Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Le meurtre des départements d´Algérie

Référence : 12456
2 avis
Date de parution : 15 mai 2008
EAN 13 : 9782952766364
Nb de pages : 244
20.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Georges Dillinger est le pseudonyme d'un géologue, professeur dans l'enseignement supérieur, dont un des ancêtres, Albin Schneider, était soldat dans l'armée qui a débarqué à Sidi-Ferruch, le 14 juin 1830. Il a écrit une demi-douzaine d'essais sur l'Algérie ou sur la crise de société qui affecte la France.
Il n'a pas cherché à accumuler dans ce livre des détails historiques, résultats de dépouillement d'archives. Il a évoqué la succession des grands évènements jalonnant l'agonie de l'Algérie française, l'évolution des mentalités et l'implication personnelle du président de la République. La dernière partie porte sur les terribles séquelles actuelles de cette mutilation du territoire national.
La IVe République porte la responsabilité gravissime d'avoir laissé éclater la subversion et de nous avoir acculé à une guerre révolutionnaire dont personne ne sort tout à fait indemne. Le sursaut patriotique du 13 mai 1958 fut capté par des comploteurs qui l'ont fait évolué vers un putsch, le seul de notre Histoire contemporaine : celui du général De Gaulle s'emparant du pouvoir suprême en détournant, à son profit, la mutinerie de chefs prestigieux de l'Armée d'Algérie. De Gaulle, dans sa duplicité, a couvert de son autorité les combats meurtriers du plan Challe pour rétablir la paix française et, simultanément, les pourparlers avec le FLN, deux voies parfaitement antagonistes. Dès janvier 1960, s'engage, à coté de la poursuite de la guerre contre les forces de la sécession, une véritable guerre civile franco-française.
Certains diront : "Encore cette histoire vieille d'un demi-siècle." La réponse vient de nos adversaires. Pourquoi, si longtemps après les faits, multiplient-ils à l'envie les mensonges sur la colonisation qu'ils diabolisent, les prétendus pillages des ressources naturelles, l'exploitation des indigènes, les fabulations sur les tortures et les viols de l'Armée française ? Sinon pour nous inoculer le venin mortel de la haine de soi et la culpabilisation qui annihile nos défenses immunitaires dans les événements tragiques que vit la France chaque jour. 
TitreLe meurtre des départements d´Algérie
Auteur DILLINGER (Georges)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution15 mai 2008
Nb de pages244
EAN 139782952766364
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.29
Critique du libraire
Succession des grandes étapes qui ont jalonné l´agonie de l´Algérie française. G. Dillinger souligne la responsabilité directe et extrêmement grave de De Gaulle, grand manipulateur d´événements dont nous subissons aujourd´hui les terribles séquelles.
Préface d'André Rossfelder.
Les avis clients
Mutilation de notre territoire national !
5/5 La Lettre de VERITAS .
.----. Dans ces chroniques, l'auteur évoque les événements qui ont jalonné l'agonie de l'Algérie française dont le sursaut patriotique du 13 mai 1958 fut capté par les comploteurs gaullistes, favorisant ainsi le seul putsch de notre histoire contemporaine : celui de De Gaulle. La dernière partie montre les terribles séquelles actuelles de cette mutilation de notre territoire national, séquelles que les Français commencent à entre voir malheureusement bien tard, et sans doute trop tard. L'auteur est un éminent géologue, professeur de l'enseignement supérieur dont nos amis connaissent l'œuvre littéraire toute dédiée à la proclamation de la vérité historique, bien éloignée des hystéries anticolonialistes qui inoculent le venin mortel de la haine de soi et la culpabilisation insensée. Les écrits de Georges Dillinger sont des anti-inflammatoires destinés à restaurer les défenses immunitaires de notre pays malade. Le livre est préfacé par André Rossfelder qui mit sa plume au service de cette même vérité dans son livre admirable : « Le XIe commandement ». Il souligne l'urgence du devoir de témoigner puisque nous sommes l'ultime génération à pouvoir le faire. C'est ce que nous sommes quelques uns à faire obstinément, à « Véritas » qui donna son prix à Georges Dillinger en 1996, et au Cercle Algérianiste dont il remporta le Grand Prix en 2003. [ Signé : Geneviève de Ternant dans " La Lettre de VERITAS ", n° 123 du 15 mai 2008 ]
sont-ils capables encore d’une réaction
3/5 Lecture et Tradition .
