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Les couleurs de l’homme en noir - Johnny Cash

Référence : 68175
1 avis
Date de parution : 31 mai 2011
Auteur : SANDERS (Alain)
Collection : GO WEST
EAN 13 : 9782357910317
Nb de pages : 188
19.00
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Description
Hello, I'm Johnny Cash !
Vous vous demandez pourquoi je suis toujours vêtu de noir
Pourquoi je ne porte jamais de couleurs éclatantes
Vous vous damandez pourquoi mon apparence
Semble avoir une couleur sombre
Eh bien, il y aune explication aux vêtements que je porte. 

Je porte du noir pour les pauvres et les déclassés
Ceux qui vivent dans les quartiers noirs et affamés de la ville
Je porte du noir pour le prisonnier
Qui a depuis longtemps purgé sa peine
Mais qui en est là parce qu'il est victime de l'époque. 

Je porte du noir pour ceux qui n'ont jamais lu
Ou écouté ce que Jésus a dit
Sur la voie pour trouver le bonheur
Via l'amour et la charité
Je crois qu'il nous parle vrai à moi comme à vous. 

Je porte du noir pour les vieillards qui sont malades et seuls
Pour les impatients que le méchant parcours a laissé froids
Je porte du noir en signe de deuil
Pour les existences sacrifiées
Chaque semaine nous perdons une centaine de jeunes vies 

Il y a des choses qui ne seront jamais réglées, je le sais,
Mais des choses doivent changer où que vous alliez
Mais jusqu'à ce que nous commencions à bouger
Pour faire bouger un peu les choses
Vous ne me verrez jamais en costard blanc. 

J'aimerais porter un habit arc-en-ciel tous les jours
Et dire au monde que tout tourne rond
Mais je vais plutôt porter un peu de ténèbres sur mon dos
Jusqu'à ce que les choses s'éclairent un peu plus, je serai
l'homme en noir
TitreLes couleurs de l’homme en noir - Johnny Cash
Auteur SANDERS (Alain)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution31 mai 2011
Nb de pages188
CollectionGO WEST
EAN 139782357910317
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)16
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.23
Critique du libraire
La première biographie en français d'une icône de la country music : Johnny Cash. L'ouvrage de référence pour ceux qui, par-delà les habituels clichés, veulent en savoir plus - sinon tout - sur l'homme en noir.
Les avis clients
Musique country américaine ?
5/5 Présent .
.----.Quatre questions à Alain Sanders On l’appelait « l’homme en noir » en raison des vêtements sombres qu’il portait à la ville comme à la scène, mais aussi à cause de son comportement. Alain Sanders a décidé de lui consacrer un ouvrage : " Les Couleurs de l’homme en noir : Johnny Cash " qu’il publie à l’Atelier Fol’Fer. Né le 26 février 1932 et mort en 2003, Johnny Cash était un chanteur, un compositeur et un guitariste de musique country américaine classé 21e meilleur chanteur de tous les temps par le magazine Rolling Stone. Dans son livre, Alain Sanders étudie cet homme étonnant en analysant la construction de sa personnalité et la complexité de la vie d’un être qui refusait le bonheur qui aurait pu être le sien. – C.R. — Quel est l’apport de Johnny Cash dans la musique, et pas seulement dans la musique country ? — Johnny Cash est, avec Hank Williams, Elvis Presley, Bob Dylan, un de ces personnages qui transcendent la simple scène musicale. Johnny Cash effectivement a, par-delà la country music, influencé des chanteurs de rock, de pop et même certains groupes de rap ! Sa personnalité même dépasse la musique pour déboucher sur une manière de vivre, ce qu’on pourrait appeler une véritable attitude. On le sait peu en France où l’on connaît surtout la « variétoche » anglo-saxonne, les « trucs » à la Madona ou les errances à la Michael Jackson, mais Johnny Cash a vendu plus de disques (et ça continue après sa mort) que tous ces gens-là réunis. — Quel fut son engagement politique et pourquoi cette empathie pour les détenus devant lesquels il s’est souvent produit ? — Son engagement politique est (mais ce n’est pas une particularité pour les chanteurs country) éminemment patriotique. Je ne vais vous donner qu’un seul exemple. Au moment de la guerre du Vietnam, quand les Vietniks des campus brûlaient le drapeau américain, il déclara lors d’un concert devant vingt mille personnes : « On est dans un pays libre et tout le monde peut brûler un drapeau. Mais on est dans un pays libre où j’ai le droit d’avoir une arme, et le premier qui brûle mon drapeau, je le flingue. » Dans le même temps, il a été très sensible à la situation difficile des mineurs, il a consacré un de ses albums aux mauvaises manières souvent faites aux Amérindiens et il a marqué une sollicitude particulière pour les prisonniers en qui il voyait des frères d’infortune. D’où son surnom d’« Homme en noir », référence à une de ses chansons : The Man In Black où il dit porter des vêtements noirs pour rappeler les souffrances des plus faibles, des plus humbles, des plus démunis. — Il a cultivé une image de détenu endurci et pourtant il n’a passé qu’une seule nuit en prison. Pouvez-vous nous raconter ? — Vous avez raison. On croit, à tort, que lui-même est un ancien détenu. Alors que ce n’est pas le cas. Mais cela vient du fait qu’il a donné des concerts dans les plus grandes prisons d’Etat, notamment à Saint-Quentin. Ses concerts ont permis d’améliorer la condition de nombreux détenus et, pour certains, leur réinsertion. Ainsi, une autre légende de la country, Merle Haggard, a connu une véritable rédemption (et il fut gracié par Ronald Reagan) après avoir, alors qu’il était en prison, vu un des concerts de Cash. — Peut-on parler de « rédemption » à son sujet ? — C’est exactement le mot qui convient. Cash, comme beaucoup de petits Blancs du Sud, est originaire d’une famille nombreuse, pieuse, baptiste, ne manquant jamais l’office du dimanche et les chœurs gospel de son Eglise. Un de ses frères, mort très jeune, était d’ailleurs ce qu’on pourrait appeler un saint laïque. Même dans ses heures de dérive les moins glorieuses, il a toujours proclamé sa foi. On lui doit d’ailleurs un livre intitulé The Man In White (L’Homme en Blanc) sur saint Paul. Mais son ange tutélaire, c’est June Carter, de la Carter Family, qui s’est battue pour l’arracher à ses démons. Et qui y parvint non sans mal. Il ne lui a d’ailleurs survécu que trois mois. Pour l’anecdote, rappelons que le couple, June et Johnny, furent des amis très proches du pasteur évangélique Billy Graham. [ Propos recueillis par Catherine Robinson dans " Présent ", n° 7390 du 14 juillet 2011 ]