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Correspondance récits lettres inédites (1771-1806)

Référence : 75920
6 avis
Date de parution : 4 juillet 2013
Éditeur : CERF (EDITIONS DU)
Collection : HISTOIRE
EAN 13 : 9782204078887
Nb de pages : 592
39.00
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Description
Les brefs mémoires et la correspondance de l'abbé Edgeworth de Firmont, ultime confesseur de Louis XVI, ont été publiés presque huit ans après sa mort en 1807, sous la Restauration. L'essentiel a été repris en Angleterre, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, dans une petite monographie, traduite en France à l'occasion du bicentenaire de la Révolution. Ces textes et cette étude n'avaient toutefois donné lieu à aucune approche historique de fond. La découverte d'une trentaine de lettres manuscrites nous a donné l'occasion de reprendre l'ensemble de ces textes pour les faire mieux connaître.
On trouvera réunis ici les textes de 1815 et 1818, dont la Relation des derniers instants du Roi et ces lettres nouvelles sont aussi intéressantes sur la vie et l'esprit de leur auteur qu'utiles pour vérifier l'authenticité des pièces déjà publiées. L'introduction fait état des connaissances sur le personnage, par la mise en lumière de ses réseaux de relations et d'amitiés en France, en Irlande, en Angleterre et ailleurs, de son statut institutionnel dans l'Eglise de Paris pendant la crise révolutionnaire (historiquement douteux avant ces nouvelles lettres), de son lien à la famille royale aux Tuileries puis au Temple, de ses fonctions auprès de Louis XVIII émigré, de ses convictions sur le rapport du politique et du religieux, et de sa spiritualité.
Cette première étude sur un homme dont le souvenir qu'on en garde se réduit le plus souvent au célèbre "Fils de Saint Louis, montez au ciel", qu'il ne se souvenait plus d'avoir prononcé un certain 21 janvier 1793, permet aussi d'entrevoir quelques personnalités, maintenant bien oubliées, du clergé contre-révolutionnaire.  
Augustin Pic, dominicain, est docteur en théologie de l'université de Strasbourg, et est enseignant en spiritualité à l'université catholique de l'Ouest (Angers).
TitreCorrespondance récits lettres inédites (1771-1806)
Auteur EDGEWORTH DE FIRMONT (Abbé Henri)
ÉditeurCERF (EDITIONS DU)
Date de parution4 juillet 2013
Nb de pages592
CollectionHISTOIRE
EAN 139782204078887
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)32
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.87
Biographie
Abbé Henri EDGEWORTH DE FIRMONT (1745-1807)
Abbé Henri EDGEWORTH DE FIRMONT (1745-1807) L'abbé Henry Essex Edgeworth de Firmont, est né en 1745 à Edgeworthstown ; il est le fils d'un couple presbytérien irlandais converti au catholicisme et qui a alors émigré en France, à Toulouse, où le jeune Henry fera ses études. Voir plus
Les avis clients
Remarquable à plus d’un titre
5/5 http://leblogdumesnil.unblog.fr/
.----. Au Mesnil-Marie, nous avons étudié (expression plus appropriée que « nous avons lu ») le gros volume (presque 600 pages), que le Révérend Père Pic o.p. - bien connu pour sa sûreté doctrinale, théologique et politique – a fait paraître aux éditions du Cerf en 2013. Cet ouvrage est remarquable à plus d’un titre : d’une part il réunit tous les écrits actuellement connus sortis sous la plume de l’Abbé Edgeworth de Firmont, ce prêtre dont la mémoire reste à jamais bénie pour le ministère qu’il accomplit auprès de Sa Majesté le Roi Louis XVI les 20 et 21 janvier 1793 ; mais d’autre part, à travers une longue et rigoureuse introduction, puis par des notes précises, il nous permet d’entrer de manière exacte dans l’univers de cet ecclésiastique et d’en saisir au mieux toute l’envergure et l’importance, qui ne se réduit pas à sa seule présence auprès du Roi-martyr à l’instant suprême. Un ouvrage qui devrait figurer dans toutes les bibliothèques de ceux qui s’intéressent au vrai visage de la révolution et qui vénèrent la famille royale immolée. Un ouvrage qui ne doit pas seulement être bien placé sur une étagère, mais qu’il convient de lire plus d’une fois, d’approfondir et même, en certains passages, de méditer assidûment afin de se bien pénétrer de toute sa richesse historique et spirituelle. PS : Le blog du mesnil : Ayant conscience que le christianisme est la « religion de l’Incarnation », et que « de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes » (Pie XII), l’Association « Refuge Notre-Dame de Compassion » défend et promeut toutes les valeurs traditionnelles de la culture et de la civilisation chrétiennes. Elle veut travailler pour que les structures de la société, les institutions, les lois et les arts soient en accord avec ces valeurs, dont la charité divine est la fin ultime.
