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Jean Fontenoy aventurier, journaliste et écrivain

Référence : 72177
5 avis
Date de parution : 26 juillet 2012
EAN 13 : 9791090029231
Nb de pages : 368
25.00
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Description
Journaliste et écrivain, homme d'action aussi à l'aise avec une machine à écrire qu'avec un pistolet-mitrailleur, Jean Fontenoy (1899-1945) a participé aux convulsions révolutionnaires de la première moitié du XXe siècle : avant-garde littéraire, Grande Guerre, Russie bolchevique, Chine de Chiang Kai-chek et des Seigneurs de la guerre, drogue, engagement sur le front finlandais en 1939 contre l'URSS, enfin adhésion militante à la politique de Collaboration avec l'Allemagne nationale-socialiste.
Fidèle à ses origines modestes, il est cependant toujours resté hanté par la question sociale dans les tours et détours souvent complexes de sa vie.
Correspondant de presse, responsable d'agence, fondateur et directeur de journaux, auteur d'articles et de livres remarqués, Jean Fontenoy a participé, avec une réelle indépendance d'esprit et le souci d'être au cœur des événements, à la vie politique et culturelle de son temps, et notamment à l'évolution du nationalisme français de l'entre-deux-guerres.
Voici la première biographie non romancée de cet étonnant personnage, fondée sur une documentation ample et précise, et présentée du point de vue de l'histoire des idées politiques.   

Philippe Vilgier est docteur d'État en science politique, spécialiste en histoire du syndicalisme (prix de thèse de l'université Panthéon-Assas sur ce sujet) et en droit social. Il s'intéresse depuis toujours aux parcours originaux, mais trop souvent oubliés, qui se sont efforcés de marier le social et le national : royalistes socialistes, syndicalistes patriotes ou, comme Fontenoy, nationalistes sociaux.   
TitreJean Fontenoy aventurier, journaliste et écrivain
Auteur VILGIER (Philippe)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution26 juillet 2012
Nb de pages368
EAN 139791090029231
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)27
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.45
Critique du libraire
Du surréalisme au fascisme, Moscou, Shangai, Berlin. Jean Fontenoy (1899-1945) a participé aux convulsions révolutionnaires de la première moitié du XXe siècle : avant-garde littéraire, Grande Guerre, Russie bolchevique, Chine de Chiang Kai-chek et des Seigneurs de la guerre, drogue, engagement sur le front finlandais en 1939 contre l'URSS, enfin adhésion militante à la politique de Collaboration avec l'Allemagne nationale-socialiste !
Les avis clients
Réponse à votre question ?
5/5 Le contrerévolutionnaire de service .
J'ai rencontré l'auteur à Chiré pour la journée chouanne 2014 . Il m'a fait très bonne impression, sa femme est Anne Le Pape qui vient de publier un " Brigneau " très intéressant .
Un militant ...
5/5 Bulletin des Amis de Robert brasillach
.----. Personnellement, je ne suis pas fan des romans de Jean Fontenoy, mais je suis admiratif de son parcours d'homme. Car Fontenoy, c'est Malraux fasciste, en aussi opiomane mais en moins mythomane ! Né dans la Brie d'un milieu modeste ( comme Bardèche ), il devient journaliste pour l'agence Havas ( où il croise un certain Pierre Andreu ) grâce à son don des langues ( russe, chinois ), notamment en URSS, en Chine, bref un vrai reporter digne de Béraud et de... Tintin ! Mais Fontenoy, c'est aussi une sensibilité artistique réelle ( il a côtoyé des dadaïstes dans sa jeunesse, Cocteau, le poète Maïakovski en Russie ) et une qualité de plume, un militant ( ex-communiste déçu, il a rejoint le PPF du grand Jacques Doriot puis le MSR et le RNP sous l'Occupation ), un soldat politique ( en Finlande contre les Rouges- par -50° où il sera grièvement blessé par un éclat d'obus -, à Berlin contre les mêmes - où il se suicidera en 1945 ) et, last but not least, un amateur de jolies femmes. Grâce à un travail patient et très précis, agréablement et clairement écrit, Philippe Vilgier nous déroule toute la riche vie de cet aventurier politique comme on les aime ( on pense à Saint-Loup évidemment! ). Brasillach disait de Fontenoy : " Il a l'air tantôt d'un paysan briard, tantôt d'un Oriental, avec ses yeux bridés, sa figure tannée ( ... ) Il aime à circuler à travers les bagarres de notre époque, les mains dans ses poches, les yeux partout où il ne faut pas, et très silencieusement amusé ( ... ) C'est le plus curieux personnage que j'aie rencontré." Un personnage à (re)découvrir! ( signé PG dans le " BULLETIN DE L'Association des Amis de Robert Brasillach", n° 132 - automne 2014 - informations en écrivant à ARB - case postale 3763 - CH - 1211 Genève - Suisse ).
quid ?
