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Le dossier du cardinal Stepinac

Référence : 39923
5 avis
Date de parution : 1 décembre 1958
EAN 13 : 9782723311724
Nb de pages : 288
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Description
Sommaire :
I. Politique religieuse des deux Yougoslavies
Cadre historique et géographique de la Yougoslavie
Situation religieuse dans la Yougoslavie monarchiste
Situation religieuse dans la Yougoslavie communiste
Conclusion
II. Documents
Memorandum de son Exc. Dr. A. Bauer, du 25 mai 1935
La lutte contre le catholicisme, par E. Pezt et H. Simondet
Lettre pastorale des évêques de Yougoslavie, du 20 septembre 1945
Lettre pastorale de Mgr Salis-Seevis
Déclaration de Mgr Stepinac devant le tribunal de Zagreb
Plaidoirie de M. Politeo
Plaidoirie de M. Katicic
La condamnation de Mgr Stepinac, Etudes de décembre 1946
Texte intégral de la Civilta Cattolica, du 21 juin 1957
Le cas Stepinac, d'après l'Osservatore Romano de décembre 1951
Après la libération de Mgr Stepinac, Osservatore Romano du 8 décembre 1951
Liberté religieuse en Yougoslavie, Civilita Cattolica du 7 juin 1952
Lettre-memorandum des évêques au Maréchal Tito, 25 septembre 1952
Lettre des évêques à leur clergé, 26 septembre 1952
Livre Blanc du Saint-Siège, 15 décembre 1952
Mémoire des évêques sur la persécution religieuse, 1er octobre 1953
Deuils et ruines de l'Eglise du Silence
Livre Rouge sur les Associations ecclésiastiques
Appendices
Stepinac, héros spirituel, par Ivan Mestrovic
Témoignages
L'affaire Ribard
Le cardinal Stepinac n'a pas participé au Conclave 
TitreLe dossier du cardinal Stepinac
Auteur DRAGOUN (R.P Théodore)
ÉditeurNOUVELLES EDITIONS LATINES (NEL EDITIONS)
Date de parution1 décembre 1958
Nb de pages288
EAN 139782723311724
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.31
Critique du libraire
La persécution subie par le cardinal Stepinac (1898-1960), arrêté, jugé et condamné en 1946 par les communistes. Il est resté en captivité pendant 14 ans, jusqu´à sa mort. Préface de Mgr Rupp évêque auxiliaire de Paris.
Pages non coupées.
Les avis clients
Croatie : le chemin de croix du cardinal Stepinac
5/5 https://fr.aleteia.org/
.----. Primat de l’Église de Croatie, toujours opposé aux paganismes totalitaires, le cardinal Stepinac a été martyrisé par le régime communiste de Tito jusqu’à sa mort en 1960. Il fut béatifié par Jean Paul II en 1998. Le 25 mars 1941, un pacte forcé liait à l’Allemagne nazie la « Yougoslavie » artificielle du Traité de Versailles. Mgr Stepinac, archevêque de Zagreb, mettait en garde contre le paganisme hitlérien : à ses yeux, il « ne fallait pas attendre une Croatie libre d’une Allemagne athée ». Jeune officier, Aloïs Stepinac est prisonnier de guerre en 1918. Après des études à Rome, docteur en théologie et en philosophie, président de la Caritas croate, secrétaire de l’archevêque de Zagreb, il en devient le coadjuteur à l’âge de 36 ans, après trois ans de sacerdoce. Responsable de l’Action catholique, il la définit ainsi : « Ni à droite, ni à gauche, mais seulement dans le chemin du Christ. » Selon lui, « aux pauvres on doit la même estime qu’aux riches, car l’inhumanité commence si on oublie qu’un homme vaut un autre homme ». Il dénonce l’avortement, une « peste blanche ». Liberté de conscience Victimes de discriminations et de meurtres, les catholiques de Croatie cherchent à se préserver d’une hégémonie serbe au sein de l’État yougoslave de 1920. En 1941, un « État croate indépendant » est proclamé par le dirigeant ultranationaliste « oustachi » Ante Pavelic. C’est aussi le 1.300e anniversaire de la Croatie catholique. Cependant, Stepinac défend la liberté de conscience : le 30 avril, quand le nouveau gouvernement veut contraindre les orthodoxes à se faire catholiques, il récuse ce choix politique. Sous l’Occupation nazie, outre les combats contre les Allemands, une terrible guerre civile éclate entre Serbes et Croates. De 1942 à 44, Mgr Stepinac sauve de la famine 6.717 enfants, la plupart de parents orthodoxes ou de parents “partisans” des maquis pro-communistes de Tito… Il héberge des juifs et protège des centaines de Serbes. Contre les violences raciales ou sociales Le 25 octobre 1942, il condamne en chaire le racisme hitlérien, disant qu’on « ne peut pas exterminer les tziganes ou les juifs parce qu’on les considère de race inférieure ». Il souligne que l’Église « condamne toute injustice et toute violence commise au nom des théories de race, de classe ou de nationalité ». Après l’extension à la Croatie de la loi nazie contre les juifs, il déclare le 14 mars 1943 à la cathédrale de Zagreb que « chacun, sans égard à la race ou à la nation, porte en lui le cachet de Dieu Créateur et a ses droits propres qu’on ne doit pas lui prendre par la force ». Le 31 