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N°182 Avril 1992 - La fabuleuse épopée de l´Afrique française par H Servien

Référence : 64902
Date de parution : 1 avril 1992
EAN 13 : 00003674
Nb de pages : 32
3.50
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Description
Sommaire :
Editorial : Les histoires d'Henri Servien, par Jean-Baptiste Geffroy : 
  • La fabuleuse épopée de l'Afrique française d'Henri Servien
  • - La lecture de Jérôme Seguin
    - La lecture de Joël Pottier : un morceau de notre passé national et religieux
    - La lecture de Claude Mouton-Raimbault  
  • Afrique, bilan de la décolonisation de Bernard Lugan, par Henri Servien  
  • Précis de la doctrine sociale de l'Eglise à l'usage des chefs d'Etat du père Marziac, par Claude Mouton-Raimbault  
  • L'Aube Royale d'Yves-Marie Adeline, par Alain Jossinet  
  • Nous avons reçu, par Jean Auguy  
  • La Contre-Encyclopédie : L'Association bretonne
  • TitreN°182 Avril 1992 - La fabuleuse épopée de l´Afrique française par H Servien
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 avril 1992
    Nb de pages32
    EAN 1300003674
    Épaisseur (en mm)3
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.05
    Critique du libraire
    Editorial (extrait) :
    Henri Servien est un ami. Ce n'est pas une raison pour ne pas célébrer comme il convient les mérites de l'historien qui s'est imposé depuis près de quinze ans et avec tant de bonheur dans les jardins pourtant très fréquentés de Clio. Il est vrai que l'Histoire est à la mode, l'actualité de ces toutes dernières années l'a même plaçée au centre des interrogations qui agitent le monde des intellectuels. Elle bouscule les historiens, mais elle dérange aussi les philosophes et ridiculise les politiques qui, depuis des lunes, vivaient sur la rente de situation que leur procurait le conformisme contemporain, et qui traînent désormais à leurs basques le fardeau des pataquès et des bourdes dont l'idéologie officielle a bourré jusqu'à la gueule le bêtisier de ce dernier demi-siècle. Elle a même fini par ébranler sérieusement le sens de l'histoire. Le pilier le plus creux, mais il est vrai le plus juteux de la mythologie moderne ressemble plus, au milieu des débris de l'empire communiste implosé, à une boussole affolée qu'au point oméga de la pensée progressiste. Bon nombre de mandarins du prêt-à-penser qui ont terrorisé le monde des idées - et qui d'ailleurs perpétuent toujours avec impavidité la dictature de leur magistère - découvrent avec horreur que Dame Clio bégaye, que certains horizons sont dépassables et que l'avenir a pu commencer hier et peut être avant-hier, même si quelques mouches du coche tentent de s'en sortir avec les honneurs en annonçant comme le politologue Fukuyama, une très hypothétique fin de l'histoire : Et pourtant, quel surprenant clin d'oeil elle nous fait en repassant, même avec les accommodements du temps, les plats de cette Europe de 1914 qui ressurgit sous nos yeux, certes avec ses mutilations et ses menaces, mais aussi avec les espérances que peut entretenir l'héritage de sa culture et de sa foi.
    Jean-Baptiste Geffroy.