L´imposture écologiste, Société, Politique, Nos Rayons

L'imposture des "écologistes" réside aujourd'hui dans la confiscation de l'écologie, science non exacte étudiant les conditions d'existence des êtres vivants et les rapports qui s'établissent entre eux et leur environnement, au profit d'une action politicienne opportuniste et mercantile, qui plus est, totalement complaisante avec le capitalisme et sa dérive étatique.
Les praticiens de cette science, les "écologues", se retrouvent ainsi dépossédés de leur expertise par des charlatans médiatiques dont l'influence auprès des masses est malheureusement proportionnelle à leur niveau d'incompétence.
Le lecteur aura ainsi compris que le propos de "L'Imposture écologiste" vise à bien distinguer l'écologie en tant que science objective neutre de I'écologisme en tant que doctrine politique souvent fâcheuse, comme on sépare le bon grain de l'ivraie.
Christian Laurut, 67 ans, ESSEC, a été chef d'entreprise dans des domaines aussi variés que l'agriculture biologique, l'économie sociale innovante, et la formation des travailleurs indépendants. Il est le fondateur du Mouvement de l'Individu Responsable, groupe de réflexion politique transcourant, et auteur de plusieurs ouvrages de critique sociale, dont "Le déclin de la civilisation industrielle", "Vers la société de liberté", "À quoi sert l'État ?" et "Vivement la décroissance ! (subie)".

Une pierre dans le jardin de l'écologie politique

Ce livre n'est pas d'un anti-écologiste. Au contraire, l'auteur a, dès la fin des années 1960, participé au grand mouvement de "retour à la terre". Il a dirigé une exploitation d'agriculture biologique. Il n'est donc pas suspect d'anti-écologisme primaire. Il a même parfois certains réflexes agaçants de l'ultra-gauche (comme ces remarques antireligieuses qui émaillent son propos). Mais sa thèse est fort intéressante. Selon lui, le réchauffement climatique n'est qu'une hypothèse. Et, surtout, il ne peut entrainer aucun dommage pour la planète(qui en a vu d'autres) et va, de toute façon, s'arrêter lorsque les réserves pétrolières seront épuisées (c'est-à-dire très bientôt). Une belle pierre dans le jardin de l'écologie politique.

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Les 4 Vérités N°912 Vendredi 11 octobre 2013 - 14/10/2013