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Salazar le regretté...

Référence : 70562
3 avis
Date de parution : 1 janvier 2019
EAN 13 : 9782367980560
Nb de pages : 164
18.00
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Description
Antonio de Oliveira Salazar, le sévère professeur d'université de Coimbra qui remit de l'ordre dans les finances publiques en 1928, fervent catholique, ascétique et austère, l'homme pour qui un arpent de vigne et une paire de bœufs étaient une richesse suffisante pour un foyer de paysans, n'était pas dénué de pertinence dans ses analyses politiques. C'est ainsi qu'en novembre 1960, devant l'Assemblée nationale de Lisbonne, il jetait un regard lucide et prophétique sur le devenir du continent noir :  
"D'ici quelques années (...) nous assisterons en Afrique à l'un de ces deux spectacles : le progrès paralysé sur de vastes territoires, la ruine totale des économies, la dégradation des populations et l'horreur des luttes intestines (...) à des tentatives ou des expériences de colonialisme international, irresponsable, et pour cela même inhumain, devant lequel le Noir, diplômé ou non, ne sera qu'une unité statistique". Paroles ô combien prémonitoires ! N'est-ce pas le tableau de la situation récente en Angola, au Mozambique ou en Guinée Bissau qui était bien ainsi brossé avec précision il y a 51 ans ? Le rêve d'une communauté lusitanienne multiraciale et pluri continentale s'est évanoui. Au festin de l'Empire portugais, il ne reste plus que quelques miettes, mais quelles miettes ! Les Açores, l'archipel d'eau et de feu, que certains persévèrent à considérer comme la partie émergée de l'Atlantide et Madère, la "perle de l'Atlantique". On ne pourrait rêver d'endroit plus paisible et de fait, la "perle de l'Atlantique" mérite bien son nom.
Salazar et le salazarisme ont donné au Portugal quarante-six ans de conservatisme social mais quarante-six années de stabilité politique. Une décennie de résistance outre-mer, courageuse mais vaine, conduisit le Portugal à une sorte d'impasse. La conscription et l'engagement outre-mer de la jeunesse emportèrent le régime bien plus qu'une contestation sociale ou politique d'un ordre éminemment contre-révolutionnaire. Marcelo Caetano et l'amiral Tomas, gérants du salazarisme sans Salazar, capitulèrent subitement sous les coups de ces jeunes capitaines issus du putsch du 25 avril 1974, très progressistes, qui allaient traîtreusement offrir l'Empire lusitanien d'Afrique aux marxistes angolais et mozambicains. En métropole, les gouvernements se sont succédé d'élection en élection, à la recherche parfois d'introuvables majorités.
Si le Portugal s'est doté d'institutions démocratiques "à l'occidentale" pour se mettre à l'heure de Bruxelles, et a dévolu à ses îles des institutions autonomes pour couper l'herbe sous le pied des séparatistes il connait de nos jours, comme beaucoup d'autres pays européens une très grave crise économique et financière.
TitreSalazar le regretté...
Auteur ROLINAT (Jean-Claude)
ÉditeurSYNTHESE NATIONALE (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2019
Nb de pages164
EAN 139782367980560
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)147
Hauteur (en mm)209
Poids (en Kg)0.25
Biographie
Critique du libraire
Supplément à Synthèse nationale, n°26, janvier-février 2012. Préface de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale. Postface de Duarte Branquinho, directeur de O Diablo, le grand hebdomadaire de la droite nationale portugaise.
Antonio de Oliveira Salazar, chef du Portugal nationaliste, l'Etat nouveau, de 1926 à 1968. Peu connu des nationalistes français il transforma ce petit pays, fort d'un empire gigantesque que beaucoup trouvaient anachronique et que certains convoitaient, en une nation moderne.
