Impatience ... J'attends avec impatience ce volume car depuis " Minute " et " Présent " Brigneau reste mon auteur préféré. Est-il possible de connaître la date de publication de ce volume ? Qui est Anne Lepape ? J'aime beaucoup " Mon après guerre " en particulier, mais il faudrait aussi citer " Jules l'imposteur " , et les Cahiers ...etc
Jean Saumur 49 . - 04/07/2014
regrets Je regrette beaucoup l'engouement de nos auteurs pour cette collection qui est d'une façon générale très faible !!! Il y a trop d'auteurs gnostiques sans parler de l'analyse astrale plus que douteuse, le MAURRAS que j'ai lu ne vaut rien, rien, absolument rien !!!
christophe - 14/07/2014
Regrets, moi aussi . Pour Christophe : pourquoi, une seule étoile, le livre vaut beaucoup mieux, il ne faut pas faire reporter sur cet ouvrage les défauts de la collection, car je suis bien d'accord il est inadmissible de faire suivre le nom d'un auteur et un titre pour insérer des élucubrations astrologiques, je connais des amis qui refusent d'acheter à cause de cela ! Y-en-a-t-il beaucoup qui achètent pour ce genre d'études ?
Xavier . - 13/09/2014
Sa plume nous manque ! .----. L'excellente collection " Qui suis-je? " des éditions Pardès vient de s'enrichir d'une biographie de François Brigneau. De son vrai nom Well Allot, Brigneau fut d'abord un homme de gauche. Comme beaucoup, il passa de cet engagement à gauche à un engagement maréchaliste. Mais, contrairement à beaucoup, il refusa de renier ce dernier engagement et devint l'une des principales plumes de la droite nationale - devenant notamment rédacteur en chef de " Minute " en 1964. Bien des engagements de Brigneau ont été contestables. Mais ce qui ne l'est pas, c'est qu'il était l'un des meilleurs polémistes français et que, dans la grisaille de la presse actuelle, sa plume nous manque ! ( numéro 960 vendredi 19 septembre 2014 ).
Les 4 vérités hebdo . - 24/09/2014
Modèle de travail bien fait. .----. Voici deux raisons de lire Brigneau, d'Anne Le Pape : Brigneau, et Anne Le Pape. Elle l'a suivi, assisté, édité, elle est un modèle de précision, de travail bien fait, de retenue, de cette discrétion qui permet d'observer sans pollution et de rendre ce qu'on a vu sans excès. Résultat, elle a écrit un livre juste, documenté, avec une chronologie. Elle a esquissé toutes les époques de sa vie, la plus poignante étant pour moi la première, dans cette Bretagne de l'entre-deux-guerres où ceux de la mer et ceux de la terre, gallos et bretonnants, cléricaux et socialistes, sont réconciliés dans la mort d'une génération sacrifiée et le souvenir qu'on en cultive, où les robes noires des veuves et des fiancés perdues entourent les gueules cassées et les enfants tristes... ( Rivarol numéro 3156, 25/9/2014 ; spécimen sur demande : Rivarol Tour Ancône, 82 bd Massena 75013 Paris )
Hannibal dans Rivarol . - 25/09/2014
François Brigneau S'il ne fut malheureusement pas un « disciple de Mgr Lefebvre » [...], François Brigneau (1919-2012) en fut au moins une sorte de compagnon de route durant de longues années. On a pu remarquer, lors de l'entretien qu'ils eurent en 1990 sur Radio-Courtoisie, l'estime mutuelle que se portaient les deux hommes.
Mais Well Allot (vrai nom de celui qui ne signe pas encore François Brigneau, ni Mathilde Cruz) fut d'abord compagnon de route de Robert Brasillach. Et compagnon de captivité (à Fresnes). Anne Le Pape retrace avec émotion l'amitié de ces deux hommes, pourtant si différents. Sorti de prison, Well restera indéfectiblement fidèle au poète assassiné qui avait été, pour lui, comme un grand frère.
Est-ce cette amitié qui le maintint dans le camp des « maudits », alors qu'il avait tout pour réussir dans la grande presse ? Il y puisa sans doute le courage de dire certaines vérités, qui marginalisèrent peu à peu celui qui était un reporters les plus populaires de France.
