François-Marie ALGOUD (1920 - 2012)
est né le 1er juillet 1920, à Bois-Colombes, de parents qui lui ont transmis leur foi profonde. Ceux-ci l'ont traduite par tous les actes de leur longue vie.
Marié, père de famille nombreuse, François-Marie Algoud a exercé une activité professionnelle débordante.
Et puis, tout à coup, il lui est tombé sur la tête la pire catastrophe que l'on puisse redouter : la mort accidentelle de son enfant. C'était une fille, la puînée. Véronique était âgée d'à peine vingt-quatre ans. Elle voulait se consacrer aux jeunes paumés. Le choc fut terrible. Toute son attitude traduisait la volonté de ne pas juger son prochain mais de l'aimer. Son immense sourire exprimait sa bonté, sa gentillesse, son souci profond de ce prochain. Elle n'enseignait rien. Elle se donnait avec fougue, avec joie.
Véronique devint son inspiratrice.
Aidé d'une épouse admirable. François Marie Algoud surmonta l'épreuve et transforma totalement sa façon de vivre : il interrompit son activité professionnelle pour essayer de mieux vivre l'enseignement éternel du Christ : « Aimez-vous les uns les autres ». C'est ainsi qu'il s'est mis au service des jeunes. Il voulut notamment leur donner des raisons d'espérance el des modèles pour les inspirer dans les difficultés de l'existence.
Il est le fondateur et le président d'honneur de l'Oeuvre chrétienne de la Cité Vivante pour le respect de la vie spirituelle et physique et contre les incitations à la perversion des mœurs et à la violence qui explique le titre de l'un de ses premiers livres malheureusement épuisé : La marée noire de la pornographie (Editions de Chiré, 1992).
Adhérent de l'Action Française, Camelot du Roi très jeune, il participa aux combats. Après sa retraite, il fit éditer par les Editions de Chiré une quinzaine de livres parmi lesquels on remarque 2000 Jeunes Saints, Jeunes Témoins et les 3 tomes de son Maurras.
Il est décédé le 5 janvier 2012 à Poissy.
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 6, 10, 13, 15, 17, 18, 20 et 21.
En savoir plusJacques PLONCARD D´ASSAC (1910 - 2005)
est né en 1910 à Chalon-sur-Saône. Il collabore avant guerre comme chroniqueur de politique étrangère à la grande presse parisienne. Il adhère à la politique du Maréchal dont il reçoit la Francisque. Après la guerre, il s'établit au Portugal où il devient un conseiller écouté du Président Salazar dont il écrira la biographie. Il mûrit au Portugal une œuvre de doctrine et de critique historique importante. A partir de 1959 il publie une vingtaine de volumes sur les grands problèmes de l'heure: le nationalisme, le colonialisme, le progressisme chrétien et le communisme, que la critique remarque. « Ploncard d'Assac jouit aujourd'hui d'une réputation internationale, comme écrivain et commentateur politique, mais encore plus comme penseur dont l'opinion est écoutée et suivie par une élite» (Diaro da Manha, Lisbonne). « Un des maîtres à penser de notre temps» (Nouvelles de Chrétienté). « Un auteur qu'il faut mettre très haut» (Pierre Dominique, Rivarol « Un esprit aiguisé et lucide» (Xavier Vallat, Aspects de la France). « Un érudit au parler net et à l'esprit aigu» (Minute), etc. Parlant de l'œuvre de Ploncard d'Assac, le cardinal Cerejeira souhaitera « que ces paroles claires contribuent dans la grande confusion des jours présents à apporter la lumière et la paix ».
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 1 à 19.
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