Un très , très grand , roman... Il faut absolument faire lire ce volume à vos adolescents. C'est un très, très grand roman catho. qui devraient les faire réfléchir... Surtout ceux qui sont attirés par tout ce qui est seconde guerre mondiale. Le long passage sur le "front de l'est" est particulièrement poignant.
Jean Saumur 49 - 06/03/2013
Emerveillé "Une fresque démente de l'Italie de la guerre jusque dans les années 70 où tour à tour sont évoqués les combats de Russie et la lutte acharnée pour le pouvoir dans la péninsule. . Ce livre est un livre de souvenirs pour l'auteur. Ceux qui l'ont rencontré ne peuvent oublier ce regard bleu si doux qui a connu tant d'horreurs. ( je l'ai rencontré chez vous à Chiré à l'occasion de l'une de vos journées chouannes ) Avoir vécu l'hiver russe de 1942-1943 sur les rives du Don rend humble et l'auteur ne craint pas de tremper sa plume dans le réalisme le plus terrible pour rendre compte de son expérience. Pour autant, ce livre n'est pas un roman de guerre mais un roman chrétien de chair, d'os et de prières. Il plonge dans l'horreur et les prévarications humaines pour nous montrer le Ciel,pour nous montrer le seul combat qui vaille. Eugenio Corti agit comme un révélateur photographique qui nous montre noir ce qui nous paraît lumineux, lumineux ce qui nous semble le plus noir et nous entraine à la découverte d'une réalité étonnante. Un livre à conseiller pour tous les niveaux de lecture, tant à celui qui aime l'action (il sera servi copieusement) que celui qui aime la méditation (la coupe sera également pleine). Un livre qui laisse une trace intense sur la rétine, comme lorsqu'on ferme les yeux après avoir regardé un point lumineux trop brillant. Pour ma part, la seconde lecture de ce pavé m'a laissé encore plus anéanti et émerveillé." .En réalité ce texte n'est pas de celui qui signe, je l'avais sous le coude depuis plusieurs semaines, j'aurais aimé en retrouver les références... mais c'est sans succès pour le moment. Une seule petite réserve ,avant de commencer la lecture; à savoir, il faut franchir les 50 premières pages...
Jean Saumur 49 - 07/03/2013
Chef- d'oeuvre .----. Le "GUERRE ET PAIX " du XXe siècle, le " CHEVAL ROUGE" étant celui de l'Apocalypse de saint Jean, symbole de la guerre universelle comme signe messianique. Une fresque grandiose des épreuves d'un siècle de fer et de feu, culminant dans les paroxysmes de la Seconde Guerre mondiale sur le front russe, théâtre de la lutte à mort des molochs totalitaires, mais aussi un hymne au triomphe de l'amour fidèle, amour de Dieu et de l'Eglise, de la patrie, de la femme aimée, de la famille, du prochain. Ce roman italien est sans conteste l'un des chefs-d’œuvre de la littérature mondiale. ( Famille Chrétienne, numéro 1626 du 14 au 20 mars 2009 ).
Philippe Oswald, Famille Chrétienne - 14/02/2014
le cheval rouge oeuvre à lire! ON ne peut pas la décrire...
ema - 03/05/2015
Un monument littéraire ! .----. En 1940, dans le petit village lombard de Nomana, de jeunes catholiques italiens vivent, sans le savoir encore, leurs derniers moments d’insouciance joyeuse. Ambrogio Riva commence ses études et succèdera sûrement à son père à la tête de l’usine. Son ami Michele, l’intellectuel, veut devenir écrivain et observe tout dans ce but. Manno, le cousin orphelin, se demande à quelle vocation Dieu va l’appeler. Il y a aussi les ouvriers et les paysans, Luca, Pierello et Stefano. Tous sont amis car la paroisse est le centre du village.
