Étude scientifique de la violence chez les jeunes. Médecin, l'auteur explique comment pédagogie moderne et phénomènes de société peuvent agir sur le corps et sur l'intellect d'un jeune.
Pour expliquer ou justifier la violence à l'école ou dans certaines banlieues, ceux qui détiennent le monopole de la parole (médias, partis politiques au pouvoir) ont l'habitude d'alléguer l'injustice et l'inégalité sociale, la situation "d'exclusion" des jeunes, le manque de moyens de l'école avec des classes surchargées et envahies par des immigrés [.], l'absence des parents obligés de travailler l'un et l'autre, les scènes de violence des films de la télévision [.] c'est toute la société capitaliste qui corrompt l'homme, né naturellement bon. On devient loubard parce que la société est méchante et qu'on est pauvre. [.]
Pour les médecins qui ont pu examiner réellement les agents et les victimes des actes de violence, la situation se présente autrement. [.]
D'emblée, il faut distinguer l'acte de commettre un forfait de celui de percevoir (en regardant la télévision par exemple) ou de concevoir un délit (pour écrire un scénario par exemple). [.] Les grands écrivains et penseurs savent nécessairement, par intuition ou prescience, que le "passage à l'acte" n'est pas à la portée de tous ; et les neurosciences sont là, depuis cinquante ans [.] faisant remarquer que l'acte de violence résulte des pulsions profondes, "inconscientes" de l'archéocérébrum (ou cerveau animal de l'homme) alors que la conception du crime provient du travail intellectuel du néocérébrum, et qu'il n'y a pas de liaison consciente entre ces cerveaux. [.]
Pourtant le cerveau reptilien peut être domestiqué [.] Et, ce faisant, l'homme inventa la civilisation. Mais l'histoire montre que la civilisation peut se défaire, devenir monstrueuse et mourir.
Cardiologue et pédiatre, le docteur Minh Dung Louis NGHIEM est ancien interne des hôpitaux de Paris et ancien assistant de biophysique à la Faculté de médecine de Paris.
Etude scientifique de la violence chez les jeunes. L´auteur explique comment les phénomènes de société peuvent agir sur le corps et sur l´intellect d´un jeune. Des raves-parties aux images télévisuelles, tous les moyens sont utilisés pour pervertir la jeunesse par l´excitation d´une partie du cerveau (le reptilien) centre des instincts (humeur, émotions, alimentation, sexualité)
- ISBN : 9782851620910
- Titre : La violence des jeunes et le cerveau reptilien
- Auteur : NGHIEM (Dr Minh Dung Louis)
- Editeur : PARIS CONSEP (EDITIONS DE)
- Nb Pages : 124
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 11
- Largeur : 140
- Hauteur : 224
- Poids : 0.18Kg
Louis Minh Dung NGHIEM (1935 - )
Le Docteur NGHIEM Minh Dung est né le 12 janvier 1935 à Hai-Duong (Tonkin ou Nord Vietnam) placé chez les Pères "pour l'éducation" en 1942-1943. A cause de la guerre et des bombardements américains, les écoles furent fermées. Il reprend ses études en 1947 au lycée Yersin (à Dalat, Centre Vietnam) puis part pour la France en 1952, espérant y trouver de meilleurs maîtres (ce fut, en fait, une illusion de provincial !) et revenir ensuite au Vietnam assurer leur succession (le Vietnam accéda à l'indépendance dans les années 1950). En 1955, étant bon en math, il entre au lycée Louis le Grand, en Math. Sup. Mais les perspectives d'une carrière d'ingénieur ou d'enseignant en sciences exactes ne le passionnant guère, il s'inscrit à la Faculté de médecine. Reçu à l'Externat (concours 1957), puis à l'Internat (concours 1961), il obtient un poste d'Assistant de biophysique en 1962, étant passionné par l'électrophysiologie (comme par toutes les nouvelles découvertes !).
Il est contacté par le Professeur Huard, ancien doyen de la faculté de médecine d'Hanoï, et ses amis médecins français et vietnamiens nés en Indochine. Ceux-ci avaient obtenu des titres ouvrant une voie possible dans l'enseignement pour un projet informel de réouverture d'une faculté de médecine avec enseignement en français au Sud Vietnam. Il était raisonnable d'envisager (pour les Vietnamiens) l'adoption du Français comme langue de culture et même de technique (car autrefois ils avaient bien adopté, non pas la langue, mais l'écriture chinoise pour les actes officiels). Mais, ce projet devait être reporté tant que dureraient la guerre civile et la présence américaine. Nghiem fait donc deux ans d'internat et quatre ans de clinicat - en pédiatrie, parce qu'au Vietnam comme dans tout pays sous développé, la pédiatrie est la plus utile des spécialités. Puis, il s'installe en clientèle privée (par nécessité), comme cardiologue (par opportunité), dans l'attente de temps meilleurs.
Cet espoir est anéanti en 1975 par la chute de Saigon. Toutefois, révélée par la pratique dans les hôpitaux de Paris, la vocation pédiatrique survit. Aussi, en découvrant qu'il existe apparemment une politique de destruction de l'esprit et de l'âme des enfants (ensauvagement) menée par les gauchistes (ou mondialistes), il ne peut s'empêcher de tout faire, avec ses faibles moyens, pour alerter l'opinion publique. Et, d'ailleurs, après plus de dix ans de réflexion (depuis 1987), il continue à penser que la meilleure arme dans ce genre de combat demeure l'information, et l'information par tous les moyens, tous les canaux, dans tous les milieux.
L'approche du Dr. Nghiem est purement scientifique. Il ne se place nullement sur le plan religieux. Il est étonnant toutefois de constater à quel point ses conclusions rejoignent la morale catholique et la morale naturelle.
A collaboré au Cahier de Chiré n° 16.
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