Saint Pie X, dans l'encyclique Pascendi, avait profondément analysé le Modernisme, cette nouvelle "hérésie à mille têtes" (car elle s'attaque à toutes les vérités de notre sainte Religion) qui jetait alors, subrepticement, ses premiers venins ; elle rentra sous terre mais pour mieux s'enraciner. Au moment propice, profitant du libéralisme de la société d'après la guerre mondiale, de la disparition du Pasteur angélique et de l'avènement d'un pape débonnaire, peu perspicace et très libéral, les ennemis de l'Eglise, infiltrés dans son sein jusqu'aux plus hautes charges, réapparurent et jetèrent le masque pour détruire les bases doctrinales et spirituelles du catholicisme ; ils le firent d'abord à pas feutrés et puis finalement effrontément. Rappelons-nous que le Modernisme est un mensonge en lui-même, un mensonge cynique. Il trompe pour tromper (et beaucoup de prêtres qui croient "obéir" et adoptent avec zèle les nouvelles formes liturgiques ou pastorales sont les premiers abusés). A la Foi, fides, il substitue une autre foi, humaine ; il est donc perfide, il trahit la Foi (per-fide). Saint Pie X l'a longuement et clairement démontré : son but est de détruire l'Eglise ; il est l'ennemi de l'Eglise par l'intérieur et par des méthodes aussi cynique que son dessein. Les mensonges de cette Nouvelle Religion sont ici exposés, sur tous les plans, à tous les degrés, dans tous les domaines : Jésus trahi par les siens. On y verra que l'enseignement doctrinal et moral, la liturgie, la pastorale, tout est corrompu ; et cette corruption vient surtout de la trahison des Evêques, des clercs et des mensonges colportés, avec l'intelligence du mal, par toute la presse dite catholique. Ce volume est, en quelque sorte, la preuve de la forfaiture.
Dénonciation des mensonges et des reniements de la nouvelle religion.
- ISBN : 9782851900708
- Titre : En attendant la fin T2 - Jésus trahi par les siens
- Auteur : COACHE (Abbé Louis)
- Editeur : CHIRE (EDITIONS DE)
- Nb Pages : 312
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 16
- Largeur : 140
- Hauteur : 210
- Poids : 0.37Kg
Abbé Louis COACHE (1920-1994)
L'abbé Louis Coache (1920-1994) est une figure du combat de la Tradition en France. Il fut curé de Montjavoult (Oise) mais, étant ardemment opposé aux réformes modernistes liées au concile Vatican II, son évêque le destitua en 1969. Il fonde alors la revue Le Combat de la foi, se rapproche de Mgr Lefebvre et participe à la prise de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet en 1977. Initiateur de nombreux pèlerinages, il est également fondateur d'un couvent des Petites Soeurs de saint François d'Assise, dont sa propre soeur, Mère Thérèse-Marie Coache, devint la supérieure. C'est lui qui légua à la Fraternité Saint-Pie X la maison du Moulin du Pin et la Maison Lacordaire à Flavigny (aujourd'hui devenue un séminaire). (texte repris sur La Porte Latine)
Ce poème est le cri du coeur d'un prêtre catholique en pleine crise de l'Eglise.
Et le merle chantait près de la bergerie
Joie au soleil d'un jour, d'un jour sans lendemain
Exaltant son bonheur, loin de l'homme inhumain..
Et chaque fleur s'ouvrait, belle, et sans crânerie..
Vallon du souvenir.. émouvante caresse
Silence lumineux.. que l'angoisse étreignait,
Où l'on a vu sombrer l'astre qui s'éteignait,
Sentant monter en soi l'implacable détresse..
Sans pouvoir arrêter cette marche accablante,
Cette course du mal, régnant sur l'univers,
Ne laissant nul répit au seuil de nos hivers,
Je désirais le Ciel, ô terre délirante..
Dès l'éveil du printemps se dérobait l'aurore
Près des bourgeons hâtifs s'érigeait un linceul
L'oiseau n'a plus chanté : neige et nature en deuil,
La gelée a rompu des fleurs prêtes d'éclore..
Présage d'avenir, cher moineau qui tremblote !
Ayant froid, ayant faim.. ton nid reste un tombeau !
Nous cherchons, comme toi, l'été d'hier trop beau !
Mais l'ange noir persiste.. et mon âme sanglote !
YAWHE, rendez-nous la vibrante allégresse !
Donnez à vos enfants cette foi de jadis
Procurant un reflet d'éternel paradis,
L'Eglise veut revivre.. et bannir la tristesse.
[ Abbé Louis Coache ; Flavigny, Maison Lacordaire, 19 mars 1975 ; Source : La Blanche Hermine n°123 repris par : https://laportelatine.org/ le 4 novembre 2021 ]
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