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Chroniques sous Benoît XVI - T02 (2010-2013)

Référence : 75840
3 avis
Date de parution : 1 mars 2014
Auteur : MADIRAN (Jean)
EAN 13 : 9791090029583
Nb de pages : 400
34.00
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Description
Le premier tome de ces Chroniques s'étendait sur les cinq premières années du pontificat de Benoît XVI. Les quatre dernières sont celles du présent volume.
Une "chronique" est un article de journal qui réfléchit, ironise ou philosophe sur l'une ou l'autre des nouvelles du jour. Les rassembler n'en fait pas un livre d'histoire ni un traité de théologie, mais un recueil de réactions immédiatement contemporaines de l'événement : c'est un témoignage sur des faits dont la mémoire est en train de disparaître dans le tumulte ravageur de la surinformation quotidienne.
Dans une France où l'édition et la culture ont tendance à subir la domination du nouveau totalitarisme de la pensée unique, le coup d'oeil de Jean Madiran sur l'actualité politico-religieuse vient contribuer à la réflexion et à l'esprit de résistance. C'est tout l'héritage de la Révélation chrétienne, des enseignements de l'Église, de la philosophie thomiste et des grands politiques chrétiens qui transparaît à travers ces pages dont l'écriture étincelante se double d'une vive intelligence de notre temps. 
Depuis la fondation de la revue Itinéraires en 1956, Jean Madiran s'attache à défendre le magistère romain le plus traditionnel. Ses ripostes aux dérives liturgiques exégétiques et catéchétiques de l'après-concile en ont fait l'un des témoins les plus éminents de la vie de l'Église au XXe siècle. Il a notamment déjà publié chez Via Romana L'Accord de Metz (2006) et Histoire de la messe interdite - fasc. 1 et 2 (2007, 2008).
TitreChroniques sous Benoît XVI - T02 (2010-2013)
Auteur MADIRAN (Jean)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution1 mars 2014
Nb de pages400
EAN 139791090029583
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)23
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.70
Biographie
Jean MADIRAN (1920-2013)
Jean MADIRAN (1920-2013) Né le 14 juin 1920 à Libourne, décédé à Paris le 31 juillet 2013, Jean Arfel, alias Madiran, Lagor ou Castetis, devient disciple de Charles Maurras qu'il rencontre pour la première fois en 1942.  

Jean Madiran : l'itinéraire s'achève  

Jean Madiran est mort le 31 juillet. Le fondateur du quotidien Présent était une figure de la presse politique française. Né en 1920, Jean Arfel écrit sous son nom ses tout premiers articles dans la Revue universelle, proche de l'Action française quelques mois avant le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale. Remarqué par Charles Maurras, qui le considère très vite comme l'un de ses jeunes dauphins, ce fervent partisan de la Révolution nationale, voulue par le Maréchal Pétain, fonde après la guerre L'indépendance française, qui, entre 1946 et 1950, accueille d'anciens journalistes de l'Action française comme Pierre Varillon. Très vite, à travers un itinéraire spirituel exigeant, il devient l'un des censeurs de la politisation à gauche de l'Eglise de France, contre laquelle il écrit deux livres retentissants, Ils ne savent pas ce qu'ils font et Ils ne savent pas ce qu'ils disent (1955), qui consacreront son talent d'essayiste. En 1956, il fonde la revue Itinéraires, qui, jusqu'en 1996, sera le symbole de la résistance spirituelle des catholique au processus d'autodestruction de l'Eglise, défendant avant que quiconque y ait seulement songé, la pérennité de la liturgie traditionnelle. Dans des Editoriaux, à la rhétorique ciselée, il perpétue quelque chose de la voix grave et obsédante de Charles Péguy. Une collection Itinéraires groupe autour de la revue des contributeurs de talent, de Henri Massis aux frères Charlier et à Louis Salleron. En 1968, Jean Madiran publie L'hérésie du XXème siècle. La revue tend à devenir l'expression d'une véritable école de pensée traditionaliste catholique. C'est dans cette perspective qu'en 1982, avec Romain Marie, François Brigneau et Pierre Durand, il fonde le quotidien Présent, dont il sera le directeur de la rédaction, le directeur de la publication et jusqu'aujourd'hui le directeur émérite et chroniqueur brillant.
