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Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste

Référence : 42999
1 avis
Date de parution : 1 septembre 2009
EAN 13 : 9782915988284
Nb de pages : 240
22.00
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Description
Inédit en langue française, ce "Plaidoyer" de G.K. Chesterton est l'un de ses principaux ouvrages de réflexions politiques. Dans ce recueil d'essais de 1926, le grand écrivain britannique, que la France redécouvre actuellement, s'emploie à dessiner sans dogmatisme les principes qui pourraient guider une société vraiment humaine entre les écueils du totalitarisme collectiviste et du chaos d'un capitalisme "bling bling" qui ne profite qu'à des privilégiés.
Ce n'est pas une mince surprise de constater qu'en usant des mots qui sont les siens, Chesterton avait déjà pensé la crise de l'environnement, la faillite des banques, la perversité du système de la grande distribution, la destruction de l'agriculture ! Avec la philosophie de la gratitude qui le caractérise tant, émaillant ses propos d'un feu d'artifice de paradoxes révélant la complexité des choses, Chesterton propose la large distribution de la propriété comme facteur de justice sociale et de développement économique maîtrisé.
TitrePlaidoyer pour une propriété anticapitaliste
Auteur CHESTERTON (Gilbert Keith)
ÉditeurHOMME NOUVEAU (EDITIONS DE L') ED HN
Date de parution1 septembre 2009
Nb de pages240
EAN 139782915988284
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.32
Biographie
Gilbert-Keith CHESTERTON (1874-1936)
Gilbert-Keith CHESTERTON (1874-1936) Gilbert-Keith Chesterton, né à Londres le 29 mai 1874, est un écrivain catholique, brillant journaliste, qui a publié des études littéraires et philosophiques, des nouvelles et des romans. Voir plus
Critique du libraire
Un livre passionnant de cet auteur, grand défenseur de la Foi, qui expose ici ce que pourrait être le sens catholique de la propriété.
Les avis clients
Minute et Le Nouvel Obs s’y mettent !
5/5 L'Homme Nouveau.
.----. Nous avions eu dans la même semaine deux articles parus dans Valeurs actuelles et Libération sur le Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste de Chesterton, édition par nos éditions. Nous venons cette semaine d’avoir un autre doublé avec un article dans Minute et un autre dans Le Nouvel Observateur. Dans Minute, Joël Prieur s’attache principalement à la vision de l’homme et de la société qui sert d’appui à l’approche si particulière de Chesterton pour les questions politiques et économiques. « La force de ce livre, écrit Joël Prieur, c’est, au hasard d’une de ces digressions fulgurantes dont Chesterton a le secret, de nous expliquer le cadre anthropologique d’une telle réforme. L’auteur de ce Manifeste vibrant s’est trouvé lui-même son saint patron et c’est… à Virgile qu’il nous fait remonter. « Heureux celui qui est capable de connaître les raisons des choses. » Virgile, par ce mot célèbre, ne caractérise pas le philosophe, à qui échappe toujours plus ou moins la matière de ce dont il parle. C’est l’apiculteur que le poète nous donne en modèle ; il connaît tout le processus à travers lequel les abeilles produisent leur miel pour la plus grande joie des hommes. « C’est au cours de ces tranquilles, champêtres et bucoliques réflexions que Virgile célèbre tout à coup le bonheur de celui que ni les rois ni les peuples ne peuvent intimider et qui, connaissant la racine et la raison de toutes choses, peut même entendre sous ses pieds sans se troubler le mugissement du fleuve qui traverse le Tartare. » Puissance de l’apiculteur. Faibles se de l’ouvrier, qui n’est pas maître de son propre travail et au - quel échappent la plupart des raisons et des causes. Sa vie morcelé d’instrument au service du capital n’est pas une vie. L’homme, lorsqu’il se sépare de sa nature de connaisseur des causes pour accomplir à un rythme ultrarapide des tâches segmentées, toujours les mêmes, de vient une sorte d’embryon d’humanité. Ce malaise métaphysique dans la civilisation, on ne le supprimera pas par la révolte des embryons (appelée lutte des classes), mais en réconciliant l’homme avec lui-même, par un patient travail de réhumanisation : « Nous avons besoin d’un cercle social où les choses reviennent constamment à ceux qui les ont fait croître et qui nous les envoie, ainsi que des gens qui savent le commencement, le déroulement et la fin de notre petite vie. » Dans Le Nouvel Obs, Frédéric Vitoux note que « Chesterton monte au créneau » contre le capitalisme : « Le totalitarisme stalinien comme les concentrations industrielles propres aux sociétés libérales, les grands magasins qui supplantent les petits commerces et les paysans chassés de leurs terres au profit des grosses propriétés, lui font également horreur. Contre Bernard Shaw et les Fabians, ces intellectuels socialistes britanniques proches des travaillistes, Chesterton bataille pour ce qu'il appelle le « distributisme ». Autrement dit, des propriétés à peu près d'égale importance pour chaque fermier et l'appel à la mobilisation des consommateurs qui se regrouperaient pour défendre les petits commerces de proximité contre ce qu'on n'appelait pas encore à l'époque les super ou hypermarchés. Bien entendu, l'histoire a balayé les espoirs angéliques de Chesterton (ce mot angélique l'aurait ravi, lui qui affirmait croire dur comme fer aux chérubins et autres séraphins) et a rendu vains ses combats. Il n'empêche que les cibles qu'il désignait - la déshumanisation liée aux grands monopoles pour ne rien dire des égarements du communisme - sont toujours devant nous. On s'enchante encore aujourd'hui à le voir déployer ses arguments, à jouer de tous les paradoxes et à pourfendre ses adversaires avec une férocité jubilatoire et une foi dont on se moque bien de savoir si elle était bonne ou mauvaise. Son livre conserve une présence, une force, une urgence même, qui sont celles de toutes les œuvres quand elles relèvent d'abord de la meilleure littérature. Comment ne pas aimer Chesterton, ce catholique anglais qui semble si heureux jusque dans ses colères, quand il dénonce les catastrophes induites par l'économie libérale, et qui n'avait que sa plume pour convaincre et son esprit pour mettre les rieurs de son côté ? » Et si vous faisiez de ce livre, la lecture de vos vacances ? [ Rédigé par Philippe Maxence le 24 juillet 2009 pour " L'Homme Nouveau " ]