Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Le pavillon des cancéreux

Référence : 18412
3 avis
Date de parution : 1 août 2008
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213632650
Nb de pages : 440
22.30
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Le Pavillon des cancéreux, conçu en 1955, rédigé dix ans plus tard, est l'œuvre la plus accessible d'Alexandre Soljénitsyne, celle où il est le plus fidèle à la grande tradition du réalisme russe du dix-neuvième siècle. Il situe le combat de l'homme face à la pensée de sa mort dans une salle d'hôpital, à Tachkent, la ville où lui-même fut soigné pour un cancer en 1955. La salle où il nous fait vivre l'angoisse par l'intérieur de chacun des sept personnages qui y sont enfermés, et nous fait voir chacun par les yeux de tous les autres, est un échantillonnage de la société russe au moment dit du "dégel", c'est-à-dire juste après la mort de Staline. Par le moyen de l'épreuve à laquelle il soumet ses personnages, l'auteur a su donner des aspects shakespeariens au problème du mal qui ronge cette société.
Véritable fable philosophique sur "ce qui fait vivre les hommes", ce long récit est aussi un poème dédié à l'énergie de vivre, un hymne à l'homme en tant que rescapé de la mort et de l'échec.
"Par l'immensité du témoignage, la rigueur de son architecture, le souffle épique, la richesse de l'émotion, la force de l'ironie, Soljénitsyne nous a imposé sa marque." (Georges Nivat)
TitreLe pavillon des cancéreux
Auteur SOLJENITSYNE (Alexandre)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution1 août 2008
Nb de pages440
CollectionLITT.GENE.
EAN 139782213632650
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)29
Largeur (en mm)153
Hauteur (en mm)235
Poids (en Kg)0.72
Biographie
Critique du libraire
Roman. Traduit du russe par A et M Aucouturier, L et G Nivat, J-P Sémon. Traduction du texte définitif revu par l´auteur en 1979. Précédemment paru en édition française en 1968, 1982 et 1992.
Les avis clients
Un éclat de l'Esprit universel .
5/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. La dialectique marxiste, cela est sûr, n'apporte de réponse à aucune des questions fondamentales que l'homme un jour ou l'autre est amené à se poser. Dans cette fresque si attachante, l' " homo sovietiens " n'est certes pas absent, mais c'est justement le personnage le plus dérisoire, le plus misérable, le fonctionnaire du parti obtus, cramponné à ses privilèges acquis par une série de lâchetés et de délations. Il débite comme une mécanique les slogans du vocabulaire marxiste : " esprit bourgeois ", " sabotage idéologique " etc ... Couard devant la mort qu'il s'efforce de nier en suant de peur, il n'est qu'un fantoche au regard des autres personnages. Beaucoup pourtant ne sont que de pauvres hères, mais leur grandeur, leur profondeur est toute dans leur lucidité et leur humilité ; tel le malheureux Chouloubien qui au terme de sa vie de lâcheté s'écrie : " je sens avec tant de clarté que ce qu'il y a en moi n'est pas encore tout moi. Il y a quelque chose de très, très indestructible, quelque chose de très haut, quelque chose comme un éclat de l'Esprit universel ". ( numéro IX - Pâques 1969 ).
Récit dépouillé . K. pose les problèmes ...
5/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. Dans le Pavillon des Cancéreux, l'auteur, dans un récit dépouillé et complètement éloigné de la forme romanesque nous introduit dans une unité hospitalière réservée à des cancéreux. Sous nos yeux tous ces personnages se mettent à vivre leur agonie et chacun pose à sa façon les problèmes essentiels : " Qu'est-ce qui fait vivre l'homme ? ", " Qu'est-ce que l'amour ? ". Tous ces hommes, toutes ces femmes, sont enfin tels qu'en eux-mêmes la souffrance et l'approche de la mort les changent. . ****** . Parmi eux Kostoglotov, rude, impulsif et tendre à la fois est celui qui pose les problèmes avec le plus de fougue. C'est un " relégué ", il n'a donc rien à perdre et il s'en donne à cœur joie, si l'on peut dire ! Ecoutons-le : " On passe toute la vie à répéter aux hommes " tu fais partie du groupe " ça n'est vrai qu'autant qu'on vit. Et quand vient l'heure de mourir, nous renvoyons l'intéressé hors du groupe. Mourir est son affaire à lui ! " ( suite ... ).
Un souffle puissant
5/5 Culture et Lecture des Jeunes
.----. En lisant cette œuvre magistral on a l'impression qu'un souffle puissant a balayé d'un coup tout ce que la littérature actuelle comprend d'outrecuidance, de bassesse et de médiocrité. Qu'on est loin des constructions élaborées, et si souvent creuses de tant de romanciers contemporains. .******. Ici c'est la grandeur que l'on sent, et c'est à un romancier que revient l'honneur de redonner à l'homme sa véritable dimension, comme si 50 ans d'oppression et de dialectique marxiste avaient par contraste, libéré, d'un seul coup ce " supplément d'âme " dont nous avons tant besoin. ( suite ... ).