.----. Les « pieds-noirs », dont on vantait naguère le dynamisme, l’esprit d’entreprise et les réussites, se sont-ils résignés, quarante-cinq ans après la perte de leur province, à se fondre dans la masse apathique des indifférents qui forment actuellement la majorité du peuple français ? Ou bien sont-ils capables encore d’une réaction, d’un geste d’autodéfense devant les mensonges et insanités que déverse chaque jour le Système conditionné par une Intelligentsia dévoyée sur la colonisation qui nécessita tant d’amour et de sacrifices ? C’est ce que se demande Georges Dillinger, à qui nous devons déjà plusieurs titres qui firent l’objet de nos recensions (1). Une fois de plus, malgré la cécité totale dans laquelle il est plongé depuis plusieurs années, notre ami, « Français d’Algérie de sixième génération », comme le souligne dans sa préface André Rossfelder, prend la plume « pour rester fidèle aux siens et mettre sa colère, son intégrité, sa lucidité, sa mémoire étonnante et son vaste talent au service de notre pays perdu ». Mais cette vue, si l’on ose dire, serait encore réductrice, si Georges Dillinger, au-delà du combat qu’il mène pour la vérité et l’honneur, ne pensait pas à la France elle-même, l’ingrate Mère-Patrie (2). S’il défend le passé de l’Algérie française, c’est aussi et peut-être surtout pour l’avenir de la France, pour le sauvetage de son identité civilisatrice et chrétienne, tant il est vrai, comme le dit si bien François Marie Algoud dans une formule ramassée, que « notre avenir est dans notre passé ». Du passé, de ce fleuron que constituaient les départements d’Algérie lâchement livrés aux couteaux d’une minorité d’égorgeurs, nul mieux que le professeur Georges Busson – c’est son nom, le pseudonyme Dillinger étant le nom de jeune fille de sa maman – n’est qualifié pour en parler. André Rossfelder, qui le tient « pour le dernier des grands géologues sahariens », nous apprend que « la partie la plus longue de sa carrière a été consacrée de 1957 à 1975 à l’étude de l’ère secondaire du Sahara algérien, tunisien et libyen. Il en est résulté de nombreuses publications et quelques volumes denses qui lui ont valu, entre autres, le prestigieux Prix Fontannes de la Société géologique de France, sa nomination au conseil de cette Société et au Comité National Français de Géologie et la Médaille d’argent de la recherche scientifique décernée par le CNRS. Après 1975, il s’est consacré à l’étude de la sédimentation sur les grandes plates-formes du passé, étude qui l’a conduit à travers l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. Il a intégré, en 1972, l’American Association of Petroleum Geologists et, en 1987, la New-York Academy of Sciences. Il a terminé sa carrière scientifique en 1998, avec le ruban de Chevalier des Palmes Académiques, à la direction d’une équipe du laboratoire de Géologie du Muséum d’Histoire Naturelle ». On pourrait ajouter : Prix Ventas 1996, Grand Prix Algérianiste 2003, Georges Dillinger connaît donc parfaitement l’histoire ancienne et récente de l’Algérie, dans ses moindres détails, ce que fut son passé du temps de la Rome antique, sous l’Empire Ottoman et les barbaresques dévastateurs, sa mise en valeur exceptionnelle de 1830 à 1962 grâce à la colonisation française et son retour aux guerres civiles et à la barbarie depuis, comme l’avait prédit d’ailleurs le Père de Foucauld. Il s’inscrit dans une réalité qu’avait reconnue, même si ce fut parfois à des fins électoratistes, une majorité de parlementaires en votant l’article 4 de la loi du 23 février 2005 soulignant « le rôle positif de l’œuvre française outre-mer et notamment en Afrique du Nord », mais enterrée aussitôt