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Une paroisse vendéenne sous la Terreur

Référence : 41236
1 avis
Date de parution : 1 novembre 2003
EAN 13 : 9782908048698
Nb de pages : 232
21.50
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Description
Aux confins de la Vendée angevine, Chanzeaux, "si connu par la bravoure de ses habitants dans la guerre de la Vendée", demeure sans conteste l'une des paroisses vendéennes qui a le plus souffert du conflit.
Son histoire tourmentée, racontée avec un grand souci de précision et d'exactitude, renaît dans cette étude sous la plume de Théodore de Quatrebarbes. A travers la vie des habitants de Chanzeaux, l'auteur dépeint les mœurs de l'époque et rapporte en détail tous les événements dans lesquels les Chanzéens furent impliqués : l'insurrection, les batailles de 1793, la Virée de Galerne, les Colonnes infernales, la pacification, la guerre de 1815...
Le récit de ces événements reste marqué par des temps forts, comme le grand massacre du 25 janvier 1794 ou le combat épique du clocher de Chanzeaux le 9 avril 1795. Au final, la paroisse a perdu près de la moitié de ses habitants, recensés dans le martyrologe, auxquels Marie-Caroline, duchesse de Berry, rend hommage dans la préface.  
TitreUne paroisse vendéenne sous la Terreur
Auteur QUATREBARBES (Comte de)
ÉditeurPAYS ET TERROIRS (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 2003
Nb de pages232
EAN 139782908048698
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)144
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.32
Critique du libraire
Réimpression de l´édition de 1877. Courte préface de Marie-Caroline, duchesse du Berry signé en 1837. L´histoire tragique de l´épopée vendéenne à Chanzeaux ´une paroisse qui a le plus souffert du conflit´. Tous les évènements de 1792 à 1815 y sont relatés (l´insurrection, passage de la Loire, massacres, bataille du Mans, colonnes infernales, mort de La Rochejaquelein et de Stofflet, campagne de 1815), à l´aide de nombreux documents.
Les avis clients
FERVEUR DU SOUVENIR
5/5 REVUE DES CERCLES D'ETUDES D'ANGERS
Cet ouvrage fut écrit en 1837, sept fois édité au cours du XIXe siècle, mais la dernière édition date de 1877, voici plus d'un siècle. Le texte a été repris tel quel en 1980 ( ndlr : puis en 2003 ). --- --- --- ---- ---- . C'est dire qu'il porte la marque d'un temps ou l'histoire subissait l'influence du romantisme et paraissait devoir se rattacher à l'éloquence. Le Comte de Quatrebarbes à écrit son histoire de Cnanzeaux avec la ferveur du souvenir, et de l'admiration ; il chante parfois, plus qu'il ne raconte, et son histoire est plus proche de l'épopée que du récit scientifique. --- --- --- ---- ---- . Il faut lui savoir gré pourtant d'avoir recherché les témoins, rappelé les souvenirs, visité les lieux, retrouvé les noms. Il a voulu composer une oeuvre exacte et documentée, et il a réussi dans toute la mesure du possible, plus de quarante ans après les événements. --- --- --- ---- ---- . A partir de Chanzeaux, paroisse des mauges, non loin de Chemillé, dont il décrit la vie rurale, le Comte de Quatrebarbes conte toute l'histoire de l'insurrection vendéenne, avant le passage de la Loire, et au cours de la marche sur Granville, les désastres du Mans et de Savennières, le passage des colonnes infernales, la résistance de Stofflet, la pacification enfin jusqu'à la reprise d'armes en 1815. --- --- --- ---- ---- . A cette histoire générale, où Chanzeaux joua sa partie, l'auteur ajoute les portraits de l'abbé Soyer qui deviendra évêque de Luçon ; de gentilhommes comme le Chevalier de Caqueray, le Général d'Armaille, le Marquis de Grignon ; de soldats comme M. Vallée, Capitaine des chasseurs de Stofflet ; de femmes comme Madame de Combourg et Madame de la Paumelière. --- --- --- ---- ---- . Il conclut par une impressionnante liste nominative des habitants de Chanzeaux, victimes de la guerre, dont il a pu retrouver les noms, au total 510. Et il ajoute que, surtout parmi ceux qui passèrent la Loire, les noms de deux cents habitants au moins n'ont pu être retrouvés. Ainsi Chanzeaux avait perdu plus de 700 habitants sur 1500 environ, et plus de 200 maisons avaient été brûlées. --- --- --- ---- ---- . Le lecteur aura plaisir à retrouver des tableaux célèbres, comme la "communion sous le chêne" de Fruchaux, ou "L'incendie du clocher de Chanzeaux", et à revivre avec le Comte de Quatrebearbes les moeurs d'une paroisse chrétienne inspirée par sa foi. --- --- --- ---- ---- . Si l'on prend garde à cette inspiration du coeur qui exalte les exploits d'une cause et les vertus de ses défenseurs, on aura beaucoup à retenir du travail du Comte de Quatrebarbes sur Chanzeaux, en raison de sa conscience et de sa documentation, et il n'est pas un lecteur qui ne trouve agrément à son récit. (Numéro 5 --- mai 1981 )