Proche de Mgr Lefebvre, il avait refusé d'opter en 1988 en faveur des sacres illégaux de quatre évêques, préférant la position légitimiste de son vieil ami Dom Gérard Calvet, prieur puis abbé du monastère bénédictin du Barroux. Proche du Front national et de Jean-Marie Le Pen, il n'avait pas voulu vouer aux gémonies Bruno Mégret, lors de la scission de 1998, considérant qu'un journaliste n'avait pas à prendre parti dans une affaire d'hommes. Rappelant plusieurs fois par semaine, dans Présent, les fondamentaux du combat national et catholique, il publie de nombreux livres parmi lesquels, en 2002, Une civilisation blessée au cœur, qui passe pour son testament politique et La révolution copernicienne dans l'Eglise qui est son testament spirituel. 
[ Publié le jeudi 1 août 2013 par Minute ]    
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Les avis clients
Courtes, percutantes, incisives ...
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Jean Madiran reste, lui aussi, un exceptionnel chevalier qui a consacré la presque totalité de sa vie et surtout de ses talents au service de la défense de sa Sainte Mère l'Eglise. Lors de son décès (juillet 2013), nous lui avions rendu l'hommage qu'il méritait (et qu'il mérite toujours) en lui consacrant l'essentiel de notre numéro 29 (septembre 2013) contenant, en particulier, un passionnant entretien avec Danièle Masson, seule biographe de Jean Madiran. Dans notre n° suivant (n° 30), parut un article de Jean-Baptiste Geoffroy, "En relisant L'hérésie du XXè siècle", un des plus grands, sinon le plus grand livre qui ait été écrit sur la crise de l'Eglise. Il était suivi de la nomenclature presque exhaustive de l'œuvre écrite de Madiran, qui compte une centaine de titres (livres et brochures) publiés, sans compter, bien sûr, ses innombrables articles parus dans sa revue Itinéraires (de 1956 à 1996) et dans le quotidien Présent, dont il fut un des fondateurs (1982) et resta le directeur puis l'éditorialiste presque jusqu'à ses derniers moments. Nous vous invitons et vous incitons instamment à relire ou simplement prendre connaissance de ces deux numéros qui mettent à votre disposition le portrait de cet homme d'honneur et de conviction à qui nous sommes redevables autant d'avoir été un exemple que de nous avoir légué un héritage intellectuel qui nous a permis de maintenir le cap de nos engagements pris et de persévérer dans la ligne fixée pour la défense de l'Eglise et de la France. Lorsque Benoît XVI publia, en juillet 2007, son Motu proprio rétablissant le droit intégral de la célébration de la messe traditionnelle, Madiran l'accueillit avec pleine satisfaction, lui qui attendait cette décision avec impatience depuis sa fameuse supplique adressée à Paul VI, Rendez-nous l'Ecriture, le catéchisme et la messe, exprimée, en 1974, dans son fameux livre Réclamation au Saint Père (Nouvelles Editions Latines), soit 33 ans auparavant ! C'est cette occurrence qui a suscité à l'éditeur Via Romana l'idée de publier les textes et écrits de Madiran, sous le titre Chroniques sous Benoît XVI. Un premier tome est paru en 2010, couvrant les années 2005 à2009. Récemment la suite en a été donnée dans le second tome pour la période 2010 à 2013. Ce fort volume de près de 400 pages contient les éditoriaux et "billets d'humeur", initialement parus dans le journal Présent, le seul quotidien français qui a le courage de s'afficher ouvertement catholique. Ces chroniques sont courtes (un peu plus d'une page du livre pour chacune), percutantes et incisives ; elles sont au nombre de trois cents environ, allant à l'essentiel, commentant un événement de l'actualité religieuse ou politique, portant un jugement toujours mesuré mais sans concession quand il l'estimait nécessaire. L'ensemble fourmille de références, de rappels, de citations, voire d'anecdotes qui apportent une touche de détente à la lecture de sujets parfois peu réjouissants, mais qu'il est nécessaire de connaître afin de "toujours raison garder" dans la guerre de tranchées qui est sournoisement entretenue, quand elle n'est pas violemment menée par la coalition des ennemis de l'Eglise, virulents, agressifs, sans pitié à certains moments. Pendant