Ambrogio est attiré par la jolie Tricia (« Mon Dieu qu’elle est charmante, quels chefs d’œuvre que les femmes ! ») mais n’a guère le temps de mieux la connaître. L’Italie entre en guerre et il faut revêtir l’uniforme.
Presque tous partent en Russie, seul Manno est envoyé en Libye.
Les débuts sont heureux et victorieux, même si les Italiens n’aiment guère les Allemands. Affecté près du Don, Ambrogio découvre la beauté des paysages. Son nouvel ami, le lieutenant Bonsaver lui apprend les étoiles. Le front est calme. Mais « en guerre, ce qui préoccupe vraiment le soldat, c’est la situation de son secteur. C’est ainsi que le commencement des ennuis sérieux les prit au dépourvu. »
Sans le savoir, en cette fin 1942, des centaines de milliers d’hommes sont pris dans une poche dont il faut à tout prix sortir. Commence une retraite terrible, glacée et meurtrière. Certains ne s’en sortiront pas, d’autres connaîtront l’enfer des camps soviétiques. Ces pages constituent un très grand moment de littérature. L’auteur nous entraîne aussi en Prusse orientale où Pierello assiste, horrifié, à l’exode des civils allemands.
Prisonniers du corps expéditionnaire italien sur le front de l’Est
Ceux qui rentrent en Italie tentent de reprendre une vie normale. Certains découvrent l’amour, d’autres le deuil après plusieurs années d’absence.
Eugenio Corti a emprunté son titre à l’Apocalypse : « Sortit alors un autre cheval rouge feu ; à celui qui le montait fut donné le pouvoir de bannir la paix de la terre pour faire s’entretuer les hommes. Et on lui donna une grande épée. » La barbarie des civilisations qui ont renié Dieu est au cœur de ce roman exceptionnel.
Dans une brillante préface, l’universitaire François Livi, fait un parallèle entre le succès du Cheval rouge et celui du Guépard de Lampedusa qui « fut un camouflet pour les néo-réalistes et les idéologues de la littérature engagée. » Comme Lampedusa, Corti eut du mal à se faire publier en Italie car il « heurte de front bon nombre de vérités officielles et de préjugés idéologiques de l’intelligentsia italienne, plus lents à s’effriter que le mur de Berlin. L’inspiration chrétienne de Corti ne fait qu’aggraver son cas. »
Le livre rencontra un grand succès et est régulièrement réédité. Il faut dire que ses qualités littéraires le justifient largement. Corti a de l’affection pour les principaux personnages du roman, probablement parce qu’il les a connus. Son histoire est à la fois celles d’Ambrogio, de Manno et de Michele . Il parvient à nous transmettre cette affection et nous vibrons tant aux bonheurs et aux malheurs des uns et des autres qu’ils deviennent un peu des amis.
Les 1000 pages de ce roman forment un monument littéraire dont la lecture est indispensable.
PS – On a beaucoup dit que ce roman était mal traduit. Ce n’est pas exact. Il y a quelques fautes de genre mais la qualité du style de Corti est parfaitement restituée.
[ A de Lacoste le 3 décembre 2018 sur son blog " Les livres d'Antoine " ]
Les livres d'Antoine . - 27/10/2019
Le Cheval rouge . MON MEILLEUR LIVRE !
Guy - 27/10/2019
Corti et Grossmann, deux romanciers en quête du sens de la guerre . .----. Tout rapproche "Le cheval rouge" d'Eugenio Corti et "Vie et destin" de Vassili Grossman. Parce que les deux écrivains y témoignent de leur expérience de la Seconde Guerre mondiale mais surtout, y ont analysé la nature de deux régimes totalitaires en guerre. Et leurs troublantes similitudes.
