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Le dernier confident de Louis XVI, l´Abbé Edgeworth de Firmont

Référence : 15778
3 avis
Date de parution : 3 mai 2000
Auteur : WOODGATE (M.V.)
EAN 13 : 9782740300909
Nb de pages : 208
19.90
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Description
Traduite en France, pour la première fois, à l'occasion du 200e anniversaire de la mort de Louis XVI, cette évocation de la vie de l'abbé Edgeworth de Firmont nous apporte le témoignage précieux d'un contemporain sur la mort exemplaire du Roi, sur la folie des événements révolutionnaires qui bouleversèrent la France et l'Europe, enfin sur l'exil du roi Louis XVIII jusqu'en 1807, date de la mort de l'abbé. Par un juste retour des choses, c'est Madame Royale, la fille de Louis XVI, qui devait assister l'abbé à ses derniers moments.
Dépassant l'intérêt historique de l'époque et du sujet, cette vie passionnante et inattendue nous révèle une belle âme de prêtre qui, à l'encontre de ses choix et de ses préférences, sut accepter, avec une admirable simplicité, les desseins de la Providence. C'est la vie quotidienne éprouvante, surtout à cette époque, vécue dans la paix et la joie de l'acceptation de la volonté de Dieu.
TitreLe dernier confident de Louis XVI, l´Abbé Edgeworth de Firmont
Auteur WOODGATE (M.V.)
ÉditeurPIERRE TEQUI (EDITIONS)
Date de parution3 mai 2000
Nb de pages208
EAN 139782740300909
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.30
Critique du libraire
D´origine irlandaise, il est né en 1745 et mort en 1807. Fils d´un prêtre anglican converti au catholicisme, il est venu faire ses études chez les Jésuites de Toulouse, puis est rentré aux Missions Etrangères. Il fut chapelain de Madame Elisabeth.
Les avis clients
Il meurt à Mitau !
5/5 " gillesenlettonie " ( blog )
.----. Quant à l’abbé Edgeworth, on le retrouve, en compagnie de la Duchesse d’Angoulême, à soigner des prisonniers français blessés, vraisemblablement après la bataille d’Eylau (8 février 1807). Il y contracte le typhus et meurt à Mitau le 22 Mai 1807, à l’âge de 62 ans. Toute la Cour en fut, parait-il réellement affecté et Louis XVIII rédigea lui-même l’épitaphe en latin de son aumônier. L’abbé Edgeworth fut enterré au cimetière catholique de la ville et les Français qui se sont rendus entre les deux guerres mondiales dans la Lettonie nouvellement indépendante, parlent encore de sa tombe (cf. ci-dessous qui publie une ancienne photo que nous ne pouvons pas reproduire ici ). La conservatrice du petit musée dans le château de Mitau / Jelgava (aujourd’hui Ecole Nationale d’Agriculture) m’avait toutefois précisé que le cimetière catholique avait été rasé à l’époque soviétique et que tout souvenir de l’abbé Edgeworth a donc disparu. [ Sur le blog : gillesenlettonie le 11 juin 2011 ]
Témoin de première main !
5/5 Medias-Presse-Info .
.----. L’abbé Edgeworth de Firmont (1745-1807), fils d’un pasteur converti au catholicisme et installé en France, exerça son apostolat dans le Paris pré-révolutionnaire et révolutionnaire. Le 17 mars 1791, il devenait le directeur spirituel de Madame Elisabeth de France qui recherchait un prêtre non assermenté pour exercer ce ministère. Il le resta jusqu’à l’émeute du 10 août 1792 et l’emprisonnement de la princesse au Temple. Le Roi Louis XVI, bien que ne le connaissant pas personnellement, lui fit demander s’il consentirait à l’assister à ses derniers moments dans le cas où il serait condamné à mort. L’abbé accepta tout en sachant qu’il risquait sa vie. C’est un témoin de première main qui nous donne ses impressions de la Révolution et, surtout, nous raconte avec autant d’émotion que de retenue les derniers moments du Roi. Après la mort de Louis XVI, l’abbé Edgeworth de Firmont passa trois années caché. Ensuite, le comte de Provence, futur Louis XVIII, le choisit comme confesseur pendant son exil itinérant dans l’Europe. Il resta son confesseur jusqu’à ce que le typhus emporte l’abbé en 1807. [ Publié par Ex Libris le 25 juillet 2017 sur Medias-Presse-Info . ]
Réfractaire célèbre !
3/5 Souvenir chouan de Bretagne .
