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Le roi existe au-dessus de nos guerres civiles

Référence : 59030
2 avis
Éditeur : AUTOEDITION
EAN 13 : 00111884
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Description
Autoédition, 1986 - 16 x 24 - 252 p. ´Ce livre est une somme de lectures, de rencontres, d´observations et de méditations. L´expérience clinique et celle de la vie s´accordent avec la philosophie classique : les racines de la monarchie plongent dans l´existence : le Roi existe´. Couverture écornée ou salie. Article d'occasion, vendu dans la limite des stocks disponibles.
TitreLe roi existe au-dessus de nos guerres civiles
Auteur CORDONNIER (Vincent)
ÉditeurAUTOEDITION
EAN 1300111884
Poids (en Kg)0.30
Les avis clients
Un commentaire
5/5 Hervé J. Volto .
.----. C’est bien dit, Monsieur Cordonnier! Royalistes, souvenons-nous aussi que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu. Notre gouvernement républicains est légal de fait mais… illégitime. [ 7 mai 2015 sur le même site ]
L’HEREDITE MONARCHIQUE
5/5 Charte de Fontevrault .
.----. Le CHEF-D’OEUVRE POLITIQUE DE LA FRANCE FUT DE FAIRE COINCIDER LE POUVOIR ET LA NAISSANCE DANS LA MONARCHIE HEREDITAIRE; L’AUTORITE Personne ne se risque plus à défendre l’efficacité des démocraties dans le domaine de la technique politique. Commentant un livre récent, « Le millénaire de l’Apocalypse », le général Gallois pouvait écrire, sans faire lever des tempêtes de protestations : « Les terreurs de l’an 1000 bouleversaient la Chrétienté ; celles de l’an 2000 CONDAMNENT LES DEMOCRATIES ». … Peut-être fascisera-t-on le général Gallois mais cependant, il a franchi sans péril des portes ouvertes depuis longtemps, et son constat est évident aux yeux des moins avertis : les démocraties lourdes, empotées, périodiquement paralysées, lentes comme des chars mérovingiens apparaissent totalement déplacées, inadaptées à notre époque, en un mot anachroniques. <BNR> En faisant abstraction de tout le reste, la comparaison vaut pour la France ; la partie n’est pas égale : la démocratie est condamnée dans cette lutte où doivent jouer la force, la puissance et l’autorité des chefs d’Etat. Faut-il donc se résigner au fascisme, étiqueté, suivant les circonstances, de droite ou de gauche ? C’est le type même du faux problème, de l’alternative mensongère et du dilemme mortel. PAR PARESSE INTELLECTUELLE ET CONFORMISME, la plupart des français se sont enfermés dans la prison du dilemme : démocratie ou dictature. Cela n’est pas nouveau : écoutez plutôt : « Dites à ces gens-là que leur jugement n’est pas d’eux, qu’on le leur a suggéré ; ils bondiront, se tenant pour offensés. Ainsi en est-il pour la plupart des hommes. Presque tous reçoivent leurs idées toutes faites et suivent toute leur vie l’opinion. Ils parlent dans le style du temps, ils s’habillent selon la mode du temps, non par aucun principe, mais pour « FAIRE COMME LES AUTRES ». Imitateurs serviles qui disent oui ou non selon qu’on les a suggestionnés, et croient après cela s’être déterminés eux-mêmes ». Cela fut écrit par TCHOANG TSEU, vers les IIIème ou IVème siècle AVANT NOTRE ERE. Et les moyens techniques, que l’on nous vante, ont donné plus de force aux médias de suggestion, de pression et, comme on le dit aujourd’hui, de conditionnement. Ne quittons pas la sagesse chinoise sans écouter le vieux conseil de Confucius : « LE PREMIER DEVOIR D’UN GOUVERNEMENT SAGE SERAIT DE RENDRE AUX MOTS, LEUR JUSTE POIDS ET LEUR SENS EXACT ». Notre galimatias électoral n’a plus le temps, ni même la science du langage qui fait les nuances ; et, peut-être à cause de l’ombre de la violence l’opinion publique ne prise guère la force ; elle y voit peut-être une inégalité, donc un sacrilège. Cependant LA FORCE EST UN DON DE L’ESPRIT SAINT. Maurras y voyait un bien en soi, car elle est une inévitable