Le cheval rouge de Eugenio Corti, que les éditions Noir sur Blanc viennent de rééditer, est à mes yeux, l’un des romans les plus poignants jamais écrits sur la Deuxième Guerre mondiale. Cet énorme roman épique qui couvre un millier de pages avait d’abord paru, il y a douze ans, à L’Âge d’homme dans la traduction de Françoise Lantieri. Dans ma bibliothèque, il voisinait avec Vie et destin de Vassili Grossman, autre pavé littéraire à noire couverture, publié également par L’Âge d’homme, en 1980. Il fallait bien de l’audace, il y a quelques années encore, pour publier ces textes, devenus depuis, des classiques de la littérature. C’est qu’ils soulèvent des questions qu’on n’aime guère poser, et qu’ils témoignent de faits historiques qu’on a longtemps préféré taire.
Tout rapproche Le cheval rouge de Vie et destin. Grossman a été le correspondant de guerre le plus populaire d’URSS, parce qu’il n’hésitait jamais à monter au front pour témoigner. Et qu’il ne mentait pas. Quant à Corti, il a combattu au sein du corps expéditionnaire italien en Union soviétique, aux côtés des armées allemandes, hongroises, roumaines et croates engagées conjointement sur le front de l’est. Scandalisé par le comportement des Allemands envers leurs alliés, il a combattu ensuite aux côtés des Alliés.
Corti aux prises avec le silence de Dieu
Mais l’un et l’autre ont cherché, dans l’écriture, bien plus qu’à rendre compte de ce qu’ils avaient vu, ou à faire état des témoignages qu’ils avaient recueillis auprès des survivants de cette guerre d’extermination.
A travers des récits étourdissants de vie, ils ont voulu saisir le sens des événements effroyables qui se sont déroulés sur ce « front de l’est ». Et cela les a conduits à une méditation d’une grande profondeur sur la nature des deux régimes dont la lutte à mort avait provoqué cet affrontement apocalyptique – le nazisme et le communisme. Comme Guerre et paix, auxquels ils empruntent l’un et l’autre certains modes d’exposition, ces deux grands romans philosophiques constituent également des mines d’informations sur les réalités vécues de cette guerre totale, comme aucune autre avant elle.
La grande question posée par le catholique Eugenio Corti est : "Pourquoi Dieu tolère-t-il le Mal ?". Grossman, lui, ne croit pas à l’intervention de forces métaphysiques dans l’histoire humaine, mais il est attentif aux dimensions spirituelles du combat entre les deux régimes, celui d’Hitler et celui de Staline. Et ce qui l’obsède, ce sont les ressemblances entre elles.
Comprendre la régression du monde vers la barbarie
Dans le fameux dialogue de Vie et destin entre le vieux bolchevique Mostovskoï et l’Obersturmbannführer SS Liss, ce dernier lance à son prisonnier : "Quand nous nous regardons, nous ne regardons pas seulement un visage haï, _nous nous regardons dans un miroir_. Là réside la tragédie de notre époque. Se peut-il que vous ne vous reconnaissiez pas en nous ?" (p. 371)
De son côté, Eugenio Corti, incrimine le darwinisme social et le machiavélisme de masse qui lui semblent la marque distinctive des régimes totalitaires. Ces idéologies sont fondées sur de pseudo-sciences qui croient avoir découvert une race supérieure, dans un cas, une classe rédemptrice, dans l’autre. Pour hâter la sélection inévitable de ces groupes privilégiés par la théorie, il est nécessaire de faire disparaître les autres groupes sociaux.
Les divers groupes humains susceptibles d’accéder à la suprématie (d’abord l’Etat, puis la classe, puis la race) avaient théorisé chacun sa propre hégémonie, avec l’asservissement concomitant de tous les autres groupes et ce, d’une manière d’autant plus radicale que le sens moral chrétien s’était atténué. » (p. 862)
Mais l’un et l’autre demandent à l’histoire - la même histoire - comment l’humanité avait pu régresser si rapidement vers une barbarie dont elle avait mis si longtemps à s’affranchir. "Sofia Ossipovna s’étonnait : il avait suffi de quelques jours pour parcourir en sens inverse le chemin qui mène de la bête, sale et misérable, privée de nom et de liberté, jusqu’à l’homme, et pourtant le chemin vers l’homme avait duré des millions d’années." (p. 183) Et Michele Tintori, le porte-parole de l’auteur : "Il nous faut comprendre _le pourquoi de cette incroyable régression du monde vers la barbarie_, vers l’âge des cavernes. Et s’il est possible de l’arrêter ou non." (p. 696)
Les faits qui sont rapportés témoignent, en effet, d'une volonté proprement exterminatrice réciproque, d'une absence absolue de pitié. D'un nihilisme confondant. D'un rejet de toutes les limites.
