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Prisons françaises ? L´état des lieux...

Référence : 13555
2 avis
Date de parution : 7 octobre 2009
Auteur : CUSTOS
EAN 13 : 9782357910096
Nb de pages : 76
12.00
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Description
Aujourd'hui les prisons françaises débordent. Au 1er janvier 2009, on a recensé 62252 individus écroués. Pour 52 000 places...
Un état des lieux s'impose. Quelle est la vie quotidienne des détenus ? Qui sont les occupants des prisons françaises ? Qu'en est-il de la violence en détention, du suicide et du désespoir tant évoqués ces derniers temps ? Quelle réforme adopter ? Autant de questions souvent laissées sans réponses.
L'auteur, juriste de formation et haut fonctionnaire à la retraite ayant pratiqué les institutions internationales et européennes, a eu l'occasion, au cours de nombreux séjours à l'étranger, de comparer les différents systèmes pénitentiaires d'Europe et d'Amérique du Nord. Il répond avec précision aux questions que l'on est en droit de se poser sur le problème endémique de la surpopulation carcérale et nous permet de réexaminer les fondements et les justifications de la peine universelle d'enfermement.  
TitrePrisons françaises ? L´état des lieux...
Auteur CUSTOS
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution7 octobre 2009
Nb de pages76
EAN 139782357910096
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)6
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.10
Critique du libraire
Préface de Jacques Trémolet de Villers.
Les avis clients
Islamisme , Suicide ...
5/5 Renaissance Catholique .
.----. Sous un format réduit (75 pages) mais de façon exhaustive, voici une présentation très claire des principaux aspects de l’univers carcéral français. L’auteur, Cvstos, connaît bien son sujet : cela fait en effet quelques décennies, dit-il, qu’il fréquente les prisons mais, s’empresse-t-il d’ajouter, «du bon côté, du moins aux yeux des bonnes gens». «L’état des lieux» qu’il dresse est rien moins que réjouissant. Il passe tout d’abord en revue les divers aspects de la vie quotidienne des détenus, depuis le lever jusqu’aux visites en passant par les repas, les loisirs, le travail, etc. Il montre ensuite qui sont les occupants des prisons et qui sont les personnels, notamment féminin de plus en plus nombreux, qui les encadrent. Il évoque en passant la propagation de la religion islamique dans les prisons par l’intermédiaire des « aumôniers » musulmans. L’auteur s’attache particulièrement à la violence en détention : « La prison est un univers impitoyable. L’une des causes principales du suicide en milieu carcéral est (la) violence ». En effet, il y a environ un suicide tous trois jours, ce qui permet à Cvstos d’affirmer que si la peine de mort est abolie en France depuis 1981, il y a « une peine de mort clandestine, celle qui conduit au désespoir nombre des détenus ». À cet égard, la loi de 1987 qui a supprimé l’obligation du travail des condamnés pour lui substituer un « droit au travail », c’est-à-dire une simple faculté offerte au détenu, a été particulièrement néfaste, engendrant l’oisiveté et le désespoir. Cvstos remonte aux sources du système actuel d’enfermement généralisé, à Beccaria qui y voyait un moyen d’obtenir l’abolition de la peine de mort et à son disciple Bentham, inventeur de la prison idéale baptisée « panoptique ». « Etat des lieux » lamentable, mais qu’il faut connaître. Et quel meilleur moyen, à cette fin, que de lire cet ouvrage ? [ Signé : Alain Rostand dans " Renaissance Catholique ", n° 111, mars-avril 2010 ]
Bien-fondé de l’emprisonnement ?
5/5 Politique Magazine .
.----. Prisons : les suicidés du désespoir Si vous n’êtes pas un familier du monde carcéral (du bon ou du mauvais côté...), vous ferez bien des découvertes dans ce petit livre. Notamment une description de la vie quotidienne des détenus, racontée par le menu. Serait-ce pour satisfaire une simple curiosité de voyeur ? Ce serait oublier deux choses : d’abord que dans un monde où les libertés sont manifestement en recul, personne n’est complètement à l’abri d’une expérience imprévue ; et aussi que, pour les coupables, l’enfermement est une épreuve redoutable dont il faut se demander jusqu’à quel point elle est une sanction appropriée. C’est ce que fait sans détour l’auteur de ce petit livre – derrière le pseudonyme de Custos se cache un brillant magistrat – qui répond par la négative à la question. Avec un argument terrible : la peine de mort, si triomphalement abolie par Me Badinter en 1981, a été subrepticement rétablie. Sous la pire forme : le suicide des détenus. Il y a un suicide tous les trois jours dans les prisons françaises. Conséquence d’un désespoir absolu, lié bien sûr à l’enfermement. Ce qui conduit Custos à s’interroger sur le bien-fondé de l’emprisonnement comme unique sanction des délits et des crimes. À l’origine de cette idée, on trouve deux hommes du XVIIIe siècle, César Beccaria et Jérémie Bentham. Custos referait-il le procès des Lumières ? Oui, et avec des procureurs implacables, les suicidés du désespoir. On ne peut lire les 75 pages de ce petit livre sans appréhension. Dans quelle société vivons-nous ? Jusqu’où le manque de lucidité sur la vraie nature de nos difficultés nous conduira-t-elle ? La répression de la violence – priorité policière et judiciaire indiscutable – exigerait que ses modalités d’application n’aggravent pas la situation. Custos vous en convaincra aisément. [ Signé : Christian Tarente dans " Politique Magazine ", n° 86, juin 2010 ]