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Lyon primatiale des Gaules - La grâce d´une cathédrale

Référence : 70665
1 avis
Date de parution : 20 septembre 2011
EAN 13 : 9782716507899
Nb de pages : 514
79.00
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Description
Au coeur de l'antique et vivante cité, entre la Saône et la colline de Fourvière, la cathédrale Saint-Jean de Lyon déploie la grâce et les splendeurs de deux millénaires d'histoire, d'art et de foi. La pierre et la lumière y dominent, rappelant la simplicité des premiers temps chrétiens. C'est ici , après le sacrifice en 177 de sainte Blandine et des martyrs de Lyon, qu'est née la primatiale des Gaules, la plus ancienne église de France.
Au carrefour du royaume de France, de la papauté romaine et du Saint Empire, la cathédrale Saint-Jean a été le théâtre de deux conciles, du couronnement d'un pape, du mariage d'Henri IV et Marie de Médicis et de nombreux grands événements civils et religieux. Elle fut un haut lieu d'influence rayonnant dans toute l'Europe chrétienne. Mutilée pendant les guerres de Religion puis la Révolution, endommagée lors des combats de la Libération, la primatiale s'est toujours reconstruite et embellie en conservant son authenticité originelle grâce à l'inlassable engagement des bâtisseurs et à la vigilance passionnée des Lyonnais.
TitreLyon primatiale des Gaules - La grâce d´une cathédrale
Auteur GRACE D'UNE CATHEDRALE
ÉditeurLA NUEE BLEUE (EDITIONS)
Date de parution20 septembre 2011
Nb de pages514
EAN 139782716507899
PrésentationRelié
Épaisseur (en mm)40
Largeur (en mm)260
Hauteur (en mm)350
Poids (en Kg)4.10
Critique du libraire
TABLE 
Que de grâces dans une cathédrale ! - cardinal Philippe Barbarin La primatiale Saint Jean et les Lyonnais 
Première partie - Histoire de la construction sous la direction de Nicolas Reveyron Le groupe épiscopal de Lyon, IVe-XVe siècles 
Jean-François Reynaud et François Richard La cathédrale et les reliques - Grégory Girard Un chantier médiéval à étapes - Nicolas Reveyron et Ghislaine Macabéo Le chantier à l'époque classique - François-Régis Cottin La cathédrale à l'épreuve du siècle de l'Histoire - Philippe Dufieux Les travaux contemporains - Didier Repellin Paroles de bâtisseurs - Didier Repelin et Nicolas Reveyron avec Ahmed Benzizine, Jean-Loup Bouvier, Emmanuel Fourchet, Max Zychla  
Deuxième partie - Les beautés de la primatiale sous la direction de Didier Repellin Architecture et décors - Nicolas Reveyron Images de pierre - Nicolas Reveyron Les vitraux - Nicolas Reveyron Le trésor liturgique - Bernard Berthod Aux origines du grand orgue - Emmanuel Canellas L'horloge astronomique - Éric Desmarquest Les tapisseries - Isabelle Denis Le mécénat ecclésiastique - Gérard Bruyère Les cloches - Fabien Haug Une cathédrale de mots - Nicolas Reveyron Regards d'artistes - Élisabeth Hardouin-Fugier 
Troisième partie - La vie de la cathédrale dans la cité sous la direction de Jean-Dominique Durand 
Naissance et renaissance de la cathédrale médiévale - Marie-Céline Isaïa Le Moyen Âge : la cathédrale, Lyon et l'Église universelle - Denyse Riche La cathédrale dans les guerres de Religion - Pierre-Jean Souriac Saint-Jean à l'heure de la reconquête catholique - Bernard Hours L'entrée solennelle du cardinal Chigi en 1664 - Lucie Galacteros-de Boissier La primatiale dans la tourmente révolutionnaire - Caroline et Paul Chopelin La primatie des Gaules - Bruno Dumons Les archevêques en leur sanctuaire, XIXe-XXe siècles - Olivier Georges Le diocèse de Lyon et la loi de Séparation - Daniel Moulinet Les chanoines-comtes de l'Église de Lyon - Hervé Chopin Les papes à Lyon - Jean-Dominique Durand Denyse Riche , Paul Chopelin La bibliothèque capitulaire - François Seichepine Chant et musique sacrée - Jean-François Duchamp La liturgie lyonnaise - Bruno Martin Une année à la cathédrale - Michel Cacaud Conclusion générale - cardinal Philippe Barbarin.
Les avis clients
Un cadeau chrétien !
5/5 L'homme nouveau .