5/5 jean
Que faut-il penser de cet auteur proche de l'abbé de Tanouarn et du célèbre Sernine ?
Témoin du drame du XXe siècle
4/5 https://www.riposte-catholique.fr/
.----. Étrange et passionnant livre (Jean Fontenoy, Via Romana, 364 pages), ou, plus exactement, itinéraire, que nous présente Philippe Vilgier, docteur d’État en science politique, spécialiste en histoire du syndicalisme et en droit social. J’avoue que je ne connaissais de Jean Fontenoy que son nom, et encore très vaguement, incapable de le situer avec précision sur la carte des engagements politiques et littéraires. Il faut dire que ce journaliste et écrivain, né en 1899 et mort en 1945, ne nous facilite guère la tâche et c’est pourquoi il est heureux de trouver en Philippe Vilgier un guide expérimenté dans l’exploration des destins et des parcours originaux. Il faut d’ailleurs du souffle pour suivre Fontenoy que l’on trouve aussi bien en Chine qu’en Russie soviétique, dans les imprimeries des quotidiens parisiens que volontaire sur le Front de l’Est, marié en première noce à une juive roumaine avec laquelle il divorce (mais qu’il aidera pendant la guerre) pour épouser ensuite l’aviatrice Madelaine Charnaux. Drame de cette vie où l’espoir a fini par gagner, Jean Fontenoy se suicide en 1945, dans un Berlin en flamme. Philippe Vilgier offre ici une biographie très équilibrée, qui ne verse pas dans la facilité des images faciles et réductrices, mais creuse en profondeur la connaissance de son personnage, témoin du drame du XXe siècle et des tentations totalitaires. [ Signé : Victor Scribe le 6 octobre 2012 ] P.S. : Riposte catholique est un portail catholique de réinformation qui produit quotidiennement un contenu original et chercher à (ré)informer ses lecteurs et les inviter à (ré)agir.
Un solide travail !
3/5 Nouvelle Revue d’Histoire (NRH).
.----. Le personnage de Jean Fontenoy fut sorti de l’oubli l’an passé parle récit romancé de Gérard Guégan (prix Renaudot), évoqué dans le n° 54 de La NRH par Philippe d’Hugues. Or, depuis de nombreuses années un historien, Philippe Vilgier, travaillait à rassembler des informations incontestables sur le personnage. Le résultat est un solide travail qui met en évidence les qualités de grand journaliste aventureux que fut Jean Fontenoy. Élève brillant au lycée, mais de tempérament révolté, attiré plus tard par le communisme, il s’oriente par hasard vers Langues O en y entrant par la petite porte. Un choix qui révèle ses aptitudes de polyglotte bientôt exploitées par l’agence Havas. Celle-ci l’expédie à Moscou, en plein mystère rouge. Il en reviendra en 1927, partiellement vacciné contre le communisme. Havas l’envoie alors à Shanghai, en pleine effervescence. C’est le début de la grande aventure chinoise rêvée par Malraux : seigneurs de la guerre, menées américaines et soviétiques, sans compter un peu d’opium pour soigner les nerfs… À son retour en France, en 1931, Fontenoy rapporte l’un de ses meilleurs livres, Shanghai secret, puis il continue de voyager, en Allemagne notamment. En 1937, définitivement brouillé avec les communistes, il rejoint Doriot pour quelque temps. Ensuite viendra sa participation fameuse à la guerre d’hiver en Finlande. Après l’armistice de 1940, il sert tout d’abord d’intermédiaire entre Pierre Laval et son ami Otto Abetz qui étendra longtemps sa protection sur lui. Retour à son métier de journaliste dans la presse de la Collaboration, en attendant de participer quelques mois à la première aventure de la LVF, puis de revenir au journalisme. À la fin de 1944, on le retrouve du côté de Sigmaringen, avant qu’il ne rejoigne Berlin pour y mourir volontairement peu avant le crépuscule du Ille Reich. On a dit que Malraux avait envié un tel destin. Cela se comprend ! [ Guy Chambarlac dans : Nouvelle Revue d’Histoire, n° 62, septembre-octobre 2012 ]