Sa gloire n'y a rien perdu, puisque cela lui valut l'honneur de combattre la religion laïque aux côtés de Jean Madiran (il faut citer son Jules l'imposteur, qui parut d'abord en feuilleton dans Itinéraires, mais aussi Émile l'Apostat, qui fut malheureusement interromput et ne parut jamais en volume).
L'honneur, également, de combattre la Révolution, aux côtés l'abbé Coache, dans L'Anti-89.
Victime de ce Jules qu'il nomma l'imposteur (le récit qu'il fait dans les derniers chapitres de son livre doit à tout prix devenir classique au sens propre : lu régulièrement en classe, aux élèves pour leur faire comprendre ce qu'est la laïcité), François Brigneau est mort sans avoir reçu le baptême d'eau — mais non sans les prières de nombreux prêtres, religieuses et laïcs qui espèrent qu'il eut au moins, au seuil de l'éternité, le baptême de désir.
Au célèbre Notre avant-guerre de Brasillach, Brigneau avait répondu par un Mon après-guerre. Pour ce polémiste de très grand talent, la guerre était en réalité bien loin d'être finie, et elle devra se poursuivre pour que les jeunes générations aient accès à son oeuvre.
Anne Le Pape nous donne, pour commencer, une biographie remarquablement précise, sensible, et documentée. Espérons que des recueils de morceaux choisis suivront. Sans compter (même inachevé), cet Émile l'Apostat qui complète si heureusement le Jules l'imposteur.
Fr. L. M. www.seldelaterre.fr
Le Sel de la Terre, n°98, automne 2016 - 05/12/2016
Poète assassiné S'il ne fut malheureusement pas un « disciple de Mgr Lefebvre » (voir, plus haut, la recension de l'ouvrage de Valentine Zuber), François Brigneau (1919-2012) en fut au moins une sorte de compagnon de route durant de longues années. On a pu remarquer, lors de l'entretien qu'ils eurent en 1990 sur Radio-Courtoisie, l'estime mutuelle que se portaient les deux hommes.
Mais Well Allot (vrai nom de celui qui ne signe pas encore François Brigneau, ni Mathilde Cruz) fut d'abord compagnon de route de Robert Brasillach. Et compagnon de captivité (à Fresnes). Anne Le Pape retrace avec émotion l'amitié de ces deux hommes, pourtant si différents. Sorti de prison, Well restera indéfectiblement fidèle au poète assassiné qui avait été, pour lui, comme un grand frère.
Est-ce cette amitié qui le maintint dans le camp des « maudits », alors qu'il avait tout pour réussir dans la grande presse ? Il y puisa sans doute le courage de dire certaines vérités, qui marginalisèrent peu à peu celui qui était un reporters les plus populaires de France.
Sa gloire n'y a rien perdu, puisque cela lui valut l'honneur de combattre la religion laïque aux côtés de Jean Madiran (il faut citer son Jules l'imposteur, qui parut d'abord en feuilleton dans Itinéraires, mais aussi Émile l'Apostat, qui fut malheureusement interromput et ne parut jamais en volume).
L'honneur, également, de combattre la Révolution, aux côtés l'abbé Coache, dans L'Anti-89.
Victime de ce Jules qu'il nomma l'imposteur (le récit qu'il fait dans les derniers chapitres de son livre doit à tout prix devenir classique au sens propre : lu régulièrement en classe, aux élèves pour leur faire comprendre ce qu'est la laïcité), François Brigneau est mort sans avoir reçu le baptême d'eau — mais non sans les prières de nombreux prêtres, religieuses et laïcs qui espèrent qu'il eut au moins, au seuil de l'éternité, le baptême de désir.
Au célèbre Notre avant-guerre de Brasillach, Brigneau avait répondu par un Mon après-guerre. Pour ce polémiste de très grand talent, la guerre était en réalité bien loin d'être finie, et elle devra se poursuivre pour que les jeunes générations aient accès à son oeuvre.
Anne Le Pape nous donne, pour commencer, une biographie remarquablement précise, sensible, et documentée. Espérons que des recueils de morceaux choisis suivront. Sans compter (même inachevé), cet Émile l'Apostat qui complète si heureusement le Jules l'imposteur.
Le Sel de la Terre, n°98, automne 2016 - 23/12/2016