Confesseur de Louis XVI .
5/5 Yves Chiron / Présent
.----. L’abbé Henri Essex Edgeworth de Firmont (1745-1807), né en Irlande, mort en exil en Lettonie, fut le dernier confesseur de Louis XVI et son ultime confident avant que le roi ne monte à l’échafaud. Les Mémoires qu’il a écrits sur ces jours inoubliables ont été publiés en 1815. Depuis, ils ont été réédités à de nombreuses reprises, sous différents titres (principalement Relation de la mort de Louis XVI, roi de France et Dernières heures de Louis XVI). L’abbé Edgeworth de Firmont a eu aussi un biographe (The Abbé Edgeworth, par M. W. Woodgate, publié à Dublin en 1945, a été traduit en français par les éditions Téqui en 1992). Le P. Augustin Pic, qui est dominicain et professeur à l’Université catholique d’Angers, publie une nouvelle édition des Mémoires de l’abbé Edgeworth, accompagnée d’une trentaine de lettres, complètement inédites, et de diverses autres correspondances. Le tout est précédé d’une très longue « Introduction » (pages 17-170) qui contient à la fois une biographie d’Edgeworth, une histoire des éditions de ses écrits, l’examen d’une question controversée (l’abbé Edgeworth a-t-il été nommé vicaire général de Paris ?) et une présentation de sa pensée politique. Fils d’anglicans convertis (que leur conversion a contraint à s’exiler en France), Edgeworth de Firmont a fait une partie de ses études au collège jésuite de Toulouse, où il a eu, peut-être, pour professeur le célèbre abbé Barruel. Qu’il l’ait eu pour professeur ou non, l’abbé Edgeworth a quelques points de parenté intellectuelle avec lui. Edgeworth et Barruel : Avant d’être le dernier confesseur de Louis XVI, l’abbé Edgeworth fut le confesseur de la sœur du roi, Madame Elisabeth, à partir de mars 1791. C’est après la mort de son confesseur habituel, l’eudiste Hébert, tué dans la prison des Carmes début septembre, que Louis XVI s’enquit d’un nouveau confesseur. Peu après sa première comparution devant la Convention érigée en tribunal, le roi demanda à un de ses avocats, Malesherbes, de lui trouver un prêtre non-assermenté. « C’est le plus grand service que vous puissiez me rendre, lui dit-il, car vous aurez beau faire, je crois qu’il y aura un moment où je n’aurai plus besoin que de cela. » Le P. Augustin Pic, dans sa très érudite et référencée introduction, examine l’historicité de la célèbre apostrophe de l’abbé Edgeworth à Louis XVI, alors qu’ils se trouvaient tous deux sur l’échafaud : « Fils de saint Louis, montez au ciel ». L’abbé ne rapporte pas cette exhortation dans ses Mémoires. Mais le bourreau Sanson la rapporte dans son Journal et d’autres sources y font référence. <B Le P. Pic compare aussi, à plusieurs reprises, les analyses de l’abbé Edgeworth et celles de l’abbé Barruel, déjà cité. Signalons que l’ouvrage majeur de l’abbé Barruel,Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, qui présente la Révolution comme résultat d’un complot, est toujours disponible en librairie, même s’il n’est quasiment pas pris en compte par les historiens d’aujourd’hui. L’ouvrage, déjà réédité deux fois par les Editions de Chiré (en 1974 et 2005), a fait l’objet, en 2013, d’une réimpression revue et corrigée, avec une préface de Christian Lagrave. A propos de la thèse de Barruel, le P. Pic note très opportunément : « la critique historique objective de la thèse de Barruel reste nécessaire pour en montrer les limites, mais les meilleurs résultats en ce domaine n’ont toujours pas réussi à l’invalider » (p. 137). Et « comme nouvelle preuve du sérieux de la thèse de Barruel », il renvoie au recueil documentaire publié par Charles Porset, éminent spécialiste de la franc-maçonnerie : Mirabeau franc-maçon (1996). On ne peut relever tous les éléments intéressants contenus dans le livre du P. Augustin Pic, qui restera pour longtemps l’ouvrage de référence sur l’abbé Edgeworth et son exceptionnelle mission. < • Abbé Edgeworth de Firmont, Correspondance, récits, lettres inédites (1771-1806), édition établie, présentée et annotée par Augustin Pic, Cerf, 579 pages. [ Lu dans Présent ]
Excellent livre .