De l'odyssée d'un groupe de jeunes Italiens à la naissance d'une vocation
Dans Le cheval rouge, on suit l’odyssée d’un groupe de jeunes Italiens, originaires d’un même village de Lombardie. Certains s’engagent dans les unités combattant l’Armée rouge, aux côtés des Allemands. Bien peu survivront à l’affreuse débandade d’un corps d’armée italien, lancé avec vantardise et amateurisme, par le régime fasciste, dans des combats pour lesquels ils n’avaient pas été préparés et pour lesquels ils manquaient des équipements nécessaires.
On obtient des révélations sur le sort atroce des prisonniers de guerre survivants aux "marches du davaï" et aux transports en wagons de marchandise, et que la famine pousse, dans les camps russes, à des actes de cannibalisme.
Mais on suit aussi des combattants italiens engagés contre les Allemands, dans leur propre pays, pour "racheter l’honneur de leur pays". On assiste aussi à la reconstruction du pays détruit, par une jeunesse portée par le désir de revivre. Et même à la naissance de la vocation d’écrivain de Corti, auquel le personnage de Michele Tintori, le jeune intellectuel catholique du groupe, emprunte les traits et une partie de son odyssée. [ Brice Couturier , Le Tour du monde des idées le 09/03/2020 sur Franceculture ]
https://www.franceculture.fr/ - 10/03/2020
Présentation : .----. Roman autobiographique, Le Cheval rouge suit la destinée de jeunes italiens engagés dans l'armée de Mussolini. Certains meurent, d'autres témoigneront de la barbarie nazie et communiste, d'autres encore s'engageront dans la reconstruction politique de l'Italie d'après-guerre. « On peut s'interroger sur les raisons de l'étonnant succès de librairie d'un livre qui ne s'accorde aucune facilité et qui a su créer, entre son auteur et ses lecteurs, un formidable courant de sympathie. Cela tient d'abord au caractère de témoignage que revêt ce roman : non seulement les personnages historiques qui le traversent, mais tous les événements historiques sont absolument et rigoureusement vrais. Mais Eugenio Corti a écrit aussi un très grand roman. Son souffle épique, la variété des registres stylistiques, la vérité et la puissance des passions emportent le lecteur dès les premières pages. Sans doute destiné à résister à l'épreuve du temps, Le Cheval rouge fait songer à Manzoni, ainsi qu'aux grands romanciers russes, à Tolstoï en particulier. » - François Livi, professeur émérite de langue et de littérature italiennes, Sorbonne [ Février 2020 )
Hall du livre (Nancy) - 17/04/2020
Roman talisman ! .----. Les éditions Noir sur blanc rééditent un chef-d’œuvre de la littérature italienne du vingtième siècle.
Il y a une quinzaine d’années, sur les pressantes exhortations de mon éditeur Vladimir Dimitrijevic, je lus, d’une traite, Le Cheval rouge, le magnifique roman-fleuve d’Eugenio Corti (1921-2014). Bien m’en prit, tant cette lecture fut pour moi, comme pour des milliers d’autres lecteurs, bouleversante. Le regretté Dimitri m’avait dit et répété sur tous les tons qu’il s’agissait d’un chef-d’œuvre, que je devais lire ce livre publié par miracle par un petit éditeur et qui, malgré le silence obstiné de la critique officielle d’obédience matérialiste et égalitaire, gagnait de nouveaux lecteurs par milliers, par le simple bouche-à-oreille.
