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N°201/202 Nov/Déc 1993 - XXIIIème Journée Chouanne

Référence : 64918
Date de parution : 1 novembre 1993
EAN 13 : 00003685
Nb de pages : 64
7.00
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Description
Sommaire :
Sermon de la messe, par Monsieur l'abbé Cottard.
- Conférence d'introduction, par Jean Auguy.
- Message de Jacques Ploncard d'Assac.
- La gnose universelle, par Etienne Couvert.
- Evocation de Jean de La Varende, par Me André Boscher et Anne Brassié.
- La Vendée : une guerre religieuse et rurale par Philbert Doré-Graslin.
- Le génocide Vendéen, par Reynald Secher.
- Les Lucs-sur-Boulogne, par Henri Servien.
- Les Chouanneries, par Anne Bernet.
- Une autre Vendée : Les années blanches de Russie, par Vladimir Volkoff.
- Défense de la nation française , par Jean-Baptiste Geffroy.
- Mot spirituel de clôture, par Monsieur l'abbé Lecareux.
- Bibliographie.
- Réponse à Claude Mouton, à propos du "Louis XVII" de Xavier de Roche.
- Le génie de l'Autriche-Hongrie, par Jean Bastier.
- Nous avons reçu, par Jean Auguy.
- Le monde libre va-t-il tomber dans les pièges de Gorbatchev, de Suzanne Labin, par Claude Mouton-Raimbault..
TitreN°201/202 Nov/Déc 1993 - XXIIIème Journée Chouanne
Auteur LECTURE ET TRADITION
ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
Date de parution1 novembre 1993
Nb de pages64
EAN 1300003685
Épaisseur (en mm)3
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.10
Critique du libraire
Extrait) Sermon prononcé pendant la messe par Monsieur l'abbé Cottard
Au nom du Père, du Fils, du Saint Esprit, ainsi-soit-il. 

Mes biens chers frères, dimanche dernier le Bon Dieu nous rappelait qu'il doit être le Maître de notre intelligence. Rappelez-vous les lépreux venant voir Notre Seigneur : "Jésus notre Maître, ayez pitié de nous" ; et ils vont faire ce que Jésus leur demandera, parce qu'ils se seront mis à son école. Aujourd'hui Notre Seigneur nous rappelle qu'il ne suffit pas de vouloir croire mais qu'il faut aussi mettre notre volonté sous son autorité. Il faut vouloir véritablement, non seulement que notre intelligence, mais aussi que notre volonté le prennent pour Maître. Et Notre Seigneur va nous rappeler ce que nous avons pourtant promis, ce pourquoi nous nous sommes pourtant engagés : le détachement complet des choses de ce monde. Lorsque vous avez été baptisé et lorsque vous avez été parrain, vous l'avez rappelé. Avant le baptême, que vous demande l'Eglise ? Elle vous demande : Renoncez-vous à Satan ? Renoncez-vous aux oeuvres de Satan ? Renoncez-vous à ses séductions ? Une triple renonciation qui est nécessaire. Nécessaire parce qu'autrement nous nous laisserons entraîner. Evidemment si vous aviez le démon en face de vous, vous diriez : "non merci" ; évidemment si vous étiez conscient immédiatement que la tentation vous emmène en enfer, vous diriez "non merci". Mais en fait il y a pour nous un enchaînement, une triple séduction. Nous commençons par désirer les biens de ce monde. Oh! ils ne sont pas mauvais, c'est le Bon Dieu qui les a créés. Et puis nous nous laissons prendre par le fait, après tout, de désirer aussi les plaisirs de ce monde. Oh ! après tout, direz-vous, c'est normal. Et puis enfin on se laisse entraîner au péché. Et parce que cet enchaînement est un enchaînement progressif, Notre Seigneur nous dit : "Attention, vous avez commencé par désirer les biens et puis vous en avez tiré du plaisir et enfin vous vous êtes séparés de Dieu, alors séparez-vous de ces biens". Non pas que le conseil de pauvreté soit une loi absolue, mais c'est l'esprit de pauvreté que le Bon Dieu demande. En fait il faut bien comprendre que Notre Seigneur ne nous interdit pas du tout de jouir de Sa création, de Sa bonté, de ce qu'Il a fait. C'est Lui même d'ailleurs qui nous dit : "Regardez les oiseaux du ciel et les lys des champs"...