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"L´ennemi intérieur" de la IIIe République (1938-1940)

Référence : 84254
6 avis
Date de parution : 22 septembre 2014
EAN 13 : 9782851901835
Nb de pages : 152
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Description
Préface de Pierre Montagnon. 

SOMMAIRE :
Préface (p. 7)
Samedi 15 juin 1940 (p. 13)
La France à l'épreuve de l'immigration (p. 17)
Vers une législation d'exception (p. 23) 
« L'ennemi intérieur » (p. 37) 
« J'étais dans ma baignoire quand on sonna à ma porte [...] » (p. 49)
Le repli pénitentiaire, un exode dans l'exode (p. 91) 
« Jusqu'à la fin du noir voyage » (p. 105)
Gurs, Le Vernet, Les Milles...des camps exemplaires (p. 115) 
Épilogues (p. 133)
Sélection bibliographique (p. 143)
Index des noms de personnes (p. 147)
Titre"L´ennemi intérieur" de la IIIe République (1938-1940)
Auteur BOUDRIOT (Pierre-Denis)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution22 septembre 2014
Nb de pages152
EAN 139782851901835
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.20
Biographie
Critique du libraire
De 1938 à 1940, la Troisième République française met en place des systèmes de surveillance, de répression et de détention tendant à combattre « L'ennemi intérieur » qui peut prendre les figures du communiste, de l'étranger, du germanophile, du fasciste... Le statut de réfugié politique disparaît au profit de méthodes concentrationnaires. Et tout cela bien avant l'avènement du maréchal Pétain.
Les avis clients
Décapant !
5/5 Faits et Documents .
.----. Aux Editions de Chiré, Pierre-Denis Boudriot, docteur en histoire moderne et spécialiste de l'épuration, signe " L'ennemi intérieur " de la IIIe République ( 1938-1940 ), une étude sur la mise en place, par le gouvernement issu du Front populaire, d'un système de surveillance, de répression et de détention, avec camps de concentration des " indésirables " dès la déclaration de guerre, visant aussi bien les communistes que les pacifistes, les Allemands réfugiés que les fascistes français et supposés agents d'influence pro-allemands français ou étrangers ( tel Léon Degrelle ). Décapant quant à la manière de la démocratie de se protéger des " factieux ". [numéro 391 du 15 février au 15 mars 2015 ( BP254-09 - 75424 - Paris cedex 09 ) le numéro 8 euros ; l'abonnement annuel - 21 numéros et un index - 80 euros ].
Une page méconnue .
5/5 Famille d'abord
.----. De 1938 à 1940, la Troisième République française met en place des systèmes de surveillance, de répression et de détention tendant à combattre " L'ennemi intérieur " qui peut prendre les figures du communiste, de l'étranger, du germanophile, du fasciste. Le statut de réfugié politique disparaît au profit de méthodes concentrationnaires. Une page méconnue et particulièrement sombre de l'histoire de France que vous découvrirez avec beaucoup d'intérêt. ( numéro 25 - décembre 2014 dans " Famille d'abord ", Lettre du Mouvement Catholique des Familles .Vous pouvez demander un spécimen de notre part à l'adresse : 77 rue Claude Bernard - 75005 - Paris ).
Communistes, pacifistes, fascistes, royalistes .
5/5 La Nouvelle Bataille .
.----. Il ne faudrait cependant pas croire que le régime s'en prend seulement aux étrangers : une foule de journalistes et d'hommes politiques de tout bord ( communistes, pacifistes, fascistes, royalistes, ... ) se retrouvent, pour la plupart sans motif, en prison sous le régime de droit commun, les structures prévues pour les détenus politiques étant largement dépassées par le nombre d'incarcérations. . ****** . En 1940, après le début de la guerre, les détenus des prisons, rejoints par des prisonniers politiques évacués de Belgique suite à l'offensive allemande, dont notamment le dirigent de REX, Léon Degrelle, vont être évacués dans la précipitation et l'anarchie vers les camps. . ****** . Dans cet exode terrible, les plus faibles de ces prévenus, dont une bonne partie était détenue sans aucune raison, épuisés par ces tribulations, et n'étant plus capable de suivre la cohorte des prisonniers, seront exécutés sans aucune formalité par les gardiens. . ****** . Un ouvrage qui nous fait découvrir les horreurs de la IIIème République finissante. ( signé Jean de Saint-Herbot dans " La Nouvelle Bataille ", numéro 33 - septembre / octobre 2014 ; le numéro 3 euros ; l'abonnement 18 euros . écrire à La Nouvelle Bataille - BP 34 - 79700 Mauléon ).
Danger pour l'ordre républicain .
5/5 La Nouvelle Bataille .