octobre, il appelle à « respecter les droits à la vie, à la propriété et à la dignité humaine ». Et il évoque la perspective d’un « châtiment mérité par tous ceux qui méprisent l’Évangile du Christ ». En mai 1943, il apporte à Rome des documents sur les crimes commis en Croatie par les nazis. Dès 1940, il dénonçait le communisme athée en disant que « la vie sans Dieu c’est l’enfer ». En 1943, il ajoute que « le monde n’est pas le fait du hasard, car le hasard est le dieu des fous » … Début 1945, Mgr Stepinac parvient à dissuader les officiers allemands en retraite de faire sauter les sous-sols de Zagreb. Mais dès la mi-mai, après l’installation du gouvernement communiste de Tito, il est arrêté par surprise et emprisonné plusieurs jours. La violente persécution antireligieuse des « tribunaux populaires » a commencé. Dès septembre 1945, l’épiscopat constate la mort par exécution sommaire de 243 prêtres, de 19 séminaristes, de trois frères convers et de quatre religieuses. 169 autres prêtres sont emprisonnés, et 89 ont disparu… Les séminaires seront fermés, et les journaux catholiques supprimés faute de papier. Condamné à seize ans de prison En 1946, c’est l’heure du procès spectacle de Mgr Stepinac, après une agression lors de la consécration d’une nouvelle paroisse. La milice l’arrête dans sa chapelle privée. Au mépris de toute vérité, on l’accuse de trahison du régime, de… terrorisme et de pressions sur la population orthodoxe. Il est condamné à seize ans de prison pour crimes « contre le peuple et l’État ». De 1946 à 1951, l’archevêque est détenu dans un pénitencier coupé du monde. Alors que certains gardes l’injurient et vont jusqu’à troubler son sommeil, sa dignité réconforte ses compagnons de détention. Mais il est interdit de lui parler. Il parvient à écrire des vies de saints. En 1951, on le place en résidence — très — surveillée dans son village natal : il va y subir des provocations policières incessantes, jusqu’à sa mort en 1960, à 62 ans, après une période très douloureuse de maladie aggravée par les pressions psychologiques exercées sur lui et sur ses proches. Admiré par Pie XII qui l’a créé cardinal, il s’est comparé à une enclume que frappe le matérialisme athée… Le cardinal Stepinac a toujours refusé toute concession aux mensonges de la propagande marxiste : il rejetait toute proposition d’amnistie pour des accusations dont il était innocent. Mais, priant pour ses persécuteurs, il a donné l’exemple du pardon des offenses. [Signé : Denis Lensel - Publié le 10/04/21 ]
2021 écho d'actualité :
5/5 https://fsspx.news/fr
.----. La diplomatie consiste souvent dans l’art de forcer le hasard : le 18 février 2021, alors que l’église autocéphale serbe élisait son nouveau patriarche, le nonce apostolique en Croatie, Mgr Giorgio Lingua, rendait un hommage appuyé à l’ancien cardinal-archevêque de Zagreb, Mgr Alojzije Stepinac, un prélat autant adulé en Croatie que honni en Serbie. Figure emblématique de l’épiscopat croate, le cardinal Stepinac (1898-1960) est admiré dans son pays pour avoir défendu les populations persécutées sous l’occupation nazie. Une version que ne partage pas la Serbie : du côté de Belgrade, à l’inverse, le haut prélat est accusé d’avoir collaboré avec l’occupant à des crimes de guerre visant les populations serbes. Autant dire que les paroles prononcées par le nonce le 18 février 2021 ont eu un écho remarqué, alors que l’entretien accordé à Vatican News par le diplomate romain, intervenait peu après que ce dernier eut été reçu en audience par le Saint-Père. « J’ai été très impressionné, je dois le dire, par la figure de ce bienheureux prélat que les Croates considèrent comme leur père, et je comprends leur impatience de le voir élevé sur les autels », a déclaré Mgr Lingua. Le nonce en Croatie de reprendre la sémantique fréquemment utilisée par le pape argentin, afin de brosser le portrait de l’évêque idéal : « Stepinac, tel un berger, était imprégné de l’odeur de son troupeau, il était proche de son peuple, et voyait l’Eglise comme un hôpital de campagne, retroussant ses manches pour faire tout son possible afin d’accueillir les pauvres et les réfugiés. » En bonne logique, Mgr Lingua – qui, en sa qualité de nonce, a notamment pour mission de présenter des candidats à l’épiscopat – conclut : « le profil de l’évêque idéal, c’est le cardinal Stepinac qui l’incarne à mes yeux ». On ne saurait être plus clair. Une intervention qui advient au moment où est choisi le nouveau chef de file de la confession autocéphale serbe. Conformément à la coutume, les noms de trois candidats élus à la majorité simple ont été scellés dans des enveloppes placées dans un évangile. Un moine « orthodoxe » a alors tiré l’une des enveloppes, désignant ainsi le nouveau patriarche. L’élu, jusqu’ici métropolite de