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La démocratie peut-elle devenir totalitaire ?

Référence : 72257
3 avis
Date de parution : 22 novembre 2012
EAN 13 : 9782916951133
Nb de pages : 400
22.00
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Description
La démocratie peut-elle devenir totalitaire ? Cette association de mots semble antinomique et paraîtra presque blasphématoire à certains. Mais au-delà des mots et des principes vertueux, il y a les idéologies et les faits : le phénomène qui voit les démocraties modernes s'ingérer toujours plus dans des domaines qui échappaient traditionnellement à l'Etat. Institutionnaliser une nouvelle morale. Tenter de déplacer les limites du bien et du mal.
Que la démocratie puisse devenir totalitaire cela est-il soupçonnable en scrutant son essence et ses textes fondateurs ? Qu'en était-il dans la démocratie athénienne ? Avant les lumières, les hommes vivaient-ils libres ou soumis au joug d'effroyables tyrannies ? Depuis la Révolution et l'avènement des droits démocratiques, quel regard de sagesse l'Eglise porte-t-elle sur la démocratie, comme régime politique et comme idéal ?
Historiens, universitaires, philosophes, journalistes, hommes de sciences et de convictions, onze intervenants apportent chacun, dans ce livre, l'éclairage de sa spécialité et de son travail de recherche. Pour une vision réaliste de constructions intellectuelles pensées dès l'origine comme des outils de déconstruction de nos sociétés naturelles. Celles-ci peuvent-elles résister et comment y contribuer ?
Avec la participation de :
Michel DE JAEGHERE-Jacques TREMOLET DE VILLERS-Maxence HECQUARD-Philippe CONRAD-Benoît SCHMITZ-Xavier DOR-Frédéric MALAVAL-Michel SARLON-MALASSERT-Henri de LESQUEN-Bruno GOLLNISCH-Jean-Pierre MAUGENDRE
TitreLa démocratie peut-elle devenir totalitaire ?
Auteur RENAISSANCE CATHOLIQUE
ÉditeurCONTRETEMPS (EDITIONS)
Date de parution22 novembre 2012
Nb de pages400
EAN 139782916951133
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)21
Largeur (en mm)149
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.52
Critique du libraire
Actes de l'université d'été 2008  

