à l'Etat le soin de pourvoir à l'organisation et à la modernisation des territoires (ports, routes, ponts, ouvrages d'art, écoles, hôpitaux, travaux d'urbanisme, etc...). ---- "Les impôts qui frappaient les sociétés coloniales, assez élevés depuis quelques années, couvraient en partie les dépenses considérables que la France faisait dans ses possessions africaines. L'exploitation de l'Afrique n'était rentable, pour les Grandes Affaires, que si les opérations s'effectuaient dans l'ordre et le calme. Elle devenait impossible, en tout cas onéreuses, dans un pays troublé par les mouvements revendicatifs de ses habitants. ---- "Dès lors que l'Afrique se mettait à bouger, sous l'impulsion de formations politiques nationalistes (ou prétendues telles), souvent excitées en sous-main par des puissances ou des groupes étrangers, le rendement de l'entreprise était compromis. Il fallait au plus tôt tirer son épingle du jeu, c'est-à-dire se désolidarises du "colonialisme". ---- "Aussi, nos hommes d'affaires se sont-ils employés, sinon à gagner la confiance des futurs maîtres des pays "libérés" -- et à prendre des garanties auprès d'eux -- du moins à inciter le gouvernement français à se montrer plus compréhensif à l'endroit des "aspirations nationales" des peuples coloniaux". ----.... ---... --.. -. Cette remarque de M. Coston me semble essentielle parce qu'elle montre que la résistance à l'abandon des empires euro-africains ou euro-asiatiques n'a pas du tout été le fait du Capitalisme qui a pesé au contraire de toutes ses forces pour l'autodétermination et le "néocolonialisme". ---- Calcul stupide, comme nous le voyons aujourd'hui, l'anarchie qui gagne en Afrique et en Asie "émancipées" n'arrangeant pas du tout les affaires du BIG BUSINESS. ( numéro 14, mars 1965 article de Jacques Poncard d'Assac ).