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Le deuil des primevères (1989-1900)

Référence : 29307
1 avis
Date de parution : 27 septembre 1967
Auteur : JAMMES (Francis)
Collection : POESIE/GALLIMAR
EAN 13 : 9782070301447
Nb de pages : 168
7.50
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Description
Poèmes
TitreLe deuil des primevères (1989-1900)
Auteur JAMMES (Francis)
ÉditeurGALLIMARD (EDITIONS)
Date de parution27 septembre 1967
Nb de pages168
CollectionPOESIE/GALLIMAR
N° CollectionPOS 000023
EAN 139782070301447
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)8
Largeur (en mm)112
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.14
Les avis clients
Ami lecteur, écoutez l'auteur
5/5 Plaisir de Lire
.----. Le coeur du poète est blessé : son amie l'a quitté. "O douleur j'ai fini par te respecter, car je suis sûr que tu ne me quittera jamais : tu es belle à force d'être". Le "Deuil des Primevères", c'est le deuil du printemps, c'est la poésie de l'oiseau qui dit ses derniers vers au poète et qui, dans la froide tristesse de l'hiver, s'est arrêté de chanter ; sur le chemin du Paradis, il raconte aux ânes la détresse de son poète ; Jammes n'en dit certes rien mais le silence a entendu les balbutiements de l'oiseau . Mais oui, poète, les primevères refleuriront au printemps prochain et "jamais ne meurt pour nous l'oiselle que l'on aime puique revient toujours le Printemps avec elle." Dans le silence de sa désolation, Francis Jammes livre au lecteur le mystère de sa poésie . Ses dix-sept élégies sont aussi discrètes, aussi humbles qu'un cristal de givre, mais le givre tue les oiseaux et les fleurs et les arbres, et le poète souffre, seul, brisé par le gel de l'absence . Son coeur mortifié, il le confie à un petit oiseau, à une petite vieille . Avec eux, il médite sur son malheur, l'oiseau mort reposant dans sa main, la petite vieille cueillant des "bouquets de brouillard" pour la jeune fille nue de la forêt . Il se tourne vers Dieu et lui conjure sa prière pour aller au Paradis avec les ânes, sa prière pour aimer la douleur ou sa prière pour avouer son ignorance et bien d'autres encore . Ami lecteur, écouter l'auteur qui frappe à votre porte, méditez son mystère qui est celui des "pauvres aux pieds couverts de plaies" : "Mon Dieu, je suis pareil à la plus humble pierre ; Oh ! rendez-moi pareil aux moutons monotones." Si vous voulez lire Jammes, demandez à un oiseau de vous chanter ses vers . Jammes, c'est le lutrin des élus qui chantent la beauté de Dieu et de sa création ; les oiseaux du Paradis tournent les pages du grand livre, et les ânes chaotiques battent la mesure . Aux portes du Paradis, il a laissé sa douleur et les primevères ont reverdi sous les pieds de ceux qui "dans l'humble église blanche vont répandre l'aveu modeste et pur de leur simple ignorance." Francis Jammes parle à tous les âges, mais on ne l'écoute que dans le silence d'une fleur qui a ouvert sa porte au printemps qui passait par là. [ " Plaisir de Lire " , numéro 41 , Noel 1977 ]