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Notre regard qui manque à la lumière

Référence : 29798
5 avis
Date de parution : 1 juin 1975
Auteur : THIBON (Gustave)
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213002965
Nb de pages : 256
19.00
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Description
"La voix solitaire qui sait réveiller dans l'homme le Dieu endormi", telle est la voix que ce livre nous fait entendre. Ce Dieu en nous parfois s'éveille, il se cherche et nous le cherchons, il nous aime et nous l'aimons, mais nous ne le savons guère. Nous sommes aveuglés par des apparences éblouissantes, divertis par des attraits tangibles, mais restons toujours assoiffés d'amour et de vérité. "En réalité, tout le monde cherche Dieu puisque tout le monde demande à la terre ce que la terre ne peut pas donner, tout le monde cherche Dieu puisque tout le monde cherche l'impossible."
Cette voix éclate en formules fulgurantes qui débusquent erreurs et hypocrisies, qui projettent la lumière jusqu'au fond de nous-mêmes. Comme l'éclair, en effet, elle terrasse, illumine et féconde. Elle invite à un dialogue pathétique avec soi, avec les autres, avec le Dieu caché. Nulle part peut-être le solitaire de Saint-Marcel-d'Ardèche n'a condensé autant de force explosive que dans ce livre. Comme l'aiguille d'or de l'acupuncteur, sa critique pénètre jusqu'au nerf qui provoquera le sursaut salutaire. 
Gustave Thibon est un autodidacte qui s'est formé par le travail de la terre, par la lecture personnelle, par la méditation, par le contact et la parole. Il a mené de concert la vie dans sa ferme, auprès des champs, des arbres, des bêtes, et la découverte de la société, de la science, de la philosophie, de la théologie, de la mystique.
Les nombreux essais qu'il a publiés révèlent, non point un professeur, ni un simple observateur et analyste des mœurs et des passions humaines, si aigu fût-il, mais un homme engagé dans une bataille spirituelle, dont l'issue n'est pas moindre que la destinée divine des hommes. Son œuvre lui a valu, en 1964, le grand prix de littérature de l'Académie française
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TitreNotre regard qui manque à la lumière
Auteur THIBON (Gustave)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution1 juin 1975
Nb de pages256
CollectionLITT.GENE.
EAN 139782213002965
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)216
Poids (en Kg)0.32
Biographie
Critique du libraire
Méditations simples et pleines de bon sens sur les erreurs du "regard" que notre temps pose sur la vie .
Les avis clients
Un de nos moralistes les plus lumineux !
5/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. Et à tous ceux qui s'en vont clamant et dénonçant partout l'"aliénation" de l'homme, il dit tranquillement : " L'homme a besoin d'une patrie, mais il a horreur des frontières. Dieu seul lui offre une patrie sans frontière : la synthèse paradoxale de l'enracinement et de la liberté". Ou encore : "La liberté, les saints se hâtent de la confier à Dieu pour ne pas se la laisser dérober par les idole." Il faudrait tout citer de ce livre d'un de nos moralistes les plus lumineux qui a " le privilège de pouvoir unir dans le même élan l'anticonformisme et le bon sens." POUR QUI CE LIVRE ? : Pour tous à partir de 15 ou 16 ans. [Numéro XVI - grandes vacances 1971 ]
Impression d'une évidence !
