Au sommaire :
- Editorial
- Refaire une Chrétienté en famille
- La foi exilée de l´éducation
- L´enfant devant la civilisation moderne
- Education non dirigée ?
- L´ambiance familiale et l´éducation.
Nous conseillons vivement à nos lecteurs de se procurer la série complète des carnets spirituels du Père de Chivré. Profond et original, le bon Père est un guide spirituel simple et efficace. Nous en profitons pour témoigner une nouvelle fois de toute notre admiration pour ce dominicain, ami de Mgr Lefebvre et qui est resté fidèle à ce qu´il avait reçu jusqu´à son dernier soupir.
Editorial :
Lorsque je me plonge dans les écrits du Père de Chivré, manuscrits originaux ou documents déjà dactylographiés, qui sont tous des textes rédigés par le Père en vue de sa prédication, non pour être publiés, je suis émerveillé par la somme de travail que cela représente.
Chaque prédication, qu'elle soit solennelle pour une occasion importante, devant des cardinaux ou des évêques et une assemblée nombreuse, ou qu'elle soit pour des enfants dans un cadre familial pour une première communion, tout était soigneusement préparé et rédigé avec le même soin et la même précision, pour être ensuite prononcé comme il convient, sans erreur mais aussi sans papier ! Rien n'était laissé au hasard ou livré à l'improvisation, et c'est grâce à cela que nous possédons aujourd'hui un trésor constitué par les archives du Père. Je ne sais encore combien de classeurs cela représente, car tout n'a pas encore été trié et classé, mais je sais que je serai mort depuis longtemps avant que tout ait pu être publié. C'est pourquoi nous essayons d'aller à l'essentiel.
Avec ce numéro et le suivant, nous en finirons avec le mariage, la famille et l'éducation. Il y a encore bien des textes sur ce sujet mais il faut savoir s'arrêter et traiter d'autres thèmes. Nous aborderons ensuite des thèmes plus spirituels ou plus universels, relatifs à la vie chrétienne, vie spirituelle, vie de l'âme et vie sociale. Comme nous l'avions fait avec le n° 3 sur le mariage, qui reprenait une suite de conférences aux jeunes ménages, ce numéro reprend une série de conférences déjà publiée autrefois mais devenue introuvable, qui reprend tous les thèmes déjà abordés sur le moyen de "refaire une jeunesse heureuse d'elle même".
Les autres numéros publiés vous ont donné à lire destextes inédits. Nous essayerons de continuer de la même façon mélant l'inédit au déjà publié mais épuisé, espérant contribue; ainsi à nourrir vos âmes avec un aliment consistant, enrichissant et souvent enthousiasmant. Le nombre de nos adhérents augmente lentement mais sûrement. Certains nous abandonnent parce qu'ils trouvent les textes trop difficiles ou trop élevés pour eux. C'est dommage mais nous n'avons pas diminuer l'enseignement du Père qui a pour but, precisement, de nous élever et donc de solliciter notre effort. D'autre oublient simplement de renouveler leur participation. Mais l'Association, malgré tout, se développe et croît régulièrement, et cela est bien encourageant. A vous de la faire connaître pour partager avec d'autres le bien reçu des enseignements du Père de Chivré. Nous continuerons au même rythme et avons même d'autres projets encore plus ambitieux mais. chut! le moment n'est pas venu de vous en parler. Bientôt nous vous dirons ce dont il s'agit. Que Notre-Dame de la bonne réponse nous garde tous fidèles et dociles à la forte et douce voix de son Fils.
- ISBN : 0000007202650
- Titre : Carnets spirituels N° 07 : L´éducation (2ème partie) - Janvier 2006
- Auteur : CHIVRE (R.P. de)
- Editeur : PERE DE CHIVRE
- Nb Pages : 56
- Epaisseur : 5
- Largeur : 145
- Hauteur : 205
- Poids : 0.04Kg
Père de CHIVRE (1902-1984)
Le Révérend Père de Chivré o.p. est né Gonneville (Manche) le 12 février 1902. Très jeune, il est certain d'avoir la vocation religieuse, et il sait même qu'il veut appartenir à l'ordre de Saint Dominique. Il fait ses études chez les Pères à Cherbourg puis, après la mort de son père, intervenue en 1911, à Versailles au collège Saint-Jean-de-Béthune. Il s'y fait remarquer en militant, avec l'Action Française, pour l'instauration de la fête de Jeanne d'Arc et en s'occupant de jeunes, fondant même la première troupe de scouts de Versailles. Il y obtient son baccalauréat. En 1924, il entre au noviciat des frères prêcheurs, où il fait profession le 23 septembre 1925 et prend le nom de Frère Bernard-Marie. Le 25 juillet 1930, il reçoit l'ordination sacerdotale. Alors qu'il est encore très jeune (à 36 ans), la direction du couvent de Lille lui est confiée. C'est là que la guerre le trouve. Avec l'autorisation de ses supérieurs, il s'engage en tant qu'aumônier militaire. Il est présent à la bataille de Dunkerque. Pendant l'occupation, il assure la charge délicate de vicaire provincial de la zone sud. Il est en même temps l'aumônier des dominicaines repliées à Sail-les-Bains dans la Loire. En 1943, on le retrouve à Rouen où il reste pendant 12 ans comme sous-prieur et prieur du couvent de cette ville. En 1956, la maladie l'oblige, avec l'accord de ses supérieurs, à quitter Rouen pour Versailles où un ami met un appartement à sa disposition. Il s'installe ensuite à Ecalles-Alix (Seine-Maritime). En 1972, il est terrassé par une attaque cérébrale et se remet, grâce à une volonté et une ténacité hors du commun. Il reprend alors ses voyages apostoliques vers Ecône, Paris, et Fanjeaux où il a la joie de retrouver de vraies filles de St Dominique, fidèles à son esprit et à leurs vœux. C'est là qu'en 1984, au soir du Jeudi-Saint, pour la troisième fois, il est terrassé. Il remet son âme, le samedi 14 juillet 1984, entre les mains de son Seigneur et de celle pour qui il avait une vénération, Notre-Dame. Il est enterré dans le caveau des dominicains de Rouen, au cimetière de Notre-Dame du Bon Secours.
Le Révérend Père de Chivré a toujours eu une vénération toute particulière et une confiance absolue en Notre-Dame. Dans les multiples épreuves, tant physiques que spirituelles, qui n'ont pas manqué de se présenter à lui tout au long de son séjour terrestre, il s'est tourné, avec humilité et foi, vers la Vierge Marie pour écouter les bonnes réponses à ses angoisses et ses inquiétudes. Il aimait tellement sa Mère du Ciel qu'il en parlait toujours dans ses sermons et ses conférences. C'est ainsi qu'il a laissé de très beaux textes rassemblés dans le livre "La Vierge Marie".
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