"Un Franc-maçon béatifié ?", tel est le titre d'un article en caractères gras, paru en encadré, dans le numéro spécial d'une revue luxueuse et à grand tirage.
"Nous verrions sans nulle peine cet ancien initié du Grand-Orient élevé au rang des bienheureux", déclare cyniquement une revue maçonnique.
Périodiquement, paraissent des études qui, sous le couvert du sérieux et de l'objectivité, visent à établir que le Général Gaston de Sonis, modèle du Soldat du Christ, avait en fait reçu, lorsqu'il était jeune sous-lieutenant à Saumur et à Castres, une initiation maçonnique consciente et importante, - contrairement à ce qu'ont rapporté ses principaux biographes, Mgr Baunard (1890) et le R. P. Bessières (1946), pour lesquels Sonis s'était laissé enrôler imprudemment dans une société qu'on lui avait présentée comme purement philantropique, avant de démissionner avec éclats quand il s'aperçut du piège où il était tombé. Même cette démission, intervenue lors d'un banquet maçonnique à Castres, est contestée.
Introduite à Rome en 1928 par Mgr Harscouët, alors Evêque de Chartres, et renforcée par le fait que le corps du pieux Général a été retrouvé intact, 42 ans après sa mort, lors d'une exhumation intervenue à Loigny en 1929, la cause de Gaston de Sonis dort toujours. Est-ce qu'un certain Mémoire, diffusé en 1952, d'une façon qui paraît bien curieuse, par un ecclésiastique du diocèse de Chartres, ne nuirait pas à cette cause ? En tout cas, la Franc-Maçonnerie se sert de son étude dans un but bien déterminé.
Ayant découvert ce Mémoire lors du centenaire de la mort du Général de Sonis (15 août 1887 - 15 août 1987), Claude Mouton l'a analysé très attentivement et le réfute ici, point par point, ainsi qu'un Appendice insinuant que la non-décomposition du corps de Sonis en 1929 n'était qu'apparente !
Puisse cette réfutation faire du bien !
Le chanoine Sevrin, en 1952, met en doute la démission du Général de Sonis d´une loge maçonnique ainsi que l´état de conservation de son corps 40 ans après sa mort. Claude Mouton mène l´enquête, et rassurons nous l´honneur du zélé Soldat du Christ est sauf.
A RECOMMANDER Dans son livre sur SONIS publié en 2012 Gérard Bedel nous dit: "L'affaire maçonnique est plus claire, bien que certains esprits charitables se soient donné pour mission d'embrouiller ce qui était clair : oui, le jeune Sonis fut franc-maçon! et il conseille :"Nous recommandons aux personnes intéressées par la question la lecture de Claude Mouton"
JEAN SAUMUR 49 - 18/06/2012
- ISBN : 0000066200000
- Titre : La franc-maçonnerie et le Général de Sonis. Réfutation d´un mémoire
- Auteur : MOUTON (Claude)
- Editeur : Publications MC
- Nb Pages : 160
- Epaisseur : 16
- Largeur : 155
- Hauteur : 230
- Poids : 0.26Kg
Claude MOUTON-RAIMBAULT (1932 - )
Né le 12 mars 1932, à Mascara, département d'Oran, en Algérie.
A partir de l'âge de 7 ans, il a été transplanté à l'autre bout de l'Algérie, dans le petit bled de Sédrata, dans le Constantinois, où il a passé une partie de son enfance. Après des études au lycée de Bône, puis au lycée de Constantine et au petit séminaire de cette même ville, il devint clerc de notaire, puis journaliste à La Dépêche de Constantine. Il aurait voulu faire une carrière littéraire, mais les événements d'Algérie en décidèrent autrement. Pour défendre sa province natale, il adhère au M.P.13 de Robert Martel. Ce qui le conduit à la clandestinité, à la prison, enfin à la présentation du livre La Contrerévolution en Algérie, en 1972. Il avait déjà publié, aux Editions Saint Michel, le Conte d'un clandestin, livre épuisé depuis longtemps.
Cette même année 1972, date de la mort de Claire Ferchaud, le voit journaliste à Nantes, après avoir exercé à Pau. Son arrivée dans l'Ouest français le conduit à mener une longue enquête sur l'expiatrice de Loublande et sur ses messages relatifs au Drapeau du Sacré-Coeur et à la Messe Perpétuelle. En 25 ans, il publie cinq livres sur ce sujet. Mais il n'oublie pas sa province natale, avec Les Oranges de l'Exil (poèmes) et Notre-Dame de l'Atlas, où il consigne ses souvenirs. Parallèlement, il s'intéresse à la vie d'un jeune héros, Jean Collé et plaide la cause du Maréchal Pétain et du Général de Sonis.
L'assassinat des moines de l'Atlas, le 21 mai 1996, par les fanatiques islamistes provoque sous sa plume une série d'articles dans Lecture et Tradition, dont il est depuis des années l'un des plus fidèles rédacteurs. Pour lui, la France est en très grand danger, le gouvernement nous cache la vérité, mais, en même temps, il estime que cet assassinat a sonné l'heure mystérieuse d'une réflexion menant au renouveau. Cependant l'action est inséparable de la prière. C'est pourquoi, tout en souhaitant des mesures fermes vis-à-vis de l'immigration, il propose une croisade de prières pour la conversion des musulmans, comme l'avait demandé autrefois le Père de Foucauld.
Pour le Jubilé de l'an 2000, il lance gratuitement à cet effet une image de Notre-Dame d'Afrique avec la prière de Mgr Pavy, second évêque d'Alger en 1858.
Veuf, Claude Mouton signe ses ouvrages Claude Mouton-Raimbault depuis son remariage.
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