C’est dire mon émotion quand j’ai reçu sa belle réédition aux éditions Noir sur blanc, qui reprennent, sous la houlette de mon ami Marko Despot, naguère responsable éditorial à L’Age d’Homme, les titres publiés in illo tempore par Dimitri dans une collection justement intitulée La Bibliothèque de Dimitri.
Fresque épique comme Le Guépard
Il y a des livres qui sont des talismans et des signes de reconnaissance ; Le Cheval rouge, si j’ose dire, incarne l’un d’eux. Comment résumer mille quatre cents pages relues avec passion ? Disons qu’il s’agit d’une fresque à la fois épique, comparable aux grands romans tels que Le Guépard ou Guerre et paix (dont il constitue une forme de synthèse), qui nous fait partager la vie – et parfois la mort tragique – d’un groupe de jeunes gens d’un hameau de la campagne lombarde de 1940 à 1975.
Un hiver 42
L’entrée en guerre de l’Italie, le fascisme théâtral et en fait débonnaire (pour ne pas dire ridicule avec sa rhétorique matamoresque), la campagne de Russie et surtout la terrible retraite à partir de l’hiver 42, les carnages d’Afrique et des Balkans, Monte Cassino et le goulag soviétique, l’atroce guerre civile dans le Nord entre Rouges, Noirs et Blancs, l’après-guerre et ses mutations, tout défile au sein de cette impressionnante fresque sociale et politique, mais aussi et surtout spirituelle. Car le roman est apologétique, avec talent, sans une once de mauvaise foi. Un non-chrétien, pourvu qu’il ait le sens du sacré, partagera les émotions de l’auteur, et nombre de ses analyses sur le nihilisme moderne.
En authentique artiste, Corti parvient en effet à rendre la présence du divin – ce que peu sont capables de faire. De même il parvient, au fil des pages, à donner une splendide illustration de l’âme italienne. Roman sur la grâce et sur le destin, en grande partie autobiographique (la retraite de Russie), Le Cheval rouge est aussi un chant inspiré en hommage à l’Italie traditionnelle, celle des paolotti, les catholiques pratiquants. Anachronique au sens noble du terme, torrentiel et en même temps ordonné, émouvant avec intelligence, Le Cheval rouge se révèle comme l’une de ces lectures qui nourrissent l’âme et qui vous marquent à jamais. [ par Christopher Gérard - 17 mai 2020 sur " Causeur " ]
https://www.causeur.fr/ - 18/05/2020
CULTURE EN CONFINEMENT .----. En cette période difficile, où les librairies et les salles de spectacle, de concert et de cinéma sont fermées, L’Incorrect est allé chercher quelques conseils de survie auprès d’artistes à notre goût.
Olivier Maulin – Écrivain, journaliste
Quels conseils de lecture auriez-vous à proposer à nos lecteurs confinés ?
Certainement beaucoup de vos lecteurs l’ont-ils déjà lu, mais si ce n’est pas le cas, je leur conseille vivement Le Cheval rouge d’Eugenio Corti, un grand roman catholique dont le caractère monumental m’a longtemps incité à en repousser la lecture et qui vient de reparaître aux éditions Noir sur Blanc dans la traduction que Françoise Lantieri avait donnée à L’Âge d’Homme en 1996 (le livre est paru en 1983 en Italie). Sur près de 1 500 pages, ce roman retrace l’histoire de l’Italie de 1940 au début des années soixante-dix à travers le destin de plusieurs jeunes gens d’un village de Lombardie. C’est une expérience de lecture unique qui, outre l’aspect littéraire, remet les pendules à l’heure sur l’interprétation de l’histoire récente. Il y a des pages inoubliables de scènes collectives durant la retraite des Italiens en Russie à l’hiver 1942-1943, épisode peu connu en France.