Sommaire 
D'une démocra tie à l'autre 

Démocra tie athénienne et démocra tie moderne , Michel De Jaeghere  
Les libert és dans l'ancienne France , Jacques Trémo let de Villers  
1789: l'hégémonie démocra tique , Philippe Conrad 
Les fonde ments de la démocra tie moderne , Maxence Hecquard  
L'Église et la démocra tie de Pie VI à Benoît XVI , Jean-Pierre Maugendre  
Le totali ta risme démocra tique  
L'individualisme totali taire , Martin Dauch 
La tyrannie de la consomma tion , Michel Sarlon-Malas sert  
Les ravages de la culture de mort , Xavier Dor 
La tyrannie médiatique , Fréd éric Malaval  
La police de la pens ée , Henry de Lesquen  
Qui gouverne en démocra tie ? , Bruno Gollnisch   
Les avis clients
Résister au nouveau totalitarisme !
5/5 Les 4 Vérités Hebdo N° 896 Vendredi 14 juin 2013
- Vous avez consacré une université d'été à la démocratie totalitaire. Ces deux termes ne sont-ils pourtant pas antinomiques ? L'association peut effectivement sembler paradoxale, tant nos esprits sont habitués à définir la démocratie comme le règne de la liberté et le contraire du totalitarisme. Mais ce qui caractérise le totalitarisme, ce n'est pas l'absence d'élection, ni la violence policière. C'est l'idée qu'il n'y a rien au-dessus de l'autorité de l'État. On observe que les démocraties modernes prétendent régenter des domaines qui ne devraient pas relever de l'État : l'éducation des enfants, la morale (avec la prohibition d'un nombre croissant de "phobies", la répression de paroles jugées attentatoires au politiquement correct, etc), la définition de la vie ou de la famille ... Le totalitarisme, au XXle siècle, a pris un nouveau visage. Comme l'avait pressenti Tocqueville, il est en apparence "prévoyant et doux", Il n'en partage pas moins avec ses devanciers le projet d'étouffer en nous toute indépendance d'esprit. - Vous affirmez, avec saint Augustin, que la démocratie n'est acceptable qu'à la condition que le peuple soit capable de poursuivre le bien commun. Comment le peuple pourrait-il poursuivre un autre bien ? L'histoire nous montre qu'il arrive, et même souvent, que la volonté d'une majorité soit abusée. Elle peut être aveuglée par ses passions, flattée par des démagogues... La démocratie moderne donne de ces errements maints exemples. D'autant plus que les moyens de communication mettent désormais à disposition du pouvoir et des lobbies des moyens de manipulation des esprits d'une puissance sans précédent. - Vous distinguez, à l'école de Jean Madiran, démocraties moderne et classique. Quelles sont les différences qui justifient cette opposition ? La démocratie classique est un mode de désignation des gouvernants par l'élection. La démocratie moderne, celle dans laquelle nous vivons, celle qui a été façonnée par les Lumières, par les principes de 1789, fonctionne en apparence comme la démocratie classique. En réalité, elle est tout autre chose. On y jugera qu'un gouvernement est bon, non plus dans la mesure où il poursuit le bien commun, mais dans la mesure où il est démocratique. Par ailleurs, la loi y "est l'expression de la volonté générale". Et seulement cela. Elle doit être approuvée par la majorité. Elle n'a besoin que de cela pour être incontestable. On passe d'un souverain (individuel ou collectif) à qui l'on reconnaît le pouvoir de dire : je le veux, parce que c'est juste, à un souverain (collectif) qui dit : c'est juste, parce que je le veux. La conséquence de ces deux dispositions est que, loin de nous en préserver, la démocratie moderne tend naturellement au totalitarisme du seul fait de ses principes. Il n'y a plus rien au dessus de la volonté du souverain, parce que c'est une volonté démocratique. Comment résister à ce nouveau totalitarisme ? A vue humaine, il y a longtemps que ce combat paraît perdu. Mais la chute du mur de Berlin l'a montré : il y a une fragilité constitutive du mensonge, une force intrinsèque à la vérité. La vague de fond soulevée dans tout le pays par la loi sur le mariage homosexuel n'a pas seulement surpris le gouvernement. Elle nous a stupéfaits nous-mêmes. La force tranquille des manifestants, face au mensonge d'État, à la diffamation, aux violences policières, aux gardes à vue injustifiées, a transformé l'adoption de la loi en défaite pour ses propres partisans. Sans doute la contestation s'est-elle achevée sur un échec, puisque la loi est entrée en vigueur. Reste que l'espoir a changé de camp. La course à la décadence a cessé de paraître irrésistible. Il nous reste à prolonger ce magnifique sursaut, cet étrange printemps français, par une reconquête culturelle du terrain qui a été perdu depuis plus de quarante ans. <p align="right"> <a href= http://www.les4verites.com target=_blank> www.les4verites.com </a>
Le totalitarisme ?
5/5 Renaissance Catholique
Le totalitarisme ne se caractérise pas essentiellement par la violence, la privation des libertés formelles (celles de parler, d'aller et venir), le rejet des procédures électives. Il y a des élections en Chine. Il y en avait en Union soviétique. Le totalitarisme se définit, comme son nom l'indique, par la prétention de l'État à régenter tout : la vie sociale, économique, spirituelle tout autant que la vie politique. Il peut le faire par la violence ou par la persuasion, le lavage de cerveau, la douceur apparente. Ce qui le caractérise, ce n'est pas l'absence d'élections pour la désignation des dirigeants ; ce n'est pas non plus la violence policière. C'est la contestation de toute liberté intérieure, l'idée qu'il n'y a rien au-dessus de l'autorité de l'État - ni autorité supérieure, ni principe transcendant - qui justifierait que la personne, la famille, la communauté professionnelle refusent une soumission inconditionnelle et totale, qu'elles se réclament d'un ordre, d'une autorité, de principes, de traditions sur lesquels l'État n'aurait pas de prise. Le totalitarisme ce n'est pas le règne de la police (qui peut dans tout État commettre des abus). C'est la prétention de l'État à régner sur les âmes elles-mêmes. Ce totalitarisme s'est montré à nous dans le nazisme et le communisme sous son visage violent, brutal, criminel. Cela a pu conduire à le confondre avec la dictature. Or il y a eu dans l'histoire nombre de régimes de force, qui ne tiraient pas leur origine d'une élection régulière et pratiquaient à l'égard de leurs opposants une répression policière peu soucieuse de la liberté d'expression - ce qui a conduit à les définir comme des dictatures - sans pour autant qu'on puisse les considérer comme totalitaires, dans la mesure où ils ne visaient en aucune manière à régir les consciences non plus qu'à assujettir les familles, l'Église ou les corps intermédiaires (la cité, la profession, l'entreprise), mais seulement à imposer la suprématie de l'État dans son propre domaine, celui des fonctions régaliennes (la police, la justice, la diplomatie et la guerre). <p align="right">Michel De Jaeghere <a href= http://www.renaissancecatholique.org/ target=_blank>www.renaissancecatholique.org</a>
Trés intéressant
5/5 Amaury
Un livre de très bon niveau que je vous recommande à lire.