de très longues années, Madiran est resté en première ligne de ce combat sans concession, brandissant l'étendard "de la délivrance" pour défendre l'honneur de Dieu, de son Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ et de la Très Sainte Vierge Marie et, bien entendu, pour couronner l'ensemble, affirmer à haute et intelligible voix, sa fierté (à l'image de ce que proclamait Chesterton) d'appartenir à la Sainte Eglise catholique, apostolique et romaine. On pourrait très aisément remplir un livre entier de réflexions, d'apophtegmes, d'observations et de considérations extraits de ces pages qui méritent toutes d'être lues avec la plus grande attention. Afin de l'illustrer, nous jugeons très édifiant d'en mentionner quelques-uns, portant sur des sujets "sensibles". Il ne faut jamais oublier, en effet, que "l'autorisation" de la célébration de la messe traditionnelle, pour si importante qu'elle soit, pourrait sembler n'être que "l'arbre qui cache la forêt", tant il y a de "reprises en mains" à effectuer, dans les domaines essentiels que sont le dogme, la liturgie, l'Ecriture sainte, aujourd'hui la morale et tant d'autres sujets d'inquiétudes. La première des chroniques qui ouvre le livre est symptomatique de cet état de fait. Elle est datée du 8 janvier 2010 et commente une statistique publiée dans le journal La Croix qui indiquait que de 1965 à 2005, "le nombre en France de catholiques pratiquants est verticalement descendu de 27 % à 4,5" Et Madiran de commenter : "Mais 27% ce n'était pas la gloire. Pour la France, c'était déjà le chiffre lamentable d'un désastre largement accompli. Ce désastre, ce n'est pas le Concile qui l'a enfanté, c'est plutôt l'inverse : c'est le désastre déjà installé qui a enfanté le Concile. Le rôle de ce dernier a été d'officialiser en quelque sorte un courant désastreux, celui que Pie XII avait combattu en réprouvant les subversives invention doctrinales de Chenu, de Congar, de Lubac, de Teilhard de Chardin (...) Il faut néanmoins remonter beaucoup plus haut, à la Révolution française de 1789 qui avait porté à l'Eglise un coup dont elle ne s'est pas encore relevée (...) Et la messe en français n'arrange rien, surtout quand il ne s'agit plus pour le prêtre de célébrer le saint sacrifice de la messe, mais seulement de "présider une eucharistie". Venons maintenant à la question cruciale, pour un catholique, de l'avortement. Madiran signale (14 octobre 2011) que dans le catéchisme "officiel" destiné aux J.M.J. de Madrid, préfacé par Benoît XVI, il est mentionné que "l'Eglise préconise (en politique) le système démocratique". Puis il commente : "Parmi tous les systèmes politiques possibles, le système démocratique est celui, le seul, qui a inventé et imposé le génocide des avortements en masse (et remboursés par la Sécurité sociale), un génocide maintenant mondial, le plus grand de toute l'histoire de l'humanité, permanent et institutionnalisé sans troubler les consciences démocratiques, quelle réussite! Le " système démocratique " est aussi celui qui, pour la première fois, impose la promotion juridique, morale et médiatique de l'homosexualité. C'est peut-être là ce qui explique le doute, les hésitations, l'embarras, les tâtonnements avec lesquels l'Eglise, comme le dernier en date des catéchismes catholiques, "préconise" un système démocratique sans l' "imposer" ". Retenons aussi les réflexions ayant trait à la Révolution de 1789 qui est "à l'origine de la démocratie occidentale moderne. Elle avait pour but principal de soumettre l'Eglise afin de l'instrumentaliser ou de la détruire". C'est bien ce qui se déroule et ce que nous constatons depuis plus de deux siècles, sans que les "hommes d'Eglise" ne s'en émeuvent outre mesure... Et enfin, il faut bien dire quelques mots de la "réunion d'Assise" du 27 octobre 1986, convoquée à l'instigation de Jean-Paul II, que Madiran résume en ces quelques mots : "En somme l' "esprit d'Assise" nous est présenté comme l'obligatoire croyance commune des hommes de bonne volonté, tandis que Jésus-Christ devient facultatif, uns croyance particulière parmi les autres". Et à aucun moment les faits et attitudes graves et blasphématoires qui s'y sont