5/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. Chacun des chapitres, des paragraphes est une méditation. Ce point de départ est un mot, un adage, une idée reçue : "Liberté". "Raide comme la justice". "Le monde sensible n'est qu'apparence". "Faire de nécessité vertu", ou bien deux termes opposés : "orgueil et modestie". "Le refuge et la prison". "L'égoïsme et la haine". "La loi et l'amour"... Sur ces mots, ces adages, Thibon jette son regard pénétrant et ces mots, ces adages rebattus prennent une vie nouvelle, deviennent comme ces pierres à facettes dont un rayon lumineux suscite tout à coup les feux. Et le lecteur fasciné s'étonne et s'attarde à ces jeux de lumière insoupçonnés. Ce que Thibon dit est si simple que le lecteur a l'impression d'une évidence. Rien de moins élaboré que cette pensée et c'est ce qui la rend si pénétrante. Notre époque, Thibon l'observe sans complaisance, mais avec une calme lucidité "Jamais encore l'homme ne s'était senti aussi mal à l'aise dans ses limites : comme il a désintégré les atomes, il a fait éclater en lui toutes les dimensions de l'humain ; il s'est tellement vidé de son équilibre naturel et de ses assurances terrestres, qu'il ne peut plus être retenu sur la pente du néant que par le contrepoids de l'absolu" et plus loin "La sagesse remplacée par l'instruction, la pensée par l'idéologie, l'information par la propagande, la gloire par la publicité, les mœurs par les modes"... "L'oubli du passé stérilisant l'avenir, la disparition de la pudeur et du sentiment du sacré, tous ces phénomènes d'érosion spirituelle alliés à l'orgueil prométhéen de nos conquêtes matérielles". A l'homme moderne, pitoyable Prométhée, il donne le secret de sa propre sagesse : "Si nous savions nous incliner plus simplement vers la terre et partager l'innocence des arbres et des oiseaux nous retrouverions le ciel dans ce miroir. Car la création à l'état pur reflète le Créateur". ( suite ... )
Ils le verront partout puisqu'il est partout !
5/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. Dans l'étude qu'il lui a consacrée ( G. Thibon témoin de la lumière Beauchesne - 225 pages ), Christian Chabanis, nous cite cette parole de Thibon : " Je ne crois qu'aux paroles qui sont des aliments ". Cette parole s'applique excellemment à ce que G. Thibon écrit. Son livre " Notre regard qui manque à la lumière " n'est pas à lire d'une seule traite ; il est à méditer, à lire, à relire, car chaque phrase est une source de réflexion. Dans son préambule Thibon dit lui-même : "Si j'ambitionnais une maîtrise, ce serait plutôt celle qui consiste à faire penser" . Disons que dans cet ouvrage, comme dans les précédents il atteint son but. Passionnément attaché à sa terre, enraciné dans le réel, G. Thibon nous rappelle cette parole de Catherine de Sienne répondant à quelqu'un qui se plaignait d'être écrasé par les tâches temporelles : "c'est nous qui les rendons temporelles, car tout procède de la bonté divine" et il ajoute cette phrase qui a donné son titre au présent ouvrage : "En fait, le conflit entre la terre et le ciel n'existe qu'au niveau de notre aveuglement : ce n'est pas la lumière qui manque à notre regard, c'est notre regard qui manque à la lumière. Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu. Et ils le verront partout puisqu'il est partout ." ( suite ... )
Ce livre nous rapprochera de Dieu
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Pour bien comprendre Thibon, il faut faire comme lui devant tout ce qu'il voit : contempler, percer le voile, s'élever au-dessus de l'horizon. Il en est ainsi des grandes œuvres. Elles appellent la méditation, l'effort. Comme les grands mystiques auxquels il fait souvent appel, il nous invite à tout quitter de nous-même, pour traverser la nuit et prendre de l'altitude. Si nous voulons bien écouter cet appel, y correspondre, saisir humblement la main qui nous est tendue, cette ascension ne nous sera pas refusée et ce livre nous rapprochera de Dieu. (numéro 1, octobre 1970 ).
Ouvrir les yeux
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. On retrouve en cet ouvrage le chemin de pensée suivi par l'auteur dès ses premiers essais : DIAGNOSTICS (1940), L'ECHELLE DE JACOB (1942), RETOUR AU REEL (1940). Chemin de terrien, qui garde les pieds sur le sol dont il connaît le roc, les fondrières ou la boue ; qui ne perd pas de vue la ligne d'horizon, même à travers les brouillards ; et qui, dans la nuit noire, cherche encore l'étoile conductrice. Partir des réalités terrestres, n'en renier aucune, mais les remettre à leur place, dans l'ordre de la création ; et au-delà des choses sensibles, tangibles et temporelles, tendre à l'autre réalité, la seule qui soit "l'être " véritable et que l'homme cherche à travers sa vie, au-delà de sa mort. Les contingences humaines conduisent à Dieu, pourvu qu'on sache les considérer pour le peu qu'elles sont et pour le "tout" qu'elles annoncent. Gustave Thibon se défend d'apporter une recette nouvelle pour faire son salut ou tout au moins pour en trouver le chemin. "Il suffit d'ouvrir les yeux jusqu'à l'âme et de se laisser pénétrer par l'évidence ". ( numéro 1, octobre 1970 ).