manifestation de l’être. Et, quand il s’interroge « QU’EST-CE QUE LA POLITIQUE ? », Julien Freund lui donne la première place, le droit vivant à son ombre. Aucun pouvoir ne peut se passer de la force ; il y aurait contradiction dans les termes. Néanmoins, elle comporte un élément matériel, physique ou physiologique et, à cause de l’ambiguïté de la nature humaine, son actualisation peut être bonne ou mauvaise : elle peut faire le bien comme le mal. C’est pourquoi le premier degré de la sagesse consistera à soumettre la force à la raison pour accéder à la puissance, qui est une « force organisée » (Rivarol). Mais la raison elle-même est fragile et, de la force à la puissance, il y a tous les degrés, suivant la folie ou la raison des hommes ; et l’on est toujours dans l’immanence humaine avec ses sommets et ses précipices. Ainsi, beaucoup rêvent d’un régime « autoritaire ». Les mots sont la meilleure et la pire des choses ; il ne faut pas les employer à la légère. Car l’autorité, est toute autre que la force et la puissance ; elle est d’un autre ordre. Lalande la définit comme un ascendant personnel, où l’on voit poindre l’existence : ascendant, transcendant, la simple parenté verbale suggère dans l’autorité un élément moral, aux confins de la transcendance et qui soutient la légitimité, alors que la puissance est plus facilement légale. L’IDEAL DU POUVOIR EST DONC UNE AUTORITE COURONNANT LA PUISSANCE. Hélas, les deux ne vont pas toujours de pair et l’histoire est fertile en exemples. Faut-il rappeler que l’autorité divine du CHRIST peut être abandonnée à l’impuissance du Golgotha ? Et que le Pape n’a aucune puissance (et aucune division, ironisait Staline) et qu’il est peut-être la plus haute autorité dans le monde ? On pourrait peut-être écrire l’histoire de tous les régimes, depuis deux siècles, avec cet usage alterné de la force et de la puissance, mais surtout avec la recherche nostalgique de l’autorité. Les révolutionnaires de 1789, en détruisant l’autorité royale, n’ont pu établir leur pouvoir que SUR LA FORCE DE LA GUILLOTINE ; ILS N’ONT JAMAIS ACCEDE A L’AUTORITE et ont été balayés par la force militaire de Bonaparte dont la toute-puissance a cherché l »autorité pendant quinze ans et sans la trouver. Plus près de nous et du fait de l’occupation, le Maréchal Pétain était réduit à l’impuissance ; et c’est son autorité extraordinaire qui a maintenu la France, même devant Hitler tout puissant. Et tout le malheur de la France est venu de ce que de Gaulle, appuyé sur la puissance des armées anglo-saxonnes et russes, ait refusé cette autorité que le Maréchal aurait pu lui transmettre dans la réconciliation. Car l’épuration fut non seulement la signature d’une puissance orgueilleuse et maladroite, mais surtout l’aveu d’un manque d’autorité. Après le recours à la violence des pelotons d’exécution, il ne pouvait plus choisir que l’immanence démocratique de la IIIème République ressuscitée en IVème, car l’excès de la violence détruit l’autorité. L’affaire d’Algérie en est la conséquence : bien sûr, après coup, on se donne bonne conscience en invoquant le fatum et le sens de l’histoire. C’EST FAUX. Ce n’est pas l’ascension fatale de la puissance arabe qui nous a fait perdre l’Algérie ; c’est L’ABAISSEMENT DE L’AUTORITE FRANCAISE qui, malgré la victoire militaire, a précipité l’exaltation de l’Islam. Cependant, P. Boutang a raison de souligner que de Gaulle a subi la TENTATION MONARCHISTE : sa constitution cherchait une autorité qui ne devrait pas être transmise par l’essence du suffrage universel ; celui-ci a rompu l’existence et cassé l’autorité. Après l’avortement du rêve, tous les gaullistes conséquents devraient conclure à LA MONARCHIE, parce que tout le « règne » de de Gaulle s’est déroulé sous le signe de la nostalgie de l’autorité et, en quelque sorte, dans une attente finalement déçue. Inversement, mais