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L´été rouge de Pékin - La révolte des Boxers

Référence : 12870
3 avis
Date de parution : 21 avril 2006
Auteur : MABIRE (Jean)
Collection : DOCUMENTS
EAN 13 : 9782268051529
Nb de pages : 476
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Description
Le 20 juin 1900, le baron von Ketteler, ministre d'Allemagne à Pékin, est assassiné. Ce meurtre marque le début d'un siège qui va durer deux mois. Quelques centaines de diplomates, de missionnaires, de douaniers, de cheminots ou de commerçants sont assaillis par les fanatiques "Boxeurs", auxquels se joignent les réguliers des "Bannières mandchoues". Dans son palais de la Cité interdite, l'impératrice douairière Ts'eu-hi s'est juré de faire exterminer tous les "Diables étrangers".
Les assiégés vivent dans des conditions atroces dues à la chaleur et à la famine. Et ils manquent d'armes...
Le siège a réuni, dans le même camp investi, un flegmatique diplomate écossais aux immenses moustaches blondes, des Cosaques illuminés, un Irlandais coléreux devenu en un demi-siècle plus chinois que les Chinois, des vétérans de l'U.S. Marine Corps, des dizaines de prédicateurs protestants encombrés de leur marmaille, des petits marins nippons avec un colonel-samouraï, une poignée de matelots italiens fous de témérité, des Allemands taciturnes et impitoyables, quelques séminaristes qui font le coup de feu pendant que leur évêque s'empare d'un canon, des Autrichiens (pour la plupart croates) et des Français (presque tous bretons) destinés à se battre côte à côte avec des volontaires belges, un hôtelier suisse débrouillard, de froids Scandinaves autour d'un pasteur dément, un vieil hidalgo espagnol, un consul hollandais solitaire, un chef d'orchestre portugais et même une cantatrice russe qui chante tous les soirs des airs d'opéra, tandis que sifflent les balles et les éclats d'obus. Près de la moitié des combattants alliés seront tués ou blessés. Mais, à la fin de l'après-midi du 14 août 1900, les assiégés de Pékin entendront soudain, au pied de la Muraille, le son aigre des cornemuses de l'Armée des Indes ...  
TitreL´été rouge de Pékin - La révolte des Boxers
Auteur MABIRE (Jean)
ÉditeurROCHER (EDITIONS DU)
Date de parution21 avril 2006
Nb de pages476
CollectionDOCUMENTS
EAN 139782268051529
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)40
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.79
Critique du libraire
24 p. photos. Réédition de celle de 1978.
A l´aide des témoignages des rescapés, Mabire retrace, jour après jour, le siège de Pékin en 1900 qui oppose les Boxers aux autorités occidentales.
Les avis clients
Scènes pénibles.
4/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Mais, au cours de ce récit si complet, bien des scènes pénibles ou même atroces, et certaines pourraient surprendre. Mais, comme l'a écrit plus tard le lieutenant de vaisseau Darcy, "Ceux qui n'ont assisté au siège que de leur cabinet (...) pourront crier à la barbarie et lancer les grands mots de civilisation et d'humanité...".----....---...--..-. Hélas, on a vu pire depuis ; mais que ce drame remontant à moins de cent ans nous paraît lointain, hors de notre temps ! ( numéro 7, avril 1978 ).
Des personnalités très diverses.
4/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Dans ce livre, émergent les silhouettes bien dessinées de personnalités très diverses : le très britannique (mode XIXe siècle) Sir Mac Donald, ministre d'Angleterre, ancien officier, de grande allure et de prestige, l'assez déconcertant ministre de France Stephen Pichon, l'Autrichien von Rosthorn qui lutte d'héroïsme avec son étonnante épouse, le ministre intérimaire von Below, un major dévoué, le ménage Suisse Chamot, propriétaire de l'Hôtel de Pékin qui assura la plus grande partie du ravitaillement, d'attachantes figures de missionnaires ; il faudrait citer trop de noms d'officiers et de modestes soldats ou marins héroïques : nous ne passerons pas cependant sous silence celui de l'enseigne de vaisseau Paul Henry, qui mourut en officier modèle et aussi en justifiant la qualificatif qui lui avait été donné : "le Saint" (Cf. René Bazin : L'enseigne de vaisseau Paul Henry. Ed. Mame.). Dans cette atmosphère semée de morts et de souffrances, des scènes émouvantes : les jeux insouciants des petits enfants derrière les barricades ; les chants nostalgiques qu'échangeaient les combattants : "Dans le jardin de mon père" répondait à "Mein Régiment, mein Heimatland"... l'ultime recommandation d'un marin breton à un camarade du même village : "Faire dire une messe pour lui, au retour, dans leur paroisse". ( suite... ).
Exposé très vivant.
4/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Ce gros livre expose de façon très vivante les dramatiques journées connues au début du siècle sous le nom de "La défense des Légations" ou "La révolte des Boxeurs", (on écrivait alors Boxers). Un avant-propos explique clairement les événements politiques en Chine, -- événements fort complexes, -- qui avaient abouti à cette tragédie. Les ressentiments xénophobes contre les Européens, "les diables étrangers", et aussi les haines antichrétiennes avaient suscité de nombreux massacres ; en particulier des églises emplies de fidèles avaient été incendiées ; par ailleurs, mis en demeure d'abjurer, de nombreux chrétiens avaient refusé, proclamant "le maintien de leur Foi remontant à trois générations" et avaient été tués. Finalement, le 20 juin 1900, le Ministre d'Allemagne avait été assassiné ; de faibles éléments internationaux étaient déjà en route, ils arrivèrent juste à temps pour défendre le quartier des Légations, menacé par la secte des Boxeurs, soutenus de façon intermittente mais agissante par les réguliers Chinois. Le siège, qui fut fameux, et devait durer près de deux mois commençait. ( suite... ).