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La Tour du Pin en son temps

Référence : 42648
5 avis
Date de parution : 25 mai 2008
Auteur : MURAT (Antoine)
EAN 13 : 9782916727325
Nb de pages : 384
29.50
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Description
Officier de souche dauphinoise, philosophe, René de La Tour du Pin Chambly, lieutenant colonel et marquis de la Charce (1834-1924) demeure pourtant méconnu de nos contemporains. Il sert sous le Second Empire en Crimée, Italie et Algérie avant d'être fait prisonnier lors de la guerre contre la Prusse en 1870. En 1871, à l'appel de Maurice Maignen, il s'engage avec Albert de Mun dans l'uvre des cercles catholiques d'ouvriers. Son action s'inspire alors de la méthode sociale de Frédéric Le Play en plaçant la charité évangélique au cœur de ses initiatives. Il livre le fruit de son expérience en 1907 par la publication de l'imposant recueil Vers un ordre social chrétien. Plus que Félicité de Lamennais, il est à l'origine du catholicisme social consacré en 1891 par l'encyclique Rerum novarum du pape Léon XIII.
Avocat et historien reconnu du christianisme social, Antoine Murat fait revivre ici la destinée de l'homme et détaille la pluralité de son héritage intellectuel et moral. Réformiste et adversaire résolu des idéologies, La Tour du Pin demeure un phare d'humanisme syndical face aux défis de la mondialisation.  

Creusois d'origine, Antoine Murat est aujourd'hui centenaire. Inscrit au barreau en 1931, il fut, outre sa collaboration auprès du bâtonnier Marie de Roux, conférencier et rédacteur de nombreuses revues historiques et corporatistes. Il fut chargé de cours à l'Institut d'études corporatives et sociales, titulaire de la chaire Albert de Mun. Attaché juridique au service de l'Artisanat, il revint au Palais de justice de Paris à partir de 1945 et s'illustra par sa défense des écoles libres et l'interdiction qu'il obtint de l'emploi du penthotal (sérum de vérité) en justice. Avocat de l'auteur du célèbre trafic de piastres en Indochine, il vit retiré à Bordeaux, fidèle à sa foi chrétienne, fidèle à ses convictions sociales et royalistes.
TitreLa Tour du Pin en son temps
Auteur MURAT (Antoine)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution25 mai 2008
Nb de pages384
EAN 139782916727325
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)30
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.60
Critique du libraire
Grande et belle biographie de René de La Tour du Pin Chambly, marquis de la Charce (1834-1924) qui fut lieutenant-colonel et connut une très belle carrière militaire sous le Second Empire. Parallèlement, il accomplit une tâche immense pour faire connaître et appliquer la doctrine sociale de l´Eglise qu´il a exposé dans un livre remarquable : Vers un ordre social chrétien.
Les avis clients
Magnifique !
5/5 Monde et Vie.
.----. Il faudra revenir plus en détail sur ce magnifique travail d’Antoine Murat dont l’actualité se découvre à chaque page. Contentons-nous, pour l’instant, de signaler la parution de cet ouvrage d’une ampleur inégalée et qui dépasse de très loin la simple biographie. Né en 1834, René de La Tour du Pin, après une brillante carrière militaire, fut l’un des grands inspirateurs du courant social chrétien comme en témoigne son imposant recueil, Vers un ordre social chrétien. Proche de Maurice Maignen, compagnon d’Albert de Mun, il consacra son existence, après la guerre de 1870, à faire connaître la réponse chrétienne aux désordres sociaux engendrés par le libéralisme, afin d’éviter les folies révolutionnaires. Comme le montre bien Antoine Murat, sa pensée ne se limite pas à quelques bons sentiments. C’est bien un “projet de société”, pour parler comme aujourd’hui, qu’il envisage, s’insérant dans l’œuvre de restauration chrétienne initiée par Léon XIII, au moins au plan des principes. Monarchiste convaincu, La Tour du Pin n’abdiquera jamais sa fidélité à la France royale et saluera donc avec chaleur la jeune Action française de Charles Maurras, qui reconnaîtra elle-même dans le marquis de la Charce l’un de ses inspirateurs. On connaît à ce sujet la célèbre phrase de Maurras, qui résume tout : « Ce n’est pas La Tour du Pin qui est à l’Action française, c’est l’Action française qui est à La Tour du Pin. ». [...] [ Monde et vie, n° 797, 28 juin 2008 ]
Un phare d'humanisme syndical !
5/5 Réseau Regain.
.----. Sa pensée aide à la rénovation intellectuelle que connaît le catholicisme en France. L’Église y réaffirme sa responsabilité auprès des plus pauvres et promeut l’engagement des laïcs au service de la cité. L’Action française et Firmin Bacconnier y puisent une bonne partie de leurs idées sociales. Ainsi, comme l’expliquera Charles Maurras: «Ce n’est pas La Tour du Pin qui est à l’Action française, c’est l’Action française qui est à La Tour du Pin.» Ses écrits marqueront également le général De Gaulle. En 1970, Edmond Michelet, ministre du général, faisait remarquer à ce sujet «s’il est un personnage que le général De Gaulle connaît mieux que Marx, c’est peut être le très ignoré aujourd’hui La Tour du Pin». Avocat et historien reconnu du christianisme social, Antoine Murat, l’auteur de cette très complète biographie, fait revivre ici la destinée de l’homme et détaille la pluralité de son héritage intellectuel et moral. Réformiste et adversaire résolu des idéologies, La Tour du Pin demeure un phare d’humanisme syndical face aux défis de la mondialisation. [ Les Notes de lectures de Georges Leroy - septembre 2009 ]
Royaliste.
