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1914 - La guerre n'aura pas lieu

Référence : 81287
2 avis
Date de parution : 1 mars 2014
Éditeur : GENESE (EDITIONS)
Collection : GENESE EDITION
EAN 13 : 9782930585185
Nb de pages : 200
22.50
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Description
L'été 1914 connaît des pluies diluviennes qui défoncent les grands boulevards et inondent les campagnes. La météo crie à la catastrophe ! L'Europe, concentrée sur le mauvais temps, semble ignorer l'imminence du cataclysme ô combien plus dévastateur qui va s'abattre sur elle. Grelottant sous leur parapluie, ni les Français ni les Belges, ni les Allemands ne pensent que la guerre est inéluctable. L'était-elle ? Contrairement aux assertions ultérieures des historiens, estime Philippe Conrad, plusieurs scenarii alternatifs étaient possibles.
A côté des tensions belligènes manifestes, Philippe Conrad montre que de multiples éléments étaient susceptibles d'assurer le maintien de la paix. A la lecture de nombreux courriers et documents inédits ou oubliés, l'auteur conclut que si le déclenchement du conflit ne peut être réduit à un simple allumage de mèche, l'imprévu a largement prévalu dans le déroulement des événements qui se succédèrent au cours des six semaines suivant l'attentat de Sarajevo.
Cette approche originale permet au lecteur de renouveler son regard sur l'Europe d'avant 1914 et de prendre la mesure de la part de malchance et d'imprévus dans l'Histoire. Un siècle après les événements, alors que se multiplient les signaux inquiétants sur le plan international et que se dessine. de manière bien incertaine. un nouvel équilibre du monde, revenir sur l'épisode fondateur du siècle dernier présente aussi l'intérêt d'ouvrir un champ de réflexion nouveau. 
Philippe Conrad a été professeur d'Histoire contemporaine et de géopolitique à l'Institut Pratique de Journalisme de Paris, directeur de séminaire au Collège Inter-armées de Défense et professeur de géopolitique à l'Ecole Supérieure de Guerre. Journaliste indépendant depuis 1976, il collabore régulièrement à Historama, Histoire-Magazine, Perspectives, Valeurs Actuelles, Spectacle du Monde, le Figaro hors-série, Revue Française de Géopolitique, Nouvelle Revue d'Histoire, parmi d'autres.
Il a également été rédacteur en chef de
Nation-Armée de 1976 à 1979, de Histoire-Magazine de 1979 à 1983, de Terres d'Histoire de 1988 à 1991. Actuellement Philippe Conrad est rédacteur en chef du magazine électronique Les Nouvelles de Chio. Philippe Conrad a une quarantaine d'ouvrages à son actif dont Le poids des armes, Guerres et conflits de 1900 à 1945 (Les PUF, 2004).
Titre1914 - La guerre n'aura pas lieu
Auteur CONRAD (Philippe)
ÉditeurGENESE (EDITIONS)
Date de parution1 mars 2014
Nb de pages200
CollectionGENESE EDITION
EAN 139782930585185
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.25
Critique du libraire
Philippe Conrad (professeur d'Histoire contemporaine et de géopolitique à l'Institut pratique de Journalisme) revisite les prémices de la guerre de 14 à l'aide de documents inédits et oubliés et montre que la guerre n'aurait pas dû avoir lieu ! Cette étude passionnante apporte aussi des éléments de réflexion pour notre temps.
