Rôle de la femme Dans la FEMME ETERNELLE était posé le principe. Le rôle confié à la femme : elle est la douceur et elle est l'amour. Elle dispose de ce chef d'une force qui dépasse, en un sens, celle de l'homme. Elle est Eve ou elle est Marie, car ce pouvoir qui est le sien peut s'exercer pour le mal comme pour le bien. L'Eglise elle-même est symbolisée par une femme : elle est l'épouse de Jésus-Christ, et la mission du Christ jusqu'à la fin des temps sera représentée par cet aspect de souveraine et pénétrante douceur".( NUMERO 9 JUILLET/AOUT 1954 ).
Revue des cercles d'études d'Angers - 13/10/2012
Hommes pressés s'abstenir ! .----. Hommes pressés et futiles s’abstenir… L’ouvrage de Gertrud von Le Fort se lit un crayon à la main dans le recueillement et le silence que semblent exiger la nature, l’ampleur et l’ambition du sujet. .----. .********. .----. Paru en 1935, ce livre reçut le commentaire élogieux d’Édith Stein (future sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix) : « Tout ce qui a été écrit d’autre depuis des décennies sur la femme est maintenant devenu inutile et superflu ».
Les réflexions sur la femme Vierge, épouse et mère sont d’une rare densité et hauteur spirituelle. Citons quelques passages : « La virginité dispose donc particulièrement à l’action, et libère en vue de l’action. » « Le génie féminin ne se découvre véritablement que dans le domaine religieux. » « La femme qui fait don de soi à l’homme, qu’importe sous quelle forme elle le fasse, lui apporte ainsi en dot la moitié du monde. » « L’homme créateur, qui n’honore plus Dieu, n’annonce plus que lui-même. » Etc.
Sans oublier l’opportun rappel de Richard Wagner : « Qui n’honore pas son passé, n’a pas d’avenir. » À ranger soigneusement à côté du précieux ouvrage du cardinal Mindszenty " La mère, miroir de Dieu ". [ Yves Amossé dans " Renaissance Catholique " ( 13 rue de la Paix - 92130 - Issy les Moulineaux ) numéro 102 ; mai-juin 2008 ]
Renaissance Catholique . - 06/02/2015
La femme aujourd'hui Toute femme devrait lire ce livre qui lui (re)donnera la ligne droite de son existence ! Dommage que cette édition soit quelque peu bâclée...
Montserrat - 21/10/2017
Essai théologique et littéraire. .----. Gertrud von Le Fort (1876-1971) n’est guère connue en France, et c’est bien injuste puisque celle que l’on surnomme « la Marie-Noël allemande » est à l’origine du Dialogue des Carmélites. Combien savent encore que la célèbre œuvre de Bernanos n’est en fait que l’adaptation cinématographique de La dernière à l’échafaud de Gertrud von Le Fort ? Un récit tiré de l’histoire des carmélites de Compiègne à laquelle l’auteur imagina – en s’inspirant de son propre patronyme –, d’ajouter le personnage fictif de Blanche de La Force. Difficile jusqu’à présent de trouver du Gertrud von Le Fort ailleurs qu’au fond d’un bac de bouquiniste. Les éditions Via Romana nous donnent donc une occasion unique de découvrir ou faire découvrir cet auteur grâce à deux rééditions : le roman L’enfant étranger, et La femme éternelle, essai théologique et littéraire. (...)
Quant à l’essai philosophique La femme éternelle, Gertrud von Le Fort vient nous y livrer en clair ce que l’on devine en filigrane tout le long de son œuvre romanesque: si l’homme détient la puissance apparente, c’est la femme, cachée sous le voile, qui est la plus forte… et elle n’est vraiment femme que lorsqu’elle est offerte: « Partout où il y a don de soi, on voit rayonner le mystère de la femme éternelle ». [ Monde et vie, n° 796, 7 juin 2008 ]
Monde et vie - 07/02/2019