.----. La polémique récemment soulevée par Stéphane Bern au sujet d’un éventuel accès payant aux cathédrales françaises est sans doute encore présente à vos mémoires. Outre que, n’en déplaise au célèbre animateur de télévision, toutes les cathédrales d’Europe n’ont pas déjà opté pour l’entrée payante, - j’en veux pour preuve que j’ai, il n’y a pas si longtemps, déambulé en toute liberté dans celle de Cologne comme au Duomo de Milan ou de Florence, il y a là une confusion des genres déplaisante. Certes, nos cathédrales sont, pour la plupart, des monuments à part, d’une splendeur exceptionnelle et souvent d’une richesse artistique rare, en dépit des déprédations révolutionnaires et du temps qui passe, mais, avant cela, elles sont le cœur, vivant, malgré tout, de nos grandes villes et leur âme. L’oublier, ou les réduire à n’être plus ces sanctuaires où vaille que vaille continue de monter la prière de l’Église serait, surtout en nos temps incertains qui ont besoin d’un supplément de protection divine, une erreur : monumentale. Dans ce contexte, la très belle collection des éditions strasbourgeoises de la Nuée Bleue, la grâce d’une cathédrale, publiée sous la direction de l’archevêque émérite de Strasbourg, Mgr Doré, constitue, à sa manière, une réponse circonstanciée à tous ceux qui, seraient-ils animés des meilleures intentions du monde, perdent de vue la raison d’être de ces édifices. Riche désormais d’une vingtaine de titres, plus beaux et passionnants les uns que les autres, la collection, à terme, constituera sans doute une véritable histoire religieuse et artistique, diocèse par diocèse, de la France catholique. En l’état, elle est déjà une mine d’informations, de connaissances, de précisions, accompagnée d’une iconographie à couper le souffle permettant l’accès à tout ce que, pour diverses raisons, vous ne pourrez jamais voir et qui, du détail d’un vitrail à une sculpture cachée, d’un tableau trop haut pour être bien regardé aux voûtes médiévales -ah, la forêt pétrifiée des toitures de Notre-Dame d’Amiens …- déclinent pourtant l’immense talent, et l’immense foi de ceux qui oeuvrèrent à bâtir, agrandir, embellir ces lieux. À la plus haute et minutieuse érudition, qu’il s’agisse de musique sacrée, de vitraux, de mobilier liturgique, se joint un sens délicat de l’image ou de l’anecdote qui touchera. Ce peut être cette photo de soldats allemands aux traits encore presque enfantins heureux de nourrir des pigeons au pied de Saint-André de Bordeaux, ou l’apparition inattendue, entre les tours de la prodigieuse Saint-Étienne de Bourges, du trichodrome, un petit oiseau au plumage rose que les ornithologues n’avaient jamais repéré loin du massif alpin. Ce peut être le visage bouleversant d’une statue gothique ou l’évocation d’une partie disparue du sanctuaire ou de l’ancien quartier canonial dévoré par la ville. Et puis, il y a tous ces hommes et ces femmes, ces catholiques d’autrefois qui furent à l’origine de ces églises : martyrs, comme Firmin d’Amiens, ou communautés plus tardives, et sans passé sanglant, comme ce fut sans doute le cas à Bourges ou Bordeaux. Il y a aussi ces anecdotes révélatrices des fraîches croyances de nos aïeux : connaissez-vous sainte Ulphe, cette belle jeune fille de la noblesse mérovingienne qui préféra le Christ à un riche mariage et, retirée dans les marais amiénois, y fit taire les grenouilles qui l’empêchaient de prier en paix ? Savez-vous qu’en 1944, les Malouins se vouèrent à leur patronne, Notre-Dame de la Grand Porte, et que celle-ci, pour sauver, sinon sa ville et sa cathédrale Saint-Vincent, également détruites dans les derniers combats de la Libération, du moins les vies de ses fidèles, accepta de disparaître à leur place ? Savez-vous que deux rois de France se marièrent à Saint-André de Bordeaux ? Que l’archevêque de Bourges porte le titre de primat d’Aquitaine ? Que le chef de Saint Jean-Baptiste est vénéré à Amiens ? Chacun de ces livres est une pure merveille. Parmi les derniers parus, j’avoue une préférence pour l’ouvrage consacré aux deux cathédrales de Vendée, Notre-Dame de Luçon, qui fut jadis le siège épiscopal, pas si « crotté » qu’il le prétendit, de Richelieu, grand évêque tridentin soit dit en passant, et riche de quelques joyaux méconnus, et Maillezais, effacée de la carte des diocèses à la fin des guerres de religion mais dont les ruines n’ont rien perdu de leur grandeur. Une troisième partie évoque la « ville sainte » vendéenne, Saint-Laurent-sur-Sèvre et l’épopée montfortaine, en même temps que le sacrifice héroïque des Blancs. Notons l’existence parallèle d’une autre collection, la grâce d’une basilique, qui ne compte pour l’heure que deux titres, mais d’une qualité tout aussi exemplaire, Saint-Roch à Paris et Notre-Dame de Fourvière à Lyon. Certes, chacun de ces livres coûte cher, en moyenne autour de 85 €, parfois davantage, mais c’est le prix de l’excellence. [ Rédigé par Anne Bernet le 21 décembre 2017 pour " L'homme nouveau " ]