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Roger Nimier hussard bleu et talon rouge

Référence : 19150
1 avis
Date de parution : 20 juin 2006
Auteur : SANDERS (Alain)
EAN 13 : 9782851621559
Nb de pages : 292
29.00
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Description
La légende d'un Nimier dandy est tenace. N'a-t-il pas contribué, lui-même, à alimenter sa réputation d'amateur de jeunes dames, de voitures rapides, d'alcool blancs ? Ce dandysme vécu nous permet-il de traquer un éventuel dandysme dans son oeuvre ? Nimier s'est donné beaucoup de mal pour donner l'impression qu'il écrivait du bout des doigts, beaucoup de mal aussi pour cacher sous une apparente facilité un travail consciencieux, un souci du bel ouvrage.
Solitaire, entouré d'une foule de gens, homme de plaisir fasciné par l'ascèse, paresseux et oisif qui n'arrête pas de travailler, de "créer" par l'effort, désespéré joyeux qui professe l'ennui chic, Nimier ne fut pas heureux. Cette fête du dandysme qu'il illustra un temps se brisera tragiquement. "Il n'y a pas de danysme heureux", écrit Maud Sacquart de Belleroche.
Il n'y a que des dandysmes tragiques, croyons-nous pouvoir ajouter.  

Auteur de deux romans "hussardiens", Les mémoires d'un indifférent (Albin Michel) et Le Hussard blet ou vingt ans après (Editions Vent d'Est), Alain Sanders a consacré de nombreux articles et études aux écrivains que Bernard Franck étiqueta naguère, de manière quelque peu abusive, "Hussards", par opposition à la lourde infanterie sartrienne des années d'après guerre.
TitreRoger Nimier hussard bleu et talon rouge
Auteur SANDERS (Alain)
ÉditeurPARIS CONSEP (EDITIONS DE)
Date de parution20 juin 2006
Nb de pages292
EAN 139782851621559
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)23
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.49
Les avis clients
Le dandysme, un masque ?
4/5 Réseau Regain .
.----. Voici le livre d’un mousquetaire amoureux de son père spirituel. L’auteur fait redécouvrir Nimier et, avec lui, une certaine conception de la vie et des êtres, le culte de l’amitié et de la littérature, et enfin la politique comme une esthétique. .******. La légende d’un Nimier dandy est tenace. N’a-t-il pas contribué, lui même, à alimenter sa réputation d’amateur de jeunes femmes, de voitures rapides, d’alcools? Ce dandysme vécu permet-il de traquer un éventuel dandysme dans son œuvre? .******. Nimier s’est donné beaucoup de mal pour donner l’impression, qu’il écrivait du bout des doigts, beaucoup de mal aussi pour cacher sous une apparente facilité un travail consciencieux et un souci du bel ouvrage. Pour Michel de Saint-Pierre, qui fut son ami, «plus que de tout dandysme, s’agissant de Roger, je parlerais de panache. Il n’avait peur de rien, et sous des douceurs apparentes, il possédait une fierté ombrageuse. (…) Roger Nimier était une sorte de mousquetaire empanaché qui ne méprisait pas la dentelle, mais qui lui préférait son épée». Un panache, allié à une «fantaisie étoilée» qui lui aura permis de passer avec légèreté au milieu des catastrophes et des bassesses d’une époque de plomb, un sourire narquois et désabusé sur les lèvres, et faisant un pied de nez irrévérencieux à cette société mercantile «vouée à la production de masse» qu’il n’aimait pas. .******. Solitaire entouré d’une foule de gens, homme de plaisir fasciné par l’ascèse, paresseux et oisif qui n’arrête pas de travailler, désespéré joyeux qui professe l’ennui chic, Nimier ne fut pas heureux. Le personnage que fut Nimier est ici restitué dans l’histoire du dandysme et dans ses heures et heurts de l’après-guerre. .******. Cette fête du dandysme qu’il illustra un temps se brisera tragiquement. Car il n’y a pas de dandy heureux, il n’y a que des dandysmes tragiques. Le dandysme n’aura été en définitive chez Roger Nimier qu’un masque parmi bien d’autres pour dissimuler la pudeur d’une âme trop bien née… Tel apparaît l’auteur du «Grand d’Espagne ». Sanders, quant à lui, n’est-il pas le héros du «Hussard bleu» et des «Epées»? [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois de juillet 2007 sur le site " Réseau Regain " ]