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Histoire de l´émigration 1789-1814

Référence : 31475
5 avis
Date de parution : 1 juin 2006
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262014032
Nb de pages : 646
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Description
L'émigration n'a pas été un mouvement d'humeur ou de révolte, mais une nécessité souvent vitale. Effrayée par un bouleversement dont elle n'avait pas prévu les conséquences, la noblesse a représenté la fraction la plus célèbre de l'émigration, mais il ne faut pas oublier que l'ont accompagnée en exil nombre d'ecclésiastiques, de membres du Tiers-Etat et de paysans. Dépouillés de leurs biens, persécutés par leur foi, menacés dans leur existence même, ces gens ne sont le plus souvent partis qu'à contrecoeur, pleurant le pays qu'ils fuyaient et pleins de défiance à l'égard de celui qui les accueillait. Sans négliger l'histoire politque du mouvement, Ghislain de Diesbach s'est attaché à la description de ces petites communautés françaises dispersées à travers l'Europe et les Etats-Unis. De Bruxelles à Coblence, de Naples à Pétersbourg, de Lisbonne à Philadelphie, on peut suivre les émigrés dans leurs voyages, leurs tribulations et les aventures d'une vie quotidienne au cours de laquelle il leur fallut adopter, à leur manière, la devise honnie : Liberté d'opinion, Egalité dans la misère et Fraternité dans l'entraide. Ghislain de Diesbach a puisé dans une masse considérable de Souvenirs, Mémoires, Lettres ou Journaux intimes et, en offrant au lecteur une somme de recherches et d'érudition jamais pesante, il restitue avec bonheur l'atmosphère particulière d'une société bien différente dans sa réalité journalière de ce qu'en ont écrit maints historiens, qui l'ont condamnée sans vouloir l'entendre. 
Né au Havre en 1931, Ghislain de Diesbach a débuté dans les Lettres en 1960 par un recueil de nouvelles, Iphigénie en Thuringe, puis il s'est consacré presque exclusivement à l'Histoire. Après Service de France, évocation d'une tradition militaire de Louis XI au 10 août 1792, il a écrit une réhabilitation de Necker et connu de grands succès avec ses biographies de Madame de Staël, La Princesse Bibesco, Proust et Chateaubriand.
TitreHistoire de l´émigration 1789-1814
Auteur DIESBACH (Ghislain de)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution1 juin 2006
Nb de pages646
EAN 139782262014032
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)51
Largeur (en mm)147
Hauteur (en mm)231
Poids (en Kg)0.72
Critique du libraire
Un grand classique relatant l'histoire d'une tragédie au cours de laquelle 300.000 personnes furent contraintes de quitter la France révolutionnaire. Edition revue, corrigée et augmentée.
Les avis clients
Prix du Nouveau Cercle .
5/5 Lectures Françaises / 1976 .
.----. Le Prix du Nouveau Cercle a été décerné à M. Ghislain de Diesbach pour son très remarquable ouvrage " HISTOIRE DE L'EMIGRATION, 1789-1814 " ( Grasset ) dont nous recommandons la lecture à nos amis. Un prochain article rendra compte de ce livre qui devrait être dans toutes les bibliothèques. ( numéro 226 - février 1976 ).
Controverses, les biens, plan religieux.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Il est impossible de suivre toutes les controverses dans le détail. Les hommes ont toujours été ingénieux à se trouver des raisons de se juger meilleurs que les autres. Danton, qui avait oublié les massacres de Septembre, disait qu'on n'emporte pas la Patrie à la semelle de ses souliers. Les émigrés ne voulaient pas renoncer aux traditions. qui les départagera? ----....---...--..-. N'oublions pas que les biens des émigrés furent en grand nombre déclarés "nationaux" vendus à vil prix, payés en assignats sans valeur. Ceux qui avaient fait une telle acquisition à bon marché, lorsqu'ils affichaient un attachement indéfectible aux principes de 89 étaient d'une sincérité évidente, puisqu'ils suivaient leur intérêt. ----....---...--..-. Mais n'oublions pas non plus ceux -- moins nombreux hélas ! -- qui, après le retour des émigrés, rendirent volontairement à leurs légitimes propriétaires les biens qu'ils avaient achetés pour les sauver. ----....---...--..-. Sur le plan religieux, l'émigration eut au moins un effet important : les Anglais accueillirent les prêtres français avec une parfaite correction. La dignité du clergé catholique fit tomber bien des préjugés et des incompréhensions. ( numéro 9, juillet 1976 ).
Effectifs.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Une autre cause très importante de l'émigration fut la constitution civile du clergé. Beaucoup de prêtres refusant le serment schismatique furent déportés.----....---...--..-. Il est difficile d'évaluer les effectifs de l'émigration. En 1799 l'autorité républicaine en France estimait que les émigrés comptaient 145000 personnes. Une liste nominative (fourmillant d'erreurs) avait été établie. Bonaparte, premier Consul, opéra de nombreuses radiations. La majorité des émigrés revint en France à partir de 1800. Les cas où Napoléon se montra flatté de voir la noblesse se rallier à lui ont été assez nombreux. ( suite...).
Accueil.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. L'accueil a varié. L'Angleterre s'est montrée pitoyable, a organisé des secours, que l'autorité publique a encouragés et soutenus.Beaucoup de Français ont pu se créer une profession. En Russie, Catherine II a donné des emplois aux émigrés, dont certains ont fait une belle carrière, comme le duc de Richelieu, créateur d'Odessa. En Prusse également, le roi Frédéric-Guillaume, neveu du grand Frédéric, a bien traité les Français. Mais son successeur fut moins bienveillant. Dans d'autres principautés, ou en Hollande, l'accueil fut mélangé et souvent mauvais, en Italie mélangé aussi, en Espagne et Portugal exécrable, en Suisse souvent excellent. Il est impossible de donner une idée générale exacte. ( suite... ).
Premiers émigrés.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Livre très vivant, très intéressant, d'une lecture facile et agréable. Solidement documenté (16 pages de bibliographie), l'essentiel est constitué par les récits des émigrés eux-mêmes. Leurs aventures ont été souvent lamentables. En tous cas les épreuves ont été supportées, en général, avec courage et dignité.----....---...--..-. Les premiers émigrés sont partis, sur les traces des frères de Louis XVI, offensés et inquiets, persuadés que la crise durerait peu, et que l'Ancien Régime se trouverait, de lui-même, rétabli. On peut discuter sans fin sur l'habileté de la conduite de Louis XVI et sur l'opportunité des démarches de ses frères. C'est trop facile après coup. Puis à mesure que le régime révolutionnaire s'aggrave, ce ne sont plus seulement les tracasseries, les visites domiciliaires que les émigrés fuient : ils veulent sauver leur vie. Isolés, dispersés, bientôt sans ressources, ignorant la langue du pays de refuge ; que devenir? ( suite... ).