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L´Eglise et le ralliement - Histoire d´une crise 1892-2000

Référence : 29827
1 avis
Date de parution : 1 août 2016
EAN 13 : 9782367250854
Nb de pages : 476
19.00
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Description
L'Eglise connait aujourd'hui une crise sans précédent car ceux qui s'en prennent à sa théologie traditionnelle ne sont pas à l'extérieur, mais à l'intérieur. Ils tiennent tous les postes de commande. Comment cela leur a été possible ? Le phénomène est ancien. Ce livre s'efforce d'en expliquer le cheminement en remontant à Léon XIII qui, en conseillant le ralliement en 1892, permit la première victoire significative de tous ceux qui voulaient épouser leur siècle. Ce conseil, largement suivi par les catholiques français, se tranforma en injonction avec la condamnation de l'Action Française, en 1926. La voie était ouverte à la disqualification du néo-thomisme, et à l'invasion, dans l'Eglise, du blondelisme et de la théologie du père du Lubac. Cela conduisit à la confusion entre nature et surnature avec toutes les conséquences que cela comporte, à tel point que Vatican II, qui fit sienne cette théologie, entraina une véritable révolution dans l'Eglise. C'est cette histoire du dogme du ralliement avec ses avancées et ses reculs, car rien n'est simple ni linéaire, que Philippe Prévost décrit dans ce livre.
Philippe Prévost, docteur ès-lettres et licencié en droit, a aussi publié : "Autopsie d'une crise politico-religieuse, la condamnation de l'Action française 1926-1939", "La France et l'origine de la tragédie palestinienne, 1914-1922" (traduit en arabe).
TitreL´Eglise et le ralliement - Histoire d´une crise 1892-2000
Auteur PREVOST (Philippe)
ÉditeurKONTRE KULTURE (EDITIONS)
Date de parution1 août 2016
Nb de pages476
EAN 139782367250854
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.70
Biographie
Philippe PREVOST
Philippe PREVOST Après une licence en droit, à 47 ans, Philippe Prévost a fait des études d'histoire (licence, maîtrise et doctorat). Depuis sa retraite il a publié un certain nombre de livres en fonction de trois axes principaux : la condamnation de l'Action Française, il a démontré que cette scandaleuse affaire était purement politique, la crise de l'Eglise avec l'histoire de ralliement et l'origine de la tragédie palestinienne qui est la cause essentielle des problèmes que se posent actuellement au Proche-Orient. Voir plus
Critique du libraire
Philippe Prévost retrace avec clarté le cheminement qui a conduit, depuis 1892 (date de l'appel de Léon XIII en faveur du ralliement en France) l'Eglise à épouser le siècle, puis de compromission en atermoiement, à rejeter les bases de la doctrine et de la liturgie antérieures.
"Monsieur Philippe Prévost nous raconte cette histoire dans un style facile à lire, mais très référencé, très démonstratif, et bourré d'enseignements, voire de découvertes de bien des choses ignorées (...) L'Eglise et le Ralliement de Philippe Prévost est un livre qui fera date dans l'étude des origines de la révolution actuelle dans l'Eglise, par laquelle notre Mère est occultée. Un livre à lire, à méditer, et à diffuser." Adrien Loubier, Sous la Bannière n° 99 (janvier 2002).  


Le lent et continu déclin de l'Église n'est pas la conséquence d'attaques extérieures contre lesquelles elle pourrait se défendre, comme elle l'a toujours fait. Le constat est bien plus grave : l'Église est rongée de l'intérieur et sa chute, commencée il y a plus d'un siècle, a été précipitée par trois causes que l'on peut identifier. La « doctrine du ralliement » est née en 1892, lorsque Léon XIII demanda aux catholiques, qui dans leur grande majorité étaient monarchistes, de devenir républicains, pour des raisons électoralistes qu'il pensait favorables à l'institution. Mais l'enfer étant pavé de bonnes intentions, cette politique aboutit à la loi de 1905 séparant l'Église et l'État avec les suites que l'on connaît. Car la République n'était pas neutre, elle était laïque - on pourrait dire laïciste -, naturaliste, maçonnique et anti-catholique. 

Pour des raisons similaires, le pape Pie XI condamna l'Action française en 1926. Cette condamnation d'un mouvement fédérant de nombreux catholiques préoccupés par les questions politiques permit l'essor de l'Action catholique, ensemble de mouvements créés par l'Église en direction de diverses catégories de la société - la JOC, Jeunesse ouvrière chrétienne, en est un des exemples les plus connus -, portés principalement par des laïcs et s'orientant rapidement à gauche de l'échiquier politique. 

Le concile Vatican II acheva le déclin de l'Église. Convoqué entre 1962 et 1965 par le pape Jean XXIII dans le but affiché de procéder à son aggiornamento - littéralement sa mise à jour -, il consomma en réalité sa soumission aux vainqueurs idéologiques de la guerre, c'est-à-dire aux hérésies apparues entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle : modernisme, américanisme, œcuménisme. 

Ce sont ces trois phases - et les liens qui les unissent - qu'analyse ici l'auteur pour nous faire comprendre quel mal décime l'Église. Car ce n'est pas en épousant toujours plus le siècle, comme certains le préconisent, qu'elle se relèvera : elle doit au contraire s'élever au-dessus de lui, au risque de mourir.
Les avis clients
APOSTASIER?
5/5 JEAN SAUMUR 49
Quoi de mieux que de citer l'auteur lui même dans son entretien publié par le numéro 7 (novembre 2011) de LECTURE ET TRADITION. "Exiger des catholiques qu'ils se rallient à une république maçonnique, naturaliste, antichrétienne dans son principe même, c'était à terme les conduire à apostasier. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé avec la démocratie prétendue chrètienne. Expliquez-moi, en effet, comment on peut rester fidèle à la loi du Christ tout en obéissant à la loi factice du nombre? "