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N°181 Mars 1992 - Le 19 mars 1962 et le martyre des harkis

Référence : 64901
Date de parution : 1 mars 1992
EAN 13 : 00003673
Nb de pages : 32
3.50
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Description
Sommaire 
  • Editorial : 19 mars 1962, par Jean-Baptiste Geffroy 
  • Le livre des Harkis de Taouès Titraoui et Bernard Coll, par André Figueras  
  • Une plaie toujours ouverte, par le colonel Moinet 
  • Lettre ouverte par le colonel Argoud  
  • Morts pour rien de Paul Aballain, par P.A  
  • Appel à tous les Pieds-Noirs, Harkis et à leurs amis, pétition pour la démission de M. Benassayag, délégué aux 
  • Lettre ouverte à Mme Edith Cresson, à propos de la démission de M. Benassayag 
  • L'honneur est sauf d'Alain Maillard de La Morandais, par P.A.  
  • L'évolution, mythe et réalités de Patrick Chalmel, par Daniel Raffard de Brienne 
  • Nous avons reçu, par Jean Auguy : 
  • La Contre-Encyclopédie
  • - Etienne Bernier
    - Les Actes des apôtres
    TitreN°181 Mars 1992 - Le 19 mars 1962 et le martyre des harkis
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 mars 1992
    Nb de pages32
    EAN 1300003673
    Épaisseur (en mm)3
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.05
    Critique du libraire
    Editorial (extrait) : 19 mars 1962
    C'est une atroce manie que celle qui, en France, consiste à brandir la date anniversaire d'une défaite comme un témoignage à offrir à la dévotion populaire. On peut juger de la mentalité d'un peuple qui laisse ses édiles affliger les rues des villes et des villages de France de cette date sinistre du 19 mars 1962, proposant ainsi à la vénération des
    foules et de la jeunesse ce signe d'une des plus honteuses déconfitures que la France ait connues. Ces manifestations indécentes de masochisme historique trouvent une explication sinon satisfaisante, à tout le moins rationnelle, lorsqu'elles viennent de ces municipalités socialo-communistes qui servent habituellement de refuges aux symboles éculés de la
    préhistoire communiste. Mais la chose devient parfaitement suffocante lorsqu'elle émane des instances du CDS. Il faut en effet avoir atteint le tréfonds de l'ignominie pour proposer, comme le fait ce parti croupion la célébration de ce déshonneur. Le beau résultat que voilà : un empire liquidé, une Afrique abandonnée au chaos, des centainesde milliers de
    pieds-noirs ruinés, jetés dans les misères de l'exil et laissant derrière eux, dans les cimetières algériens promis à des centaines de "Carpentras" : les dépouilles des leurs, les massacrés du djebel, les mutilés du Casino de la Corniche, du Milk Bar, de l'Otomatic ou du Coq Hardi, les mitraillés du plateau des Glières et de la rue d'Isly. Et que dire des
    dizaines de milliers de musulmans fidèles à la France laissés aux mains des tueurs du FLN, victimes d'une boucherie sans nom dont les survivants en France, après un quart de siècle, en sont toujours à mendier la reconnaissance de leurs droits. Certes il importait peu aux
    Français promis aux sucreries de la société de consommation que ces populations qui n'avaient évidemment rien compris au sens de l'histoire aient finalement comblé de leurs cadavres émasculés, éventrés, ébouillantés les charniers de l'Algérie libérée.