Les avis clients
Plus que jamais, celui qui veut la paix doit connaître l’Histoire
5/5 reinformation.tv
.----. Giraudoux mettait en scène dans La Guerre de Troie n’aura pas lieu tout son désir de paix face à la folie des hommes. Philippe Conrad dresse, lui, dans 1914, la guerre n’aura pas lieu, un tableau d’historien pour dire, à travers un regard global sur l’Europe d’avant 1914, combien la guerre aurait pu ne pas être. Comment elle fut le fruit de la conjonction des événements tout autant que de la conjoncture qui les entourait et de l’embrasement ou de l’impassibilité des cœurs qui y prirent part. Pourquoi il faut toujours tenir compte de l’imprévu. « Ce travail… entend simplement mettre en lumière ce qui ne rendait pas inéluctable le conflit européen ». Pas d’uchronie à l’horizon – Conrad ne réécrit pas l’histoire. Il tente de dire pourquoi elle n’est jamais écrite. La guerre n’aura pas lieu en 1914 Les raisons de l’éclatement de la première guerre mondiale flanquée de ses 1 million 350.000 morts et ses 3 millions de blessés, furent longtemps tenues pour acquises. Et l’on commence tout juste à les remettre en cause, comme le fit Christopher Clark, en 2013, dans Les Somnambules, qui charge d’ailleurs en partie les épaules de la Russie d’alors… « La guerre du droit » ne sonne plus tout-à-fait juste. Le débat s’est ré-ouvert. Et Conrad renoue avec les travaux des historiens Renouvin et Duroselle pour tenter d’analyser les forces profondes tout autant que les causes immédiates. Ces dernières, nous les connaissons. Mais sont-elles les grandes et seules responsables ? Conrad s’attaque à six topoi historiques, les six explications traditionnelles. Pour en dire toute la réalité, mais aussi toute la fragilité. Garder, dans l’histoire, sa place à l’imprévu Ainsi, bien que subsistait l’antagonisme franco-allemand depuis l’annexion de l’Alsace-Lorraine en 1871, et que « Gambetta-la Guerre » pérorait au gouvernement, l’inquiétude n’était pas vraiment au rendez-vous. A cette époque de la « première mondialisation », l’heure était davantage à la coopération économique. Et le fait que l’Europe était surarmée n’était pas la promesse inévitable d’un conflit – si vis pacem para bellum. Même les rivalités coloniales – l’Allemagne avait un certain retard à rattraper – étaient largement temporisées par les négociations et les arrangements inter-occidentaux, quoi qu’en disait Lénine prompt à fustiger l’impérialisme occidental. Les prémisses d’une organisation internationale se faisaient jour, surmontant les crises de la poudrière balkanique lors des Congrès de Paris ou de Berlin, ou initiant les deux premières conférences de La Haye, en 1899 et 1907. Les aristocraties traditionnelles, cousines qui plus est, dominaient l’Europe toute entière – à l’exception de la France. A l’été 1914, même après l’assassinat de l’archiduc héritier d’Autriche François-Ferdinand et de la Duchesse, sa femme, à Sarajevo, personne ne s’attendait à l’escalade diplomatique qui suivit. « La part de l’aléatoire (…) ne doit pas être sous-estimée. » Conrad Il n’y a pas d’engrenage inéluctable. Et la leçon paradoxale de Conrad – puisque la guerre a bien eu lieu ! – vaut pour l’avenir. En miroir inversé. « Il peut paraître vain de prétendre ainsi repenser l’Histoire, mais une réflexion de cette nature n’en est pas moins légitime en un moment où, en diverses régions de la planète, notamment aux périphéries méridionales et orientales de l’Europe, tensions et conflits viennent mettre en cause l’ordre mondial établi au lendemain de notre guerre de Trente Ans. Plus que jamais, celui qui veut la paix doit connaître l’Histoire ». [ Signé Marie Piloquet sur reinformation.tv le 6 janvier 2015 ]
L'imprévu ...
3/5 Spectacle du Monde .
.----. On n'a pas fini de s'interroger sur les causes profondes et circonstancielles de l'embrasement de l'été 1914. A posteriori, on a mis en évidence les facteurs qui l'auraient rendu inéluctable : antagonisme franco-allemand, choc des impérialismes, poudrière balkanique, mécanique des alliances, etc. Une vision aujourd'hui largement contestée. Dans ce passionnant essai, Philippe Conrad montre que de nombreux scénarii alternatifs étaient possibles, et souligne la part essentielle de l'imprévu au cours des six semaines qui ont suivi l'attentat de Sarajevo. ( signé Christian Brosio dans " Spectacle du Monde " - numéro 613 ; juillet-août 2014 ).