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Journal peau-rouge

Référence : 68174
2 avis
Date de parution : 31 mai 2011
Auteur : RASPAIL (Jean)
Collection : GO WEST
EAN 13 : 9782357910294
Nb de pages : 252
22.00
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Description
Quand il publia, en 1975, ce Journal peau-rouge que nous retrouvons aujourd'hui, Jean Raspail le sous-titra :"Mes libres voyages dans les réserves indiennes des Etats-Unis d'Amérique". Retenons ce mot : libres. Car ce Journal peau-rouge, qui venait contrebattre l'habituelle littérature indianiste du temps, est d'abord celui d'un homme libre. L'autre mot, c'est réserves. "Libres" et "réserves". Quasiment un oxymore...
"On est toujours le Peau-Rouge de quelqu'un" aime à dire Jean Raspail qui, toute sa vie, a écrit sur les minorités perdues, les peuples oubliés, voire disparus. C'est donc avec empathie qu'il était allé à la rencontre des Cherokees, des Crows, des Choctaws, des Sioux, des Cheyennes, etc. Sans pour autant, lui qui a écrit La Hache des steppes (où il partait à la recherche des Huns et des autres), déterrer la hache de guerre et charger encore un peu plus le fardeau de l'homme blanc.
L'écrivain sioux Vine Deloria, lassé des indiâneries des bien-pensants, a écrit : "Un guerrier tué au combat peut toujours gagner les Heureux Terrains de Chasse. Mais où se rendra un Indien étendu pour le compte par un anthropologue ? À la bibliothèque ?"
Qui se souvient des Hommes ? a naguère demandé Jean Raspail en mémoire et à la mémoire d'autres "Indiens" totalement disparus, eux. Qui se souvient des Indiens ? Eh bien, Raspail qui, à la différence des anthropologues patentés, sort des sentiers battus. Sans s'embourber pour autant sur la piste des larmes.
TitreJournal peau-rouge
Auteur RASPAIL (Jean)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution31 mai 2011
Nb de pages252
CollectionGO WEST
EAN 139782357910294
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.30
Biographie
Critique du libraire
Mes libres voyages dans les réserves indiennes des Etats-Unis d'Amérique.
Réédition de celle de 1975.
Raspail, fort de son expérience (il est parti à l'aventure pour découvrir les civilisations indiennes) nous promène à travers ces tribus mythiques avec un regard neuf, dégagé de tout politiquement correct et d'idées préconçues. Une belle balade en Amérique.
"Ecrit d'une plume envoûtante, son reportage-enquête abonde de choses vues, entendues, senties, le talent de Raspail en plus" Jean-Paul Angelli, La Nouvelle Revue d'Histoire (septembre-octobre 2011).        
Les avis clients
Les Indiens d’Amérique ne sont pas un peuple mort
5/5 Lectures Françaises .
.----. La renommée d’écrivain de Jean Raspail s’est établie à partir de ses grands livres : Le camp des Saints, Le jeu du roi, L’Anneau du pêcheur ou Sept cavaliers... Mais il ne faut jamais oublier qu’il a commencé par être explorateur et directeur de voyages et expéditions pendant vingt ans (de 1950 à 1970) en Amérique et autres continents (1). Il en a conservé une importante connaissance des pays qu’il a traversés et surtout des populations qu’il a côtoyées. Il a publié sur cette question un certain nombre d’ouvrages, dont un Journal peau-rouge (Mes libres voyages dans les réserves indiennes des Etats-Unis d’Amérique), en 1975, qui vient d’être réédité à bon escient car il permet de mettre fin à une légende : les Indiens d’Amérique ne sont pas un peuple mort ; Raspail les a connus et les a vus vivre : ils sont bien de notre époque et ils sont répartis en 300 tribus d’inégales importances. Ce qui fit dire au rédacteur d’une très sérieuse revue indianiste (Round Up) lors de la première parution du livre : « Toutes ces tribus sont passées à l’ère moderne avec tous les problèmes que leur pose l’adaptation à la civilisation américaine qui les entoure. Certaines réussissent, d’autres moins, certaines acceptent, d’autres refusent, car il y a autant de réponses à cette question majeure qu’il existe de tribus indiennes. » Non sans mal et après avoir reçu quelques rebuffades dont il ne se cache pas, Raspail a tenu, pendant tout son périple de trois mois (mai à août 1974), un journal dans lequel il a noté ce qu’il a vu pour donner au lecteur un tableau de la façon dont se comportent aujourd’hui les Indiens sans tomber dans les travers et les clichés répandus par les trop nombreux « ethnologues à la graisse de bison » présentés comme celui qui « a fabriqué un piédestal, y a hissé l’Indien, puis le regarde d’en bas en se roulant dans la cendre. Il bat sa coulpe à se défoncer la poitrine et proclame que nous avons tout à apprendre de l’Indien, et d’abord le sens de la vie » ! [ Signé : Jerôme Seguin dans Lectures françaises, n° 660, avril 2012 ] (1) Raid automobile Terre de Feu- Alaska (19511952) ; Mission française d’études aux pays incas (1954). Auxquels s’ajoutent une quinzaine d’autres missions à travers le monde entier.
Une lecture assez critique ?
3/5 Plaisir de Lire .
.----. Au cours de quatre mois de voyage à travers l'Amérique, jour après jour Jean Raspail nous livre ses découvertes et ses réflexions sur la situation des différentes tribus indiennes vivant encore actuellement en Amérique . Ce livre aurait pu porter un autre titre : "Les mille et une façon d'asservir les Indiens". Parmi une profusion impressionnante d'anecdotes qui font images, certaines idées reviennent trop souvent et sont trop visiblement "la foi" de l'auteur pour n'être pas relevées . Jean Raspail manifeste un faible, une tendresse pour le sauvage, le vrai, "celui qui ne sait pas". C'est celui-là qu'il a cherché, de réserves en réserves . Un moment, il croit le trouver chez les Navajos (pages 200 et suivantes) : "Les femmes y sont majestueuses et belles...", "les chefs choisis pour leur musculature..." "des dents superbes...", "leur religion est réduite au minimum...", "ils ont la RACE..." . Lorsque l'on a ainsi le culte de la race primitive, la race pure, on trouve normal d'éliminer les déficients, les anormaux, lesvieillards . On préconise l'eugénisme et l'euthanasie . L'Eglise catholique a, depuis toujours, depuis Notre-Seigneur choyé et protégé les infirmes, les malades, les vieillards et les enfants . L'Eglise catholique est donc en contradiction avec le racisme . C'est sans doute pourquoi, l'auteur persifle la civilisation occidentale représentée d'abord par les Espagnoles et leurs curés puis par les colons du Mayflower et leurs innombrables sectes protestantes . En résumé, ce livre est donc, comme "le Camp des saints" un plaidoyer très habile pour le racisme et l'eugénisme . Il est, en outre, une source typique d'idéalisme intellectuel qui n'en est pas à une contradiction près . Par exemple, le maintien ou l'abandon de la langue primitive sont considérés l'un après l'autre comme facteurs de désagrégation . D'autre part, ce travail est celui d'un journaliste . Ce journaliste est, d'ailleurs engagé, non pas à gauche mais dans cette nouvelle école de pensée qui est tout autant l'adversaire de la tradition chrétienne . [ Notice rédigée à partir de l'édition de 1975 chez Robert Laffont . " Plaisir de Lire " , numéro 32 , automne 1975 ]. Transcripteur de ce texte j'ajoute que la réédition de ce livre en 1999 par Guy Trédaniel , éditeur très ésotérique , appuie l'analyse du rédacteur ci-dessus !