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Des rescapés de l´Epuration - Marcel Déat et Georges Albertini

Référence : 41716
1 avis
Date de parution : 1 janvier 2007
Éditeur : DUALPHA (EDITIONS)
EAN 13 : 9782353740338
Nb de pages : 558
45.00
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Description
Le phénomène de l'Épuration s'est déroulé dans les mois et les années qui ont suivi la fin de la guerre. Elle a donné lieu en France à des peines très lourdes, et surtout à de très nombreuses condamnations à mort. Elle a également été à l'origine, dans certaines régions, de règlements de compte. Le nombre officiel de victimes, dans ce cas, reste souvent sujet à caution.
Les rescapés de "l'aventure hitlérienne" forment une double catégorie. Il y a ceux qui échappèrent à la répression en se camouflant en France sous une fausse identité et en vivant alors dans la clandestinité. D'autres personnalités de laCollaboration parvinrent à échapper à l'Épuration en se réfugiant dans divers pays européens, en Amérique du Sud etauMoyen-Orient. Le cas le plus célèbre est celui du couple Déat qui, via Gênes, trouva finalement refuge dans un couvent de Turin.
Georges Albertini fut le bras-droit de Marcel Déat au Rassemblement National Populaire et pour cela, condanmé en 1944 lors de l'Épuration. Homme de l'ombre, il gravit par la suite les marches du Pouvoir jusqu'à occuper un bureau à l'Elysée : cette destinée hors du commun ne fut possible que par les importants réseaux qu'il tissa méthodiquement. Les noms les plus illustres ou les plus sulfureux de la IVe et Ve République jalonnent son itinéraire : de Boris Souvarine (proche de Lénine) à Marie-France Garaudet Pierre Juillet (éminences grises gaullistes), du banquier Hippolyte Worms aux collaborateurs Henri Barbé et Pierre Célor, de l'historien révisionniste François Duprat au président de l'Assemblée Edgar Faure, du ministre Alain Madelin au catholique traditionaliste Jean Madiran et au chroniqueur du Monde Gilbert Comte, ils sont innombrables ; citons encore Jacques Baumel, Jean Baylot, Guy Lemonnier, André Malraux, Guy Mollet, Xavier Raufer, Nicolas Tandler, Mgr Tisserant, Louis Vallon, etc.
Et aussi deux présidents de la Ve République dont il fut le conseiller occulte : Georges Pompidou... et Jacques Chirac !
Ce livre regroupe en un seul volmne Le journal de guerre de Marcel Déat et Les réseaux de Georges Albertini, précédemment publiés par les auteurs.  
TitreDes rescapés de l´Epuration - Marcel Déat et Georges Albertini
Auteur GAUCHER (Roland) , RANDA (Philippe)
ÉditeurDUALPHA (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2007
Nb de pages558
EAN 139782353740338
Épaisseur (en mm)31
Largeur (en mm)147
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.73
Biographie
Philippe RANDA (1960 - )
Philippe RANDA (1960 - ) Après le décès de son père, le romancier Peter Randa, Philippe Randa devient à son tour écrivain ; il est l'auteur à ce jour de plus d'une centaine de livres, dont de nombreux romans. Il a participé à plusieurs encyclopédies des Éditions Atlas (Encyclopédie des armes, Encyclopédie des troupes d'élites, Encyclopédie de l'Insolite) et a collaboré à différentes revues de la presse militaire, féminine, littéraire, ésotérique et régionale. Voir plus
Critique du libraire
Ces deux personnages importants de la période de l´occupation sont présentés à l´aide de témoignages et de souvenirs inédits et d´archives restées inexplorées.
Les avis clients
Deux ou trois choses que je sais de Roland Gaucher
5/5 Synthèse Nationale
National hebdo... Ce fut incontestablement la grande œuvre de sa vie. Refaire Minute dont il avait été longtemps un pilier, tout en restant adossé au mouvement de Jean Marie Le Pen - journal libre et autonome et à la fois organe officieux du Mouvement - telle fut la ligne de crête que devait emprunter Roland, ce qui relevait, on en conviendra, de la quadrature du cercle. L'honnêteté oblige à écrire qu'il n'y parvint que difficilement même, et peut-être surtout, quand vinrent le rejoindre François Brigneau, Jean Bourdier et Serge de Beketch, les grands plumes de Minute. Pour avoir été à ses côtés parmi l'équipe fondatrice du journal (avec Michel Collinot, Jean-François Jalkh et Jean-Claude Rolinat auxquels il faut ajouter Eric Laffite et Jean Emile Néaumet qui allaient bientôt nous rejoindre) je peux témoigner de la difficulté de la tâche, mais aussi de l'enthousiasme qui fut le nôtre - et d'abord le sien - lors du lancement de NH qui, en quelques semaines du printemps 1984 réussit à s'imposer comme LE grand hebdomadaire national. L'histoire de NH reste à écrire et il faudra bien, un jour, avant que ne s'effacent les souvenirs et les hommes, que cela soit fait. Roland Gaucher en fut le directeur inspiré par l'action globale qui le menait. La rigueur administrative ne présidait pas toujours aux destinées du journal, pas plus que l'organisation rédactionnelle, mais Roland sut en faire un hebdomadaire politique, sociétal et culturel de référence, aux scoops réguliers et aux analyses droitistes percutantes, ouvert aux technologies de communication nouvelles car Roland pensait toujours en termes de futur ; en même temps équilibre difficile à tenir, nous l'avons dit - NH fut un organe de propagande qu'un temps, les militants FN consciencieux (dans les années 80 cela relevait encore du pléonasme) devaient vendre à la criée. National hebdo, malgré les tensions inévitables des bouclages notre chère Nicole Dupaty là où elle est, sans doute pas très loin de Roland, le sait - fut une famille et y appartenir était un privilège. Qu'il me soit permis d'évoquer ici deux souvenirs qui, je le crois, éclairent la personnalité de Roland Gaucher. Le premier me fait remonter à l'année 1985. Ayant obtenu de quelque informateur particulièrement fiable un "doc" d'importance concernant l'organisation Djihad Islamique, puis, une semaine plus tard, devant rédiger un "papier " contenant certaines informations sensibles sur Action directe, Roland vint me voir dans le bureau que je partageais avec Rolinat : "Jean-François, tu es marié, tu as une famille, des enfants en bas âge, ces articles te mettent en première ligne et cela peut être dangereux. Veux-tu les écrire sous pseudo ?". Lui répondant qu'il ne saurait en être question que, bien sûr, je prenais mes responsabilités et que ces terroristes de m... ne m'impressionnaient nullement. (Qu'arrive ce qui doit arriver) je vis que, derrière ses lunettes à triple foyer, ses yeux s'éclairaient. Son léger sourire me dit le reste. Nous étions de la même famille. Le second souvenir concerne mon premier départ du Front National en 1989. Une demi-heure après que celui ci fut acté, coup de fil de Lionel Payet, alors directeur administratif de NH : "Si tu es libre, Roland et moi t'attendons à 13 h pour déjeuner". Et là, tandis qu'à la direction du FN volaient les noms d'oiseau à mon encontre, et que je m'interrogeais sur ce que j'allais faire, Roland entre poire et fromage - mais ce devait être plutôt entre Morgon et calva -, me dit comme une évidence : "Bon, bien entendu ta place est réservée à NH, tu continues avec nous, la direction du Front, connais pas."... Les intimidations d'appareil n'avaient pas prise sur lui. Et être de la famille, pour lui, était définitif. <p align="right">Jean-François Touzé <a href= http://synthesenationale.hautetfort.com/ target=_blank>www.synthesenationale.hautetfort.com</a>