par Chirac devant la pression médiatique, les imprécations de Bouteflika et le tollé que suscite ce genre de reconnaissance dans toute la bourgeoisie soixante-huitarde de l’anti-- France grassement installée dans les prébendes de la République grâce aux duplicités et lâchetés du gaullisme. Je gage que c’est surtout cet acharnement à salir notre mémoire – plus encore que les monstruosités de De Gaulle sur lesquelles il revient largement – qui a inspiré à Georges Dillinger, pour réveiller ses compatriotes et pour le salut de la France, sa contre-attaque vigoureuse. « Certains diront : “Encore cette histoire vieille d’un demi-siècle”. La réponse vient de nos adversaires, écrit-il. Pourquoi, si longtemps après les faits, multiplient-ils à l’envi les mensonges sur la colonisation qu’ils diabolisent, les prétendues pillages des ressources naturelles, l’exploitation des indigènes, les . fabulations sur la torture et les viols de l’Armée française ? Sinon pour nous inoculer le venin mortel de la haine de soi et la culpabilisation qui annihile nos défenses immunitaires dans les événements tragiques que vit la France chaque jour ». Tout est à méditer dans ce livre, où cependant l’auteur avoue «partager l’opinion que la puissance de nos ennemis et la gravité de la maladie inoculée à la France sont telles que, seul, un miracle peut sauver notre patrie et notre société traditionnelle ». Raison de plus pour essayer de mériter ce miracle en combattant jusqu’au bout, car la vérité doit se transmettre coûte que coûte et c’est sur elle que les générations futures devront reconstruire. C’est pourquoi, comme dans un camp retranché, Georges Dillinger mourra sans doute les armes à la main. [ Signé : Claude Mouton-Raimbault dans " Lecture et Tradition ", n° 375-376, mai 2009 ] (1) Voir Lecture et Tradition, numéros 218-219, 247, 265, 285, 308. (2) La population européenne d’Afrique du Nord était de 1 076 000 personnes au début de la guerre de 39- 45. L’effectif de ses hommes sous les drapeaux représenta 13, 6 % de la population. Les Français d’Algérie (146 000 hommes mobilisés) laissèrent sur les champs de bataille 10 729 tués – soit, proportionnellement, 25 fois plus de victimes que les métropolitains – et 30 600 blessés dont 7 800 gravement. C’est, à l’échelle de l’Algérie, une saignée similaire a celle qu’a subie la France entière lors de la Première Guerre mondiale. Ceci est confirmé par le recensement des victimes de la Seconde Guerre mondiale. « Si les 45 000 000 de métropolitains en avaient fait autant, ils auraient mobilisé, de juin 1944 à avril 1945, 6 000 000 de recrues pour la libération du territoire et compté 1 000 000 de morts alors qu’ils n’ont fourni que 140 000 hommes du fait de l’occupation allemande ». Les musulmans nord-africains ont donné 173 000 hommes aux armées françaises, soit 1, 8 % de la population musulmane. Il s’agissait pour l’essentiel de volontaires, sinon de recrues tirées au sort parmi les classes mobilisables. Ils ont eu 0,7 % de victimes, soit l’équivalent du nombre des victimes métropolitaines. Ces chiffres s’expliquent parle fait que l’armistice a évité un carnage à la France, tandis que l’Armée d’Afrique a dû reconquérir pied à pied le territoire (Voir Sétif Mai 1945, massacres en Algérie, par Roger Vétillard. Préface de Guy Pervillé. Editions de Paris, page 399). 15% des Européens d’Algérie, soit la grande majorité des hommes de 20 à 40 ans, étaient absents de leur pays au moment des événements du 8 mai 1945 que nous avons évoqués dans Lecture et Tradition, n° 367-368, septembre-octobre 2007, à travers le livre de Francine Dessaigne : La paix pour dix ans, Sétif Guelma 1945 (Editions Gandin).