également néfaste, LA PUISSANCE DEPOURVUE D’AUTORITE et qui la cherche en vain, peut être acculée à la dictature, celle d’Hitler comme celle de Staline ; et cette dictature est condamnée à la toute-puissance et s’enferme dans le cercle vicieux de la répression -camp de concentration ou goulag- qui augmente la puissance, tout en diminuant l’autorité. Entre la monarchie et la dictature, il y a aussi l’abîme entre LE SANG RECU ET LE SANG VERSE. LES DEMOCRATIES LIBERALES OFFRENT UN VOYAGE EN ABSURDIE : l’une des innombrables chutes du gouvernement italien a été obtenue par une voix, parce que deux députés de la majorité s’étaient attardés à la buvette. Quand le pouvoir se détermine à la buvette ou qu’il s’illustre par l’art des maquilleurs de la télévision, on peut affirmer que son autorité est nulle et on le savait déjà puisque, du fait même qu’il est chef de parti, un chef de gouvernement peut détenir la PUISSANCE : IL N’AURA JAMAIS L’AUTORITE. <BNR> C’est ce que dit Julien Freund : « L’état moderne … perd de son autorité d’autrefois, tout en devenant toujours plus puissant ». Et c’est une vieille idée de Maurras qui savait bien qu’en DETRUISANT L’AUTORITE ROYALE, LES REVOLUTIONNAIRES DE 1793 NE POUVAIENT PLUS SE MAINTENIR QUE PAR LA VIOLENCE; … Sous le prétexte que les rites peuvent être singés par des parvenus -ils le furent dans les parades hitlériennes- il ne faut pas pour autant en négliger l’impact sur les masses. On sait l’importance qui leur était donnée par Confucius et la place qu’ils tenaient dans le catholicisme traditionnel. Plus que leur importance, c’est LEUR ABSENCE qui tend à DETERIORER L’AUTORITE. Lorsque la démocratisation fait apparaître des Présidents en négligé ou des prêtres en jeans, elle porte atteinte à leur autorité. « L’habit ne fait pas le moine », mais il le désigne et l’incite à une CERTAINE DIGNITE. L’une des composantes les moins soulignées de l’autorité est sa TRANSPARENCE. La puissance des dictateurs est opaque : elle s’arrête à leur personne et meurt avec elle. Antigone devant Créon, c’est l’autorité devant la puissance ; mais l’autorité d’Antigone était transparence : à travers elle, on lisait les lois non écrites. Et c’est ici que l’on accède AU COEUR DE L’AUTORITE : sa transparence laisse toujours percevoir les degrés divers de la transcendance. C’est parfois Dieu lui-même : combien de chrétiens, lorsqu’ils font ce geste banalisé se souviennent-ils que le SIGNE DE CROIX est aussi un ACTE D’AUTORITE lorsque, par cette incantation trinitaire, l’on chassait les démons ou l’on ressuscitait les morts ? Le signe de croix ETAIT AUSSI UN ACTE DE COMMANDEMENT tellement transparent qu’on a fini par OUBLIER SA SIGNIFICATION. Plus communément, l’AUTORITE doit laisser transparaître des vertus de LOYAUTE, D’HONNETETE, DE DESINTERESSEMENT : on ne peut oublier qu’une part de l’AUTORITE CAPETIENNE PRENAIT SA NAISSANCE DANS LA CHEVALERIE. L’AUTORITE DOIT RESTER « NATURELLE » : elle doit suivre les voies de la nature des choses et s’incarner dans cette commune étymologie de la NAISSANCE ET DE LA NATION. Et pour mieux assurer l’indispensable autorité, le CHEF-D’OEUVRE POLITIQUE DE LA FRANCE FUT DE FAIRE COINCIDER LE POUVOIR ET LA NAISSANCE DANS LA MONARCHIE HEREDITAIRE; CAR L’HEREDITE MONARCHIQUE, C’EST L’AUTORITE TRANSMISE ET ASSUREE. A l’heure où beaucoup, sans toujours l’avouer, pressentent LA FAILLITE DES DEMOCRATIES, mais reculent à juste titre devant les aventures militaires ou les dictatures, puissent-ils se souvenir que la seule solution possible se trouve inscrite dans le passé de la France et la nature immuable des hommes. Les mots sont parfois éloquents : C’EST PARCE QUE LES ROIS CAPETIENS ONT INCARNE L’AUTORITE QU’ILS SONT LES AUTEURS DE LA FRANCE [ Publié le 7 mai 2015 par Alain Texier sur https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/ ]