Les cadeaux de tante Anne Onze petites histoires vraies, anecdotes d’une vie d’enfant qui nous captivent dès les premiers paragraphes. N’hésitons pas à en faire la lecture à ceux qui ne savent pas encore lire parmi nos enfants. Nous verrons nos jeunes garçons s’imaginer à la place de « Monsieur René » et parcourir la campagne à la recherche d’aventures matinales rafraîchies par la rosée et enchantées par le gazouillis des premiers moineaux… Et les plus grands, à l’évocation de la Bonne Perrette, se souviendront de leur lointaine lecture de la Comtesse de Ségur. Tous pourront en tirer aisément de saines conclusions et la découverte de ces petits événements communs du quotidien d’un jeune enfant nous dispensera de bien des sermons en les remplaçant par des exemples concrets et faciles à suivre. (A partir de 8 ans).
Lecture et tradition n° 27-28. Juillet-Août 2013 - 19/07/2013
Langue est exquise ! .----. En 1904, René Bazin publia chez Calmann-Lévy Les Contes de Bonne Perrette. Ce livre comportait deux parties: Souvenirs d'enfant et Contes de Bonne Perrette. Les éditions Via Romana ont dissocié les deux parties pour les publier successivement : la seconde sous le titre de Contes merveilleux en 2008, et la première que voici. [...] Voici donc ces souvenirs, avec, au beau milieu, « Bonne Perrette », qui était la servante au grand cœur des enfants Bazin, et « Le petit chantre » qui a fait la (très modeste) fortune de sa famille en disant : « Merci, Monsieur. » Pour le reste, des souvenirs d'aventures d'enfants étonnamment libres dans une campagne (existe-t-elle encore ?) d'entre Anjou et Vendée, qui chassaient à la pipée, abattaient un peuplier pour traverser une rivière, quittes à aller faire amende honorable auprès de la châtelaine voisine. Car dans leur famille de notables, il y avait le côté château, avec visites protocolaires, et le côté chaumière, avec la matoiserie du fermier. La langue est exquise : Anatole France pour l'urbanité (je pense au Petit Pierre), La Varende pour la saveur terrienne. Et après tout du
Maupassant pour le réalisme de « La grande Honorine », du « Rat », de « La Corneille à bec rouge ». Mais La Varende l'emporte avec « La neuvaine » et « Le château de Sombrehoux », à quoi va ma préférence. S'il y a quelque chose à sauver de René Bazin, ce sont ces souvenirs et ces contes. [ Bernard Plessy dans " Le Bulletin des Lettres " numéro 688 - février 2010 ( Ce bulletin ne parit plus ) ]
Le Bulletin des Lettres . - 10/02/2015
Filez dans les bois ... .----. Un coureur des bois en habit vert .----. « Nous étions grands dénicheurs de nids, grands chasseurs à la sarbacane, assoiffés d’aventures et lecteurs assidus de Mayne-Reid et de Gustave Aymard » confie René Bazin (1853-1932) à ses enfants – il en eut huit. Quelles belles vacances, quelle liberté propice à toutes les inventions ! Et, quand on court moins vite, que les soucis vous gagnent, il reste dans la mémoire le charme de cette campagne angevine où « il n’y a point de si étroite fenêtre par où n’entre une feuille de rose ». Alors, pour ne pas oublier les hauts faits de ces garnements, plongez-vous dans ces nouvelles, et filez dans les bois ! .----. POUR QUI CE LIVRE ? : A partir de 10 ans [ René Bazin, Souvenirs d’enfant, Via Romana, 2009, 108 p., ] ( Paru le 7 avril 2011 dans " Chouette un livre " le site d'Anne-Laure Blanc ; vous pouvez consulter ci-dessus les " Biographies ", y chercher Anne-Laure Blanc et vous lirez une courte présentation avec un lien vers son site ).
Chouette un livre . - 22/02/2015