Zagreb, est un soutien du président serbe, Aleksandar Vucic : le hasard fait souvent bien les choses… L’élection du chef de file de l’église « orthodoxe » serbe survient dans un contexte politique tendu : la Serbie et le Kosovo sont mis sous pression par le président américain Joe Biden et par l’Union européenne. Ces derniers demandent la reprise du dialogue sur la normalisation de leurs relations, treize ans après l’indépendance de ce territoire que Belgrade ne reconnaît toujours pas. De plus, en ce qui concerne une possible canonisation de Mgr Stepinac, le patriarcat serbe a écrit au pape François dès 2014, réaffirmant son opposition de principe à ce projet. Afin de désamorcer le conflit, de juillet 2016 à juillet 2017, une commission œcuménique d’historiens serbo-croates – dont a fait partie le nouveau patriarche serbe – a été mise sur pied par le pape François, afin de parvenir à une réhabilitation de la figure du cardinal Stepinac : en vain. « Je suis serbe, mais avant tout chrétien », a assuré dans un but d’apaisement, le patriarche Porphyre, dans la foulée de son élection : dans ce terrain miné par des oppositions qui plongent leurs racines loin dans le passé, les diplomates du Vatican ont encore fort à faire sur le dossier serbe.(Sources : Vatican News/La Croix – FSSPX.Actualités)
Info. complémentaire !
5/5 Jeune-nation.com
.----. Le 22 juillet 2016, le tribunal de Zagreb a annulé la condamnation, il y a 70 ans, du cardinal Alojzije Stepinac, qui avait été poursuivi par le pouvoir judéo-bolchevique yougoslave pour collaboration avec le régime nationaliste des Oustachis. L’archevêque, mort en 1960, a été béatifié en 1998 par SS Jean Paul II : « Une des personnalités marquantes de l’Église catholique, qui a enduré dans son corps et dans son esprit les atrocités du système communiste, est maintenant confiée à la mémoire de ses concitoyens avec l’étiquette rayonnante du martyre ». La justice croate a donc reconnu que sa condamnation en 1946 à 16 ans de prison était le fruit d’un « procès politique ». Il avait été « privé d’un procès équitable », a expliqué le juge, cité par l’agence officielle Hina. La révision du verdict avait été réclamée par un neveu du cardinal. Après cinq ans derrière les barreaux, le cardinal, qui rejetait les accusations selon lesquelles il avait agi « contre le peuple et l’État », avait été placé en résidence surveillée. Il était mort – et beaucoup pensent assassiné – en 1960 à 61 ans. Très populaire, il est la figure exemplaire pour de nombreux catholiques croates, dont beaucoup réclament sa canonisation. [ Sur le site : jeune-nation.com ]
Destruction du christianisme
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
La première partie de l'ouvrage est consacrée à la "politique religieuse des deux Yougoslavies " parce que, nous dit l'auteur, quand on connait "la complexité des problèmes politiques et religieux de la Yougoslavie d'avant et d'après guerre... tout s'éclaire " ; on comprend comment le communisme a su et a pu utiliser les circonstances pour masquer l'exécution d'une volonté immuable partout où il triomphe : la destruction du christianisme...***. Deux cents pages de "documents" sur la persécution communiste en Yougoslavie.Ces documents sont de deux sortes. Les premiers, les plus émouvants, que nous oserions appeler les Actes des Martyrs...Suivent les pièces publiques du procès devant le "Tribunal Populaire Suprême ". On trouvera aussi les plaidoiries des deux avocats commis d'office....Les Lettres des évêques yougoslaves, à Tito à leur clergé...Une seconde série de témoignages concernent les réactions du monde et particulièrement des chrétiens... (numéro 8 mai 1959 ).
Plus douloureux que la persecution
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
"Il est juste, il est bon, il est indispensable que les chrétiens se préoccupent des besoins spirituels et matériels de la classe ouvrière. Il ne l'est pas moins qu'ils s'inquiètent de cet autre problème : le sort des chrétiens persécutés. Et il est grand temps que les catholiques du monde libre se rappellent que leurs frères souffrants sont, au même titre qu'eux, membres du Christ, organes du Corps Mystique, et prennent conscience de la solidarité qui les unit à ces frères. Car c'est là l'unique espoir des persécutés." Ces réflexions de l'auteur, à la dernière page de son livre, nous disent assez dans quel esprit il a publié "Le dossier du cardinal Stepinac". Il est des chrétiens qui ont le sentiment d'être les victimes d'une situation plus douloureuse que la persécution qu'ils endurent de leurs ennemis : celle d'une méconnaissance de leur sort, et par suite, d'un apparent oubli de la part de ceux qui devraient être, par leur charité vivante et agissante, "l'unique espoir des persécutés ". (numéro 8, mai 1959 ).