40 après sa mort, 41% des Portugais le considèrent comme le plus grand de leurs compatriotes, devant le navigateur Vasco de Gama... Il est vrai que, depuis la Révolution des oeillets, en avril 1974, le Portugal sombre petit à petit dans la décadence. 40 ans de démocratie (que celle-ci soit progressiste ou libérale) et de corruption ont conduit le pays à la faillite que nous connaissons aujourd'hui.
Loin des clichés véhiculés par les tenants de la pensée unique, cette biographie de Salazar que nous propose Jean-Claude Rolinat remet les choses à leur place. Mais, il faut le dire, à Chiré nous préférons de beaucoup le livre de Ploncard d'Assac .
Les avis clients
Ploncard d'Assac est préférable !
3/5 Lectures Françaises .
.----. Antonio de Oliveira Salazar, chef de l'Etat portugais (de 1933 à 1968) est mort en 1970, il y a donc lieu de commémorer ce 50° anniversaire pour honorer une personnalité politique sage, équilibrée qui, sous sa conduite, a su transformer le Portugal, décadent au début des années 30, en un pays moderne et prospère, qui depuis son départ est retombé dans les travers de dirigeants politiques socialistes incompétents ou des libéraux soumis aux injonctions mondialistes . Les Editions de Synthèse nationale viennent de rééditer ce volume (180 p.). Mais il faut dire, malgré toute l'estime que nous avons pour l'auteur, dont nous nous souvenons de la présence au moins à l'une de nos journées chouannes (premier dimanche de septembre) et dont nous avons, sauf erreur, tous les livres au catalogue de notre librairie, que nous préférons de très loin l'ouvrage de Jacques Ploncard d'Assac réédité pour la troisième fois en 2015 (il faut bien préciser que le livre de Ploncard d'Assac insiste plus sur le combat des idées ; celui de Rolinat est plus anecdotique et nous fait découvrir la fin du régime et l'indépendance des provinces portugaises extérieures). Le reproche majeur que nous faisons est la reprise de toute la désinformation gauchiste au sujet des maîtresses de Salazar, désinformation dont le but évident est de salir sa mémoire (que cela soit vrai ou faux d'ailleurs). Le point de vue d'Olivier Dard et Ana Isabel Sardinha-Desvignes dans Célébrer Salazar en France (1930 - 1974). Du philosalazarisme au salazarisme français au sujet de la plus célèbre des supposées "maitresses" me semble plus véridique . Il s'agit de Christine Garnier . Dans une note les auteurs précisent " Nous parlons ici de couple sans reprendre le cliché qui fait de Christine Garnier "la maîtresse de Salazar", cliché sans fondement avéré par les commentateurs qui ne présentent sur cette question aucun argument susceptible d'autoriser à trancher avec certitude". Ce point de vue est celui d'un auteur qui, avec son équipe, a réalisé un important travail de recherche, en particulier dans les correspondances (un service spécialisé permet de les consulter à Lisbonne). [ Signé Jérôme Seguin et Jean Auguy dans le numéro 754 - février 2020 de " Lectures Françaises . Notre revue parait depuis plus de 60 ans "1957) et de très nombreux numéros sont encore disponibles sur ce site ]
Déception.
3/5 Jean Saumur (49)
Je me suis toujours intéressé à Salazar et j'avoue avoir été déçu! Salazar et les femmes ne m'intéresse pas ce sont les idées qui comptent et pour cela le livre de Ploncard d'Assac est bien supérieur, ce qui n'empêche pas celui-ci d'apporter quelques précisions où anecdotes. Voir aussi la collection des numéros de la revue "Découvertes" de Jean Haupt, dont ce site propose quelques exemplaires.
Mauvais..., très mauvais !
1/5 Alberto
Portugais vivant en France, je me suis toujours, moi aussi, intéressé à Salazar. Tout ce qu'imagine cet auteur autour de S. et les femmes n'est pas prouvé mais imaginé pour nuire ! Je déconseille absolument ce livre , il faut lui préférer le volume de Ploncard d'Assac qui, d'ailleurs, vient d'être réédité.