Il existe, juchée sur un rocher de l'Atlas, près de la "grotte d'Abdel-Kader", d'où le grand chef arabe assista à une déroute de ses troupes face aux soldats français en 1840, une Vierge devant laquelle le Père de Foucauld a prié et dont les bras forment un angle protecteur sur le lieu dit de Tib-Harine, ou Tibhirine (Les Jardins), Pas une goutte de sang n'a été versée dans ce faisceau durant la guerre d'Algérie et si, un jour, il y eut méprise, les balles n'ont atteint personne.
Claude Mouton, connu pour ses écrits sur l'Algérie française et sur le Sacré-Coeur, rend aujourd'hui hommage à "Lalla Myriam" et, ce faisant, nous réserve une surprise. Il le fait en témoin de l'unité franco-musulmane qui, en dépit d'un nationalisme minoritaire et sporadique, existait avant la Toussaint sanglante de 1954 et que le 13 mai 1958 - anniversaire du miracle de Fatima - pouvait encore sceller de sa grâce.
A travers son enfance, son adolescence, sa vie d'étudiant, son métier de journaliste, son engagement pour la préservation de sa province, que ce soit en civil ou sous le treillis des Unités Territoriales, l'auteur nous décrit d'expérience la montée des subversions et le mécanisme machiavélique qui provoqua l'abandon de l'Algérie.
Mais il semble que tout espoir ne soit pas perdu !
Couronnée d'étoiles, le pied posé sur le Croissant de lune, discrètement enceinte - oui, enceinte, ce qui est rare -, mais non pas crispée dans les douleurs de l'enfantement, comme si elle désirait atténuer les terreurs de l'Apocalypse qui menace désormais le monde, Notre-Dame de l'Atlas mûrit l'heure de son Fils.
Espérance ? .----. Le sous-titre du livre : " De l'Algérie Française à la recherche de l'unité perdue " exprime parfaitement que l'auteur a voulu, ici, évoquer ses années vécues en Algérie. Ni autobiographie, ni recueil de mémoires, ce volume est plutôt le témoignage d'un pied-noir et de sa famille avant et pendant la guerre d'Algérie.
C'est un témoignage dans lequel il décrit comment nous aurions pu garder l'Algérie si la république ne s'était opposée à l'Evangile ; comment nous aurions dû approfondir notre entente avec l'islam sous le regard de la Vierge Marie ; comment la franc-maçonnerie et le communisme, sous le képi d'un chef d'Etat se servirent du nationalisme et du fanatisme pour nous chasser d'Afrique ; comment les français d'Algérie tout autant que les métropolitains ont été trompés ; comment cette tragédie entrait dans un vaste plan d'ensemble visant à détruire toute structure chrétienne, inverser la morale, favoriser les puissants et les affairistes, briser l'idéal des jeunes et asservir l'humanité. Ce récit ne passe pas sous silence ni les erreurs de la grosse colonisation, ni la torture, ni le crime des partis politiques, ni les divisions du clergé, ni les antagonismes dans l'Armée, ni Pétain, ni De Gaulle, ni les provocations, ni le FLN, ni l'OAS, ni les trahisons...
Au total, c'est un témoignage d'espérance qui laisse sous-entendre qu'avec l'aide de Notre-Dame de l'Atlas, protectrice des chrétiens et des musulmans, et devant laquelle le Père de Foucauld a prié, un retour des français en Algérie n'est pas impossible. [ Numéro 65 - octobre 1985 de " L'appel des pins, bulletin trimestriel des Amis de Garabandal "directeur-gérant : Abbé Jehan de Bailliencourt " ]
L'appel des pins . - 05/02/2018
- ISBN : 0000066000006
- Titre : Notre Dame de l´Atlas - De l´Algérie française à la recherche de l´unité perdue
- Auteur : MOUTON (Claude)
- Editeur : Publications MC
- Nb Pages : 232
- Epaisseur : 19
- Largeur : 145
- Hauteur : 210
- Poids : 0.33Kg
Claude MOUTON-RAIMBAULT (1932 - )
Né le 12 mars 1932, à Mascara, département d'Oran, en Algérie.
A partir de l'âge de 7 ans, il a été transplanté à l'autre bout de l'Algérie, dans le petit bled de Sédrata, dans le Constantinois, où il a passé une partie de son enfance. Après des études au lycée de Bône, puis au lycée de Constantine et au petit séminaire de cette même ville, il devint clerc de notaire, puis journaliste à La Dépêche de Constantine. Il aurait voulu faire une carrière littéraire, mais les événements d'Algérie en décidèrent autrement. Pour défendre sa province natale, il adhère au M.P.13 de Robert Martel. Ce qui le conduit à la clandestinité, à la prison, enfin à la présentation du livre La Contrerévolution en Algérie, en 1972. Il avait déjà publié, aux Editions Saint Michel, le Conte d'un clandestin, livre épuisé depuis longtemps.
Cette même année 1972, date de la mort de Claire Ferchaud, le voit journaliste à Nantes, après avoir exercé à Pau. Son arrivée dans l'Ouest français le conduit à mener une longue enquête sur l'expiatrice de Loublande et sur ses messages relatifs au Drapeau du Sacré-Coeur et à la Messe Perpétuelle. En 25 ans, il publie cinq livres sur ce sujet. Mais il n'oublie pas sa province natale, avec Les Oranges de l'Exil (poèmes) et Notre-Dame de l'Atlas, où il consigne ses souvenirs. Parallèlement, il s'intéresse à la vie d'un jeune héros, Jean Collé et plaide la cause du Maréchal Pétain et du Général de Sonis.
L'assassinat des moines de l'Atlas, le 21 mai 1996, par les fanatiques islamistes provoque sous sa plume une série d'articles dans Lecture et Tradition, dont il est depuis des années l'un des plus fidèles rédacteurs. Pour lui, la France est en très grand danger, le gouvernement nous cache la vérité, mais, en même temps, il estime que cet assassinat a sonné l'heure mystérieuse d'une réflexion menant au renouveau. Cependant l'action est inséparable de la prière. C'est pourquoi, tout en souhaitant des mesures fermes vis-à-vis de l'immigration, il propose une croisade de prières pour la conversion des musulmans, comme l'avait demandé autrefois le Père de Foucauld.
Pour le Jubilé de l'an 2000, il lance gratuitement à cet effet une image de Notre-Dame d'Afrique avec la prière de Mgr Pavy, second évêque d'Alger en 1858.
Veuf, Claude Mouton signe ses ouvrages Claude Mouton-Raimbault depuis son remariage.
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