5/5 Réseau Regain.
.----. En 1877 il est nommé attaché militaire en Autriche-Hongrie et rencontre le comte de Chambord, pré- tendant légitimiste au trône de France, dans son exil de Frohsdorf. À Vienne il est également marqué par l’influence des catholiques sociaux Autrichiens, le plus représentatif d’entre eux étant le baron Karl von Vogelsang (1818-1890) qui anime la revue Vaterland. En 1881, il démissionne de l’Armée et se retire sur ses terres d’Arrancy, dont il sera maire. À la mort du comte de Chambord, en 1883, La Tour du Pin reporte sa fidélité royaliste sur l’aîné des Orléans, Philippe, comte de Paris, qu’il rencontre à Eu. Au début 1885, de passage à Rome, il est reçu par le Pape Léon XIII. En 1891, contrairement à Albert de Mun, il refuse le Ralliement des catholiques Français à la Troisième République. Comme le futur maréchal Lyautey,qui publie au même moment son "Rôle social de l’officier", largement inspiré de l’expérience des «cercles catholiques», La Tour du Pin demeurera fidèle à ses idées royalistes de jeunesse. En 1892, il rencontre pour la première fois le jeune Charles Maurras, encore républicain, amorce une correspondance qui devait se poursuivre jusqu’à la mort du colonel. Une fois l’Action française fondée en 1899, La Tour du Pin apporte son concours. Il livrera ainsi trois études entre 1904 et 1906, sur la noblesse, la représentation professionnelle et l’organisation territoriale de la France. En 1907 il publie son maître livre, imposant recueil d’articles écrits à partir de 1882: Vers un ordre social chrétien. Le marquis de La Tour du Pin meurt à Lausanne le 4 décembre 1924 à 90 ans révolus. ( suite ... )
Le catholicisme social .
5/5 Réseau Regain.
.----. Né en 1834, François-René de La Tour du Pin est issu d’une vieille famille de la noblesse dauphinoise, catholique et royaliste. Il épousera en 1892 sa cousine, Marie-Séraphine de La Tour du Pin Montauban, dont il n’aura pas d’enfants. Il entre à Saint-Cyr en 1852. Jeune officier, il sert sous le Second Empire en Crimée, en Italie et en Algérie avant de participer à la guerre contre la Prusse en 1870. Fait prisonnier lors de la reddition de Metz en octobre 1870, il sympathise en captivité avec Albert de Mun. En septembre 1871, de la Commune, alors qu’il est encore capitaine aide de camp du gouverneur militaire de Paris, il s’engage, à la demande de Maurice Maignen, fondateur en 1845 des Frères de Saint Vincent de Paul dans l’«Œuvre des cercles catholiques d’ouvriers» avec ses amis Albert de Mun et Félix de Roquefeuil. Son action est alors inspirée des travaux de Frédéric Le Play. C’est alors qu’il est touché par la situation des ouvriers. Ses écrits politiques sont marqués par cette situation. Plus encore que Lamennais, il est à la source du courant du catholicisme social en France, consacré en 1891 par l’encyclique Rerum novarum du pape Léon XIII. C’est bien un “projet de société”, pour parler comme aujourd’hui, qu’il envisage, s’insérant dans l’œuvre de restauration chrétienne initiée au plan des principes par ce Pape. ( suite ... )
Social, parce que royaliste !
5/5 Politique Magazine .
.----. Antoine Murat, qui vient de décéder centenaire, a étudié toute sa vie le catholicisme social français, qu’il conviendrait peut-être d’appeler plus exactement, dût-on choquer, le royalisme social français ; car ce fut la vérité, même si tout a été fait pour la dénaturer. « Social, parce que royaliste », disait le Révérend Père de Pascal à la fin du XIXe siècle et avec quelle raison ! On lira avec le plus vif intérêt cette biographie d’un aristocrate de grande race, au cœur d’or, à l’intelligence droite, fidèle à son Dieu, fidèle à son roi, en dépit de tous les ralliements ecclésiastiques à une République sans foi ni loi, et qui n’eut qu’une seule préoccupation dans sa vie, après les événements de la Commune, avec d’autres compagnons, religieux et laïcs, celle du monde ouvrier à qui il voulait donner toute sa place dans la société. Ce n’étaient certes pas les vues du radicalisme républicain et bourgeois pour qui l’ouvrier était à exploiter non seulement économiquement et socialement mais surtout électoralement. Évidemment deux conceptions différentes. [ " Politique Magazine " ( 7 rue de Constance - 75018 - Paris ) numéro 70 - janvier 2009 ]