déroulées, n'ont jamais "à notre connaissance, été officiellement dénoncés, ni même regrettés". De plus, le 27 octobre 2011, s'est tenu, sous le pontificat de Benoît XVI, un "Assise III" pour commémorer "Assise I". La dernière de ces chroniques publiées dans le livre est celle datée du 14 mai 2013, intitulée Soumettre à l'Etat l'Eglise de Jésus, qui fait suite à un certains nombre de déclarations de quelques représentants de l'épiscopat français, au moment de l'ouverture de la Conférence des évêques de France, sous la présidence du cardinal Vingt-Trois qui y énonçait une "incroyable conception de la dignité humaine", provoquant l'immédiate réplique de Madiran : "Les élites officielles du catholicisme sont aujourd'hui intellectuellement mal préparées à comprendre que la Révolution française, sa Déclaration des Droits et sa devise ne sont pas principalement une fondation politique, mais une permanente agression religieuse (...) L'esprit des Lumières et sa Révolution commencèrent prioritairement par imposer dès 1790, une Constitution civile du clergé qui soumettait à la loi politique l'Eglise de Jésus-Christ. C'est à quoi, aujourd'hui plus que jamais, nous avons à faire-face". Dans la préface qu'elle a offerte pour ce beau et bon livre, Jeanne Smits a brossé le portrait suivant de Jean Madiran : "Aujourd'hui prédomine, avec la gratitude filiale, l'admiration de cette immense intelligence, adoucie par l'espièglerie et l'amour de la vie. Jean Madiran savait, comme nul autre, débusquer les faiblesses et les incohérences de la pensée, jusqu'au bout il aura été l'homme du mot juste recherché avec une précision d'orfèvre, à telle enseigne que ses adversaires refusèrent tôt de mener avec lui tout "débat public". Mais l'intelligence, en lui, n'éclipsait pas le cœur, ni les chansons, ni la poésie, ni l'amour". C'est bien grâce à ces facultés et ces qualités que nous apprécions la façon avec laquelle il n'a cessé de débusquer et de dénoncer les erreurs, les dérives et les atermoiements de ceux qui ont, hélas ! contribué (innocemment ou délibérément) à entretenir l'amoncellement des "fumées de Satan" (selon l'expression de Paul VI) qui étouffent l'Eglise et, peu à peu, la conduisent vers l'asphyxie, puis une agonie qui risque d'être fatale si nous n'y prenons garde. [ Jérôme SEGUIN dans : Lecture et Tradition, n°54, octobre 2015 ; Tous les numéros de notre revue sont présentés sur ce site ; elle parait depuis plus de 50 ans et ces numéros sont en majorité encore disponibles ]
Madiran ?
5/5 Le Contrerévolutionnaire de service .
J'attends avec la plus grande impatience ce nouveau livre de Madiran, et pourtant je n'ai pas suivi celui-ci sur le plan religieux, étant resté fidèle de la " Fraternité Saint Pie X " . Sa revue " Itinéraires " est la seule dont je possède la collection complète grâce à vous car j'ai pu compléter ce qui me manquait dans vos stocks et je la consulte régulièrement . Qui le remplacera ?
Des pages à l'écriture étincelante ...
3/5 Le forum catholique.
.----. Le premier tome de ces Chroniques s’étendait sur les cinq premières années du pontificat de Benoît XVI (avril 2005 - décembre 2009) . Les quatre dernières sont celles du présent volume : 2010-2013. Une « chronique » est un article de journal qui réfléchit, ironise ou philosophe sur l’une ou l’autre des nouvelles du jour. Les rassembler n’en fait pas un livre d’histoire ni un traité de théologie, mais un recueil de réactions immédiatement contemporaines de l’événement : c’est un témoignage sur des faits dont la mémoire est en train de disparaître dans le tumulte ravageur de la surinformation quotidienne. Dans une France où l’édition et la culture ont tendance à subir la domination du nouveau totalitarisme de la pensée unique, le coup d’œil de Jean Madiran sur l’actualité politico-religieuse vient contribuer à la réflexion et à l’esprit de résistance. C’est tout l’héritage de la Révélation chrétienne, des enseignements de l’Église, de la philosophie thomiste et des grands politiques chrétiens qui transparaît à travers ces pages dont l’écriture étincelante se double d’une vive intelligence de notre temps. ( Anne Charlotte Lundi sur le " Forum Catholique " ).