[ Propos recueillis par Romaric Sangars et Arthur de Watrigant pour " CULTURE EN CONFINEMENT " sur le site de "L'incorrect " ]
https://lincorrect.org/ - 19/05/2020
Eugenio Corti dans une sélection qui est loin de nous convenir ! .----. Le journal Le Point a dévoilé son palmarès des meilleurs livres de l'année, le mercredi 9 décembre. Aucun des Grands Prix de l'automne n'a été retenu dans la sélection.
Le jury était composé de Claude Arnaud, Jean-Paul Enthoven, Marc Lambron, Marie-Françoise Leclère, Sébastien Le Fol, François-Guillaume Lorrain, Saïd Mahrane, Julie Malaure Valérie Marin La Meslée, Christophe Ono-dit-Biot, Sophie Pujas, Michel Schneider, Laurent Theis et Marine de Tilly.
Les 30 livres de l'année 2020 selon Le Point :
Soit dit en passant de Woody Allen, traduit de l'anglais par Marc Amfreville et Antoine Cazé (Stock).
Underland de Robert Macfarlane, traduit de l'anglais par Patrick Hersant (Les Arènes)
Yoga d'Emmanuel Carrère (POL)
L'Autre Moitié de soi de Brit Bennett, traduit de l'anglais par Karine Lalechère (Autrement)
Mémoires impubliables de Pierre Péan (Albin Michel)
Apeirogon de Colum McCann, traduit de l'anglais par Clément Baude (Belfond)
Le Musée, une histoire mondiale. I. Du trésor au musée de Krzysztof Pomian (Gallimard)
Nickel Boys de Colson Whitehead, traduit de l'anglais par Charles Recoursé (Albin Michel)
La Commode aux tiroirs de couleurs d'Olivia Ruiz (JC Lattès)
Une Terre promise de Barack Obama, traduit de l'anglais par Pierre Demarty, Charles Recoursé et Nicolas Richard (Fayard)
Les Territoires conquis de l'islamisme de Bernard Rougier (PUF)
La Laveuse de mort de Sara Omar, traduit du danois par Macha Dathi (Actes Sud)
Un espion parfait, Richard Sorge d'Owen Matthews, traduit de l'anglais par Martine Devillers-Argouarc'h (Perrin)
Le Consentement de Vanessa Springora (Grasset)
Le Pouvoir de la destruction créatrice. Innovation, croissance et avenir du capitalisme de Philippe Aghion avec Céline Antonin et Simon Bunel (Odile Jacob)
Love Me Tender de Constance Debré (Flammarion)
Une histoire universelle des ruines d'Alain Schnapp (Seuil)
M, l'enfant du siècle d'Antonio Scurati, traduit de l'italien par Nathalie Bauer (Les Arènes)
L'Homme qui pleure de rire de Frédéric Beigbeder (Grasset)
Le Bonheur, sa dent douce à la mort. Autobiographie philosophique de Barbara Cassin (Fayard)
Impossible d'Erri De Luca, traduit de l'italien par Danièle Valin (Gallimard)
Thésée, sa vie nouvelle de Camille de Toledo (Verdier)
Le Patio bleu de Denis Tillinac (Les Presses de la Cité)
Sublime Royaume de Yaa Gyasi, traduit de l'anglais par Anne Damour (Calmann-Lévy)
Le Crépuscule et l'Aube de Ken Follett, traduit de l'anglais par Cécile Arnaud, Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert, Dominique Haas (Robert Laffont)
Paris est une guerre, 1940-1945 de Janet Flanner, traduit de l'anglais par Hélène Cohen (Éditions du sous-sol)
LE CHEVAL ROUGE D'EUGENIO CORTI, TRADUIT DE L'ITALIEN PAR FRANçOISE LANTIERI(Éditions Noir sur Blanc)
Âge tendre de Clémentine Beauvais (Sarbacane)
Cahier d'un art de vivre de René Depestre (Actes Sud)
Le Prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais par Isabelle Maillet (Harper Collins)
Le Point . - 23/12/2020