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La cité antique

Référence : 44301
2 avis
Date de parution : 7 novembre 2009
Collection : CHAMPS CLASSIQU
EAN 13 : 9782081223905
Nb de pages : 668
15.00
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Description
Lorsque paraît La Cité antique, en 1864, son auteur, jeune professeur d'histoire à l'université de Strasbourg, est encore inconnu. Mais très vite, rééditions et traductions se succèdent, tandis que l'approche de l'auteur, audacieuse, suscite la controverse. La récente découverte du fait indo-européen permet à Fustel de Coulanges de dépasser le décalage chronologique pour considérer ensemble la Grèce et Rome et poser la question de la cité.
Mais ce n'est pas tant une nouvelle histoire de l'Antiquité qu'il propose que l'histoire d'une croyance et de la façon dont celle-ci façonne une société. L'approche comparatiste l'amène également à mettre en regard passé et présent, Anciens et Modernes. Comme l'écrit François Hartog, "le livre pourrait porter comme sous-titre "Pour en finir avec l'imitation des Anciens". Entre eux et nous, les Modernes, la distance est infranchissable et se méprendre sur eux n'a pas été sans conséquence sur nous.
Fustel vise ici la Révolution et son usage de l'Antiquité. Les Jésuites, Plutarque, Rousseau sont les principaux responsables de ces illusions qui ne sont pas tout à fait sans importance, puisqu'elles ont finalement conduit à la Terreur".  
Grand historien et grand professeur, Fustel de Coulanges (183o-1889) a marqué un tournant dans l'historiographie française et demeure notamment le premier à s'être intéressé au rôle des religions dans l'organisation des sociétés.
TitreLa cité antique
Auteur FUSTEL DE COULANGES (Numa Denis)
ÉditeurFLAMMARION (EDITIONS)
Date de parution7 novembre 2009
Nb de pages668
CollectionCHAMPS CLASSIQU
N° CollectionCHI 000131
EAN 139782081223905
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)32
Largeur (en mm)110
Hauteur (en mm)178
Poids (en Kg)0.49
Critique du libraire
Nul n´imaginait, quand parut cet ouvrage en 1864, qu´il allait obtenir le très grand succès qui ne s´est pas démenti, puisque depuis près d´un siècle et demi, ce volume est en permanence réédité. 
Les avis clients
Le christianisme a purifié le monde antique !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. L'avènement du christianisme a purifié la civilisation antique de ses lacunes : le sentiment religieux fut ravivé, il prit une expression plus haute et moins matérielle ; et, face à une religion nationale et étroite, Notre-Seigneur demande d'aller enseigner toutes les nations . Le christianisme bouleverse dans son essence l'organisation du monde antique et c'est sur cette très belle évocation que l'auteur termine son étude . Les croyances primitives ont fondé le monde antique, le christianisme l'a purifié . L'histoire du monde antique est l'histoire d'une croyance . La civilisation occidentale a bénéficié d'un héritage considérable : celui du monde antique . La civilisation gréco-romaine a jeté les bases de notre vie en société . Pourtant, le monde antique ne peut pas être confondu avec la société moderne : des différences radicales et essentielles distinguent à jamais ces peuples anciens de la société moderne . L'auteur envisage cette analyse, dégagé de tout subjectivisme . Il base son ouvrage sur l'étude approfondie des textes anciens et en rend scrupuleusement les références . Une table analytique très intéressante termine l'ouvrage . Œuvre remarquable tant au point de vue de l'objectivité historique qu'au point de vue de l'élégance littéraire . POUR QUI CE LIVRE ? : pas avant 18 ans . La lecture d'un tel ouvrage exige beaucoup de la part du lecteur, si, du moins, il veut en retirer toute la profondeur . Elle suppose une certaine connaissance des langues grecque et latine (les extraits des textes anciens ne sont pas traduits). Elle suppose aussi une certaine formation historique . De toute manière, vous ne serez pas déçus . [ Notice rédigée à partir de l'édition de 1969 chez Hachette . " Plaisir de Lire " , numéro 33 , Noël 1975 ]
Vous ne serez pas déçus !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Fustel de Coulanges entreprend une étude détaillée et objective des institutions antiques . Celles-ci sont fondées sur la religion qui leur confère une base solide . Et lorsque l'esprit religieux des anciens s'estompera pour faire place aux orgies de la décadence, la cité antique s'écroulera . La grande leçon de toute cette étude est que la religion seule peut assurer la solidité des "fondements de la Cité". La religion a été le principe constitutif de la famille ancienne et la famille, le principe constitutif de la cité . Cependant, le monde antique s'est enfermé dans un nationalisme étroit au point de considérer les habitants d'une autre cité comme des ennemis, en vertu des croyances religieuses des Anciens .Et, si les cités grecques et romaines se sont refermées sur elles-mêmes, c'est surtout en raison du particularisme familiale et religieux par exemple : se marier dans l'antiquité n'était pas une sinécure pour la jeune épouse : elle se voyait comme bannie de sa famille d'origine, car elle changeait de foyer au sens religieux du terme ; d'autres attractions attendaient encore les jeunes mariés . Et, si le début de la vie du couple était sujet à de nombreuses difficultés, la fin en présentait encore davantage aux magistrats : car les droits de succession à Rome... Parlons-en ; si un Romain ne connaissait pas son arbre généalogique, il n'avait pas beaucoup d'espoir de revoir un jour la fortune de son aïeul ; la parenté était bâtie sur le principe de la descendance par les mâles ; les femmes n'avaient donc pas droit à l'héritage ; de plus, les enfants naturels - et ils n'étaient pas rares à Rome - attisaient encore davantage les querelles administratives . Ce n'était pas tout : le mort, une fois à trois mètres sous terre, réclamait régulièrement des gâteaux, du vin et des sucreries, sinon ce monsieur se permettait de hanter les rêves de ses pauvres descendants . ( suite ... )