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La fête de l´insignifiance - Roman

Référence : 83143
1 avis
Date de parution : 3 avril 2014
Auteur : KUNDERA (Milan)
Collection : BLANCHE
EAN 13 : 9782070145645
Nb de pages : 144
15.90
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Description
Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance. Celui qui connaît les livres précédents de Kundera sait que l'envie d'incorporer dans un roman une part de "non-sérieux" n'est nullement inattendue chez lui. Dans L'Immortalité, Goethe et Hemingway se promènent ensemble pendant plusieurs chapitres, bavardent et s'amusent.
Et dans La Lenteur, Véra, la femme de l'auteur, dit à son mari : "Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux... je te préviens : fais attention : tes ennemis t'attendent". Or, au lieu de faire attention, Kundera réalise enfin pleinement son vieux rêve esthétique dans ce roman qu'on peut ainsi voir comme un résumé surprenant de toute son oeuvre. Drôle de résumé.
Drôle d'épilogue. Drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique parce qu'elle a perdu tout sens de l'humour. Que peut-on encore dire ? Rien. Lisez !
TitreLa fête de l´insignifiance - Roman
Auteur KUNDERA (Milan)
ÉditeurGALLIMARD (EDITIONS)
Date de parution3 avril 2014
Nb de pages144
CollectionBLANCHE
EAN 139782070145645
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)13
Largeur (en mm)142
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.20
Les avis clients
Culture européenne ?
3/5 https://www.hommenouveau.fr/
La Revue des Deux Mondes consacre (mars) son dernier numéro à un hommage à Milan Kundera. Pourquoi ? « Parce que, enfin, il fut l’un des premiers à dénoncer notre aveuglement face à l’effacement de la culture européenne ». répond Valerie Toronian. Malheureusement il est d’autres raisons, qui montrent que la conversion intellectuelle, de ceux qui déplorent les maux du temps en se référant à l’écrivain, n’est pas complétement achevée puisque parmi les raisons de le célébrer il y a le fait que Kundera nous replonge dans ce que « les Lumières avaient de meilleur et que nous avons fini par oublier tant ces dernières ont aussi leurs travers, ou plutôt une descendance fâcheuse », souligne l’historien (Jacques de Saint-Victor, ndlr). « Kundera répare notre propre expérience de lecteur en rappelant le legs profond du XVIIIe siècle. Il reprend à son compte un héritage d’intelligence corrosive ou tout simplement affûtée. » [ Extrait de Au quotidien-n°15 (Revue de presse du confinement) Rédigé par la rédaction de " L'Homme Nouveau " le 08 avril 2020 ]