.----. L’abbé Henry Essex Edgeworth de Firmont, est né en 1745 à Edgeworthstown ; il est le fils d’un couple presbytérien irlandais converti au catholicisme et qui a alors émigré en France, à Toulouse, où le jeune Henry fera ses études. Il ajoutera à son patronyme celui d’une terre de la famille : Firmount. Ayant ressenti l’appel de Dieu il ira faire ses études au Séminaire des Missions étrangères. Après son ordination il sera contacté par Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, qui l’a choisi comme confesseur, son charisme et l’excellence de sa foi ayant établi sa réputation. Après les Massacres de septembre il vit quelques temps caché dans son appartement des Missions étrangères rue du Bac, puis caché chez sa mère et sa sœur enfin chez des amis à Choisy le Roi puis de nouveau chez sa mère où il sera convoqué par le Ministre de la Justice, Garat, pour assister le Roi. Ne voulant pas se charger des Saintes Espèces, redoutant une possible profanation par les sbires du Temple, il va proposer au Roi de lui dire la Messe. Louis XVI redoute, pour l’abbé, cette initiative et finalement cède devant l’obstination de son aumônier temporaire. L’abbé fera sa demande qui, à sa grande surprise, sera acceptée à la seule condition que les objets du culte seront fournis par le Comité de salut public. Croix, nappes, aube, calice, patène, chasuble, étole, manipule, hosties seront livrées dans la nuit. A l’aube le Souverain pourra ainsi assister à la messe célébrée par un prêtre réfractaire. Après l’exécution de Louis XVI, l’abbé Edgeworth de Firmont arrive à fendre la foule des gardes et à disparaître. Une opportunité lui fait rencontrer Monsieur de Malesherbes, effondré par l’annonce de l’assassinat de Louis XVI, et qui lui conseille de fuir : « Fuyez cette terre d’horreur et les tigres qui la gouvernent; non ils ne vous pardonneront jamais votre inviolable attachement pour le plus infortuné des rois ; votre conduite de ce matin est un crime dont tôt ou tard ils chercheront à vous punir ». Mais il reste quelques temps à Paris car, avant de partir pour un exil forcé, Monseigneur de Juigné, Archevêque de Paris lui a confié la lourde tâche de Vicaire général. C’est cette responsabilité qui l’empêchera de quitter immédiatement la capitale. Après quelques jours passés dissimulé la nuit dans sa chambre des Missions étrangères, il acceptera l’offre d’hébergement du baron Louis Robert de Lézardière et ira habiter à Marly le Roi où il restera trois mois. Monsieur Robert de Lézardière a perdu un fils (Jacques Augustin), Diacre, lors des Massacres de septembre (béatifié en 1927) ; il va en perdre deux autres, Jacques-Paul et Sylvestre guillotinés le 7 juillet 1794 (inhumés à Picpus). Puis il est hébergé par le Comte de Rochechouart à Montigny Le Bretonneux sous le nom de Essex. Il reste là quatre mois. Dans l’incapacité qu’il est d’apporter le moindre secours spirituel à Madame Elisabeth et d’assurer son service de Vicaire général il part avec monsieur de Lézardière se réfugier à Bayeux où ils restent dix huit mois. C’est là qu’il apprit l’assassinat de Madame Elisabeth, la sœur de Louis XVI, l’emprisonnement de sa maman et son décès ainsi que l’arrestation de sa sœur Betty. Alors de Bayeux il s’embarque pour Londres et rencontre le comte d’Artois à Edimbourg ; demandé par le Comte de Provence comme confesseur, il partira pour Blankenburg chez le Duc de Brunswick où habite le futur Louis XVIII, puis à Mittau (actuelle Jelgava en Lettonie), nouveau lieu de villégiature des proscrits, où le château a été mis à leur disposition par le Tsar Paul 1er. Dans un des salons aménagé en chapelle sera célébré, le 10 juin 1799, le mariage de Marie-Thérèse Charlotte - la seule rescapée des enfants de Louis XVI et Marie-Antoinette – avec le fils aîné du Comte d’Artois (futur Charles X), le Duc d’Angoulême par le cardinal de Montmorency assisté de l’abbé Henry Edgeworth. C’est dans cette ville que l’abbé décèdera, le 22 mai 1807, à l’âge de 62 ans, du typhus communiqué par des soldats français prisonniers (après la bataille d’Eylau ?). Le cimetière où il est inhumé a été rasé par l’occupant Soviétique après 1945. La très jolie église de Saint Urcize, dans le Cantal, conserve dans une niche un calice supposé avoir été le calice de la dernière messe de Louis XVI. Après moult recherches cela semble peu probable. L’abbé a accompagné le Roi jusqu’à l’échafaud, n’est pas revenu au Temple et a ensuite disparu avant de partir se réfugier à l’étranger. Il semble plus plausible que ce soit le prêtre (l’abbé Magnien ?) qui a fourni tous les objets du culte et est venu les récupérer. En effet la chasuble fait partie du trésor de l’église Notre Dame de Bonne Nouvelle dans le IIème arrondissement de Paris et le calice à celui de Notre Dame des Victoires, dans le même arrondissement. { C'ETAIT IL Y A 210 ANS ; Publié le 22 mai 2017 ]