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Comment réaménager notre Russie ?

Référence : 4899
2 avis
Date de parution : 17 octobre 1990
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213026350
Nb de pages : 120
9.20
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Description
L'horloge du communisme a sonné tous ses coups.
Mais l'édifice de béton ne s'est pas encore écroulé.
Et il ne faudrait pas qu'au lieu d'en sortir libérés, nous périssions écrasés sous ses décombres.
TitreComment réaménager notre Russie ?
Auteur SOLJENITSYNE (Alexandre)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution17 octobre 1990
Nb de pages120
CollectionLITT.GENE.
EAN 139782213026350
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)11
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.15
Biographie
Les avis clients
Pensées sur sa Russie natale !
4/5 Plaisir de Lire .
.----. Le grand dénonciateur - et victime - du Goulag, l'analyste lucide de l'engrenage de la " Roue Rouge " exprime ses pensées sur sa Russie natale dont il est toujours banni . Dressant le constat de l'échec patent du communisme qui fait sombrer et se noyer la Russie dans un empire soviétique, il délimite sa terre et s'adresse aux autres Slaves . Proposant des mesures à prendre dans l'immédiat touchant à la terre, l'économie, la province, la famille et l'école, il envisage aussi le long terme . Sa réflexion, alerte et sereine, nuancée et précise est une source pour ceux qui, en Occident aussi, veulent restaurer leur nation, lui restituer ses piliers et la rendre fidèle et égale à son passé glorieux . [ " Plaisir de Lire " , numéro 89 , septembre 1991 ]
Sujet fort controversé !
3/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. Un lecteur nous envoie cet article sur un sujet fort controversé parmi les lecteurs du Salon beige: L’autre jour, lors d’un repas en famille; la conversation a roulé sur les vœux de Noël et de Nouvel An, exercice convenu auquel se plie quasiment toute personnalité, de quelque bord qu’elle soit. Un des convives, qui avait sacrifié à la manie de poser son smartphone à portée de la main, a alors joué le discours de Noël d’Alain Escada. Un passage m’a particulièrement frappé dans les propos du Belge qui nous enseigne le patriotisme français: au terme d’une longue diatribe contre “le mondialiste totalitaire”, le président de Civitas lançait cette exhortation: “Inspirons-nous des dissidents soviétiques“. Comme Civitas ne fait pas mystère de son soutien à Vladimir Poutine, officier du KGB, l’idée m’a titillé de prendre au mot M. Escada et je suis allé m’inspirer, selon ses termes, du plus célèbre et du plus grand des dissidents soviétiques, Alexandre Soljénitsyne. Son ouvrage “Comment réaménager notre Russie?“, publié en 1990, dans lequel il prévoit la fin de l’URSS et esquisse des pistes de reconstruction de la Russie, m’a toujours particulièrement marqué. Je m’y suis donc replongé. Dans cet ouvrage, l’auteur de L’archipel du goulag commence son propos en (se) demandant très franchement: “Que doit-on appeler Russie?” (p. 10-13) et sa réponse est tout aussi franche que la question: après 3 chapitres consacrés successivement aux Grands-Russiens (ce que nous appelons tout simplement “les Russes”), aux Biélorusses et aux Ukrainiens, puis aux minorités de petite taille, il en appelle carrément à la fin de l’empire russe (la Russie entendue comme immense empire multi-ethnique): c’est le chapitre “Le processus de séparation” (p. 27-29). Il va de soi que, dans le contexte actuel de guerre (pardon, d'”opération militaire spéciale”), j’ai relu avec une attention toute particulière les pages du grand opposant sur l’Ukraine. Il y développe l’idée très largement partagée en Russie que l’Ukraine (et la Biélorussie) forme un seul peuple avec les Russes. C’est une question historique fort discutée (Stéphane Courtois, qui n’a rien à envier à Soljénitsyne en matière d’anticommunisme, est d’un avis diamétralement opposé.) mais ce n’est pas tellement cet aspect qui a retenu mon attention. C’est plutôt cette assertion limpide sous la plume de Soljénitsyne: “Si le peuple ukrainien désirait effectivement se détacher de nous, nul n’aurait le droit de le retenir de force” (p. 23). A peine un an après ces lignes, le peuple ukrainien exprimait effectivement sa volonté de se détacher formellement de Moscou, en votant à 92% pour l’indépendance. Il est à noter que le vote en faveur du “oui” fut majoritaire dans chacun des oblasts d’Ukraine, même en Crimée . Tant qu’à “s’inspirer des dissidents soviétiques”, autant prendre de la graine de cette phrase, que je répète ici: “Si le peuple ukrainien désirait effectivement se détacher de nous, nul n’aurait le droit de le retenir de force”. Et encore ces autres propos du même Soljénitsyne, quelques pages plus loin, qui sonnent de façon prophétique: “Quelque action (…) que nous entreprenions dans la vie politique contemporaine, n’attendons pas qu’il en sorte rien de bon tant que notre volonté poursuit cruellement notre seul intérêt, en ignorant, je ne dis même pas la justice voulue par Dieu mais la morale la plus élémentaire” (p. 29). P.S. : Salon Beige, qui êtes-vous ? Nous sommes quelques laïcs catholiques, dans la tranche d'âges 30-50 ans. Ce qui nous unit, c'est notre Foi catholique et notre désir, au fil de l'actualité, de réfléchir à voix haute sur la façon de l'appliquer dans la société actuelle.