Avec la chute du mur de Berlin, un chapitre de notre histoire s'est clos et un autre s'est ouvert. Le post-communisme a généré la post-démocratie, où la démocratie formelle remplace la démocratie réelle.
Les clivages politiques s'estompent, la presse est de plus en plus mimétique, le règne de la loi est proclamé mais non respecté, les guerres se déclarent pour des motifs mensongers, les élections sont un spectacle sans enjeux et souvent sans électeurs. La réalité médiatisée impose une image du monde que nous prenons pour le monde. La post-démocratie annoncée par Bernanos puis par Zinoviev est en marche.
Matthieu Baumier montre que la post-démocratie n'est pas l'après de la démocratie mais bien un autre régime dans lequel le mot "démocratie" est instrumentalisé et vidé de son sens. En relevant les caractéristiques de ce nouveau système, il pose une question angoissante : l'Homme post-démocratique est-il encore une personne humaine ?
Cet ouvrage précurseur est un vibrant plaidoyer pour la démocratie.
Matthieu Baumier est né en 1968. Écrivain, il est l'auteur de romans et d'essais dont L'Anti-Traité d'athéologie : le système Onfray mis à nu (Presses de la Renaissance, 2005). Critique littéraire, il collabore à diverses revues, dont La Revue des Deux Mondes et La Soeur de l'Ange.
Penser la modernité post-démocratique. Un ouvrage qui dénonce la prétendue démocratie actuelle qui n´est qu´une sorte de "grand guignol gesticulant qui opère un tragique travestissement de la réalité" et ce avec le soutien bienveillant des media "qui n´hésitent pas à confondre le paraître et l´être sous prétexte d´audience immédiate et de résultats favorables dans les urnes de la république !" (Monde et Vie, n°776, mars 2007).
Le mot " démocratie " est vidé de son sens ... .----. Avec la chute du mur de Berlin, un
chapitre d’histoire s’est clos. Un autre
s’est ouvert. L’effondrement politique
d’une partie du monde bipolaire
devait en toute logique entraîner une
évolution de l’autre. Selon l’auteur, le
post-communisme a généré la postdémocratie
dans laquelle l’homme
contemporain est entré sans trop s’en
apercevoir. Concomitamment, les
règles du jeu ont évolué et le jeu
démocratique est devenu de moins
en moins démocratique. La démocratie
formelle remplace ainsi la démocratie
réelle. Les clivages politiques et
les enjeux démocratiques s’estompent,
la presse qui se proclame encore
libre est de plus en plus mimétique
et contrainte par des logiques financières.
Le règne de la loi est proclamé
mais non respecté; les guerres se
déclarent pour des motifs mensongers;
les élections sont un spectacle
sans enjeux et souvent sans électeurs:
le cynisme règne. La réalité médiatisée
impose une image du monde
qu’on prend pour le monde. La postdémocratie
annoncée par Bernanos
puis par Zinoviev est en marche. À
travers six thèmes, l’auteur démontre
avec force que la post-démocratie n’est pas l’après de la démocratie
mais bien un autre régime dans
lequel le mot «démocratie» est vidé
de son sens. Ce cri, s’il sonne juste
émet peu de propositions. À chaque
lecteur d’apporter sa contribution. [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois d'avril 2007 ]
Réseau Regain. - 06/11/2016
- ISBN : 9782750901035
- Titre : La démocratie totalitaire - Penser la modernité post-démocratique
- Auteur : BAUMIER (Matthieu)
- Editeur : PRESSES DE LA RENAISSANCE (EDITIONS)
- Nb Pages : 300
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 24
- Largeur : 141
- Hauteur : 226
- Poids : 0.40Kg