5/5 Lecture et Tradition / 44.
.----. Au total, voici un excellent livre tel que nous aimerions en rencontrer plus souvent et à plusieurs reprises : bien présenté, enrichi d'un " appareil critique " de haut niveau et doté d'une copieuse bibliographie ainsi que d'un index indispensable pour ce type d'ouvrage. Une réussite qui nous convient ! ( numéro 44 - décembre 2014 ; si vous désirez un spécimen récent de notre revue, il suffit de le demander en précisant la source de cette proposition : Lecture et Tradition - DPF VAD - BP 70001 - 86190 Chiré en Montreuil ).
Abbé Barruel .
5/5 Lecture et Tradition / 44-décembre 2014
.----. Nous avons eu l'agréable surprise d'y constater que le père Pic fait à plusieurs reprises, allusion à l'abbé Barruel ( dont le nom est mentionné 15 fois dans l'index ), comparant les analyses du confesseur de Louis XVI avec celle de l'abbé Barruel à propos de qui il apporte des arguments pour " confirmer la preuve du sérieux de sa thèse ". Il souligne la réussite de la réédition effectuée en 2005 par les Editions de Chiré des " Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme ", dans laquelle il a apprécié la " bibliographie raisonnée " de Christian Lagrave et précise ailleurs, " pour une critique dans la ligne contre-révolutionnaire, voir l'introduction de Ch. Lagrave. ( suite ... ).
Le livre .
5/5 Lecture et Tradition / 44-2014.
.----. L'ouvrage contient la correspondance proprement dite, recueil de lettres écrites entre 1771 et 1806 ( elles couvrent 130 pages ), puis une suite de Récits ( 50 pages ) dont une émouvante " Relation des derniers instants de Louis XVI ", quelques écrits et témoignages au moment de la mort de l'abbé ( dont une belle oraison funèbre prononcée par M. l'abbé de Bouvens ) et, enfin, une suite d'annexes. L'ensemble est précédé par une longue introduction ( environ 150 pages ) du père Augustin Pic, qui est également l'auteur des très nombreuses notes très bien documentées qui viennent opportunément expliciter le contenu des écrits de M. l'abbé de Firmont. ( suite ... ).
L'auteur .
3/5 Lecture et Tradition / 44-2014
.----. Les éditions du Cerf ont publié en 2013 un livre copieux, documenté, historique et très intéressant : " Correspondance, récits, lettres inédites ( 1771-1806 ) de l'abbé Edgeworth de Firmont ". Hormis auprès d'un public cultivé et connaissant l'histoire de la France d'Ancien Régime et celle de la monarchie, le nom de cet abbé est aujourd'hui à peu près inconnu.. Notre ami Henri Servien lui avait consacré une très bonne notice de la Contre-Encyclopédie ( cf. notre revue Lectures Françaises, n° 383, mars 1989 ) qui nous permet de nous remémorer la figure de ce prêtre qui a connu un parcours atypique, en rappelant, en tout premier lieu, qu'il fut le dernier confesseur du roi Louis XVI, qu'il accompagna jusqu'au pied de l'échafaud, le 21 janvier 1793. Il était né en 1745, en Irlande, dans une famille de confession anglicane. Ses parents abandonnèrent l'anglicanisme pour embrasser le catholicisme et quittèrent l'Irlande pour venir s'installer en France. Elevé chez les jésuites, à Toulouse, il entra dans les ordres et fut ordonné prêtre, probablement en 1769. Après l'exécution de Louis XVI, il dut se cacher quelque temps afin d'échapper aux sévices des sans-culottes, passa en Angleterre ( 1796 ), puis dans le Brunswick ( où se trouvait Louis XVIII, en 1797) et, enfin, en Courlande ( Lettonie ) y retrouvant, Marie-Thérèse dite Madame Royale, fille de Louis XVI. Il tomba malade et rendit l'âme, le 22 mai 1807 ( sa tombe qui avait ensuite été édifiée et financée par le comte de Chambord au milieu du XIXe siècle, a disparu avec le cimetière de Mitau sous les bombes de la Seconde Guerre mondiale ). ( suite ... ).