.----. Si elle gouverne mal, la République se défend bien. Ce constat qui s'applique aussi bien à la première République qu'aux suivantes est toujours d'actualité dans l'actuel avatar de ce régime abject façonné par le plus grand usurpateur du XXème siècle. . ****** . Dans le présent livre, Pierre-Denis Boudriot, auteur notamment d'une histoire de l'épuration, s'intéresse aux menées répressives d'une IIIème République en plein déclin, contre tout ce qui lui semblait constituer un danger pour l'ordre républicain. . ****** . Ainsi, nous la voyons à l’œuvre dans la création de camps de concentration afin d'interner les républicains espagnols, ou des réfugiés ayant quitté l'Allemagne Nationale-socialiste ( suite ... ).
Une répression sans précédent
5/5 Rivarol N° 3163 13 nov 2014
La Troisième République aux abois exerça, entre 1938 et 1940, une répression sans précédent, non seulement à l’égard des opposants mais aussi et surtout contre quantité d'exilés, supposés a priori constituer une « cinquième colonne » au service de l’étranger. L’auteur rappelle qu'en 1936, plus de deux millions et demi d'allogènes vivent déjà sur notre sol, augmentés des flux successifs des juifs du Reich, de Roumanie, de Pologne, des Rouges espagnols, des Autrichiens hostiles à l’Anschluss : à la veille de la guerre, les migrant-s représentent 10 % de la population. On s'explique ainsi les sentiments xénophobes, tout spécialement antisémites, partagés par une grande partie de ceux que l’on n'appelait pas encore les Hexagonaux dont Rebatet et Béraud se faisaient l'écho dans Je suis partout. Gringoire, l'Action française... Mais aussi Morand, Giraudoux, Jouhandeau, sans parler de Céline avec son frénétique Bagatelles pour un massacre, déplorent également l'altération ethnique du "Gaulois" d’origine. P.-D. Boudriot ne manque pas de marquer ses distances vis-à-vis d’écrivains obnubilés par l'influence délétère des financiers juifs cosmopolites. Face aux difficultés économiques et sociales auxquelles est confronté un Front populaire largement décrié, dès avril 1938. Daladier recourt à une procédure accélérée de décrets-lois dans le cadre d'un gouvernement de Défense nationale. Entendant « remettre la France au travail » dans les usines de réarmement, il réduit drastiquement les libertés syndicales et punit sévèrement les grévistes. Parallèlement, 300000 réfugiés espagnols, sont parqués à la frontière dans des camps insalubres. Complètement dépassé par les événements, le pouvoir abroge de plus le statut privilégié jusque-là accordé aux détenus politiques : « désormais, les Politiques sont ravalés au rang infamant des droits communs ». Dans les centrales réservées naguère aux repris de justice cohabitent ainsi communistes (dont le Pacte germano-soviétique a grossi d'autant le nombre), anarchistes, pacifistes, germanophiles, fascistes, etc. entassés avec les malfrats de la pire espèce ; les geôles surpeuplées de la Santé et du Cherche-Midi déversent leur trop-plein dans des stades, Roland-Garros et Colombes entre autres, où les conditions d'hygiène sont déplorables. Devant l'avancée fulgurante des armées teutonnes, le ministère entreprend de vider les prisons parisiennes : suivant l'exode éperdu des civils, cheminent sur les routes d’interminables cohortes d'hommes épuisés, dépenaillés, sous-alimentés, enchaînés deux à deux, sauvagement poussés par des gardes mobiles qui, en proie à la panique, n'hésitent pas à abattre les trainards ; de centres d'hébergement en camps de concentration du midi (Le Vernet, Gurs, Les Milles), ces malheureux vivent une véritable géhenne, certains se suicident. L'historien rapporte l'incroyable odyssée de l'hitlérien belge Léon Degrelle qui connaît un sort identique à celui du Hongrois Arthur Koestler, futur auteur du Zéro et l'infini et irréductible antinazi. Dépassant les convictions partisanes, une fraternité nait de la commune misère, les proscrits partageant quignons de pain et gobelets. Pierre Montagnon, dans sa préface, recommande chaudement la lecture de ce récit apocalyptique, abondamment documenté, qui révèle une page méconnue particulièrement sombre de l'histoire de France. <p align="right">Marie-Gabrielle Decossas <a href= http://www.rivarol.com/ target=_blank>www.rivarol.com</a>
Psychose sécuritaire vers 1938 .
5/5 Les 4 Vérités Hebdo .
.----. Pierre-Denis Boudriot, historien de l'Epuration, se penche ici sur la psychose sécuritaire de la fin de la IIIe République ( qui n'est pas sans rappeler les répressions disproportionnées de manifestations pacifiques par la police de Manuel Valls... ). Vers 1938, la majorité de Front populaire, constatant ( comme l'actuelle majorité ) l'échec complet de sa politique, se mit à traquer une 5e colonne, le plus souvent imaginaire. Des milliers de personnes ( du juif ayant fui l'Allemagne au journaliste de " Je suis partout ", en passant par le militant communiste ) se retrouvèrent ainsi embastillées dans des conditions d'hygiène effrayantes. C'est sur cette réalité peu glorieuse de la IIIe République finissante que se penche ce petit essai. ( numéro 967 - vendredi 7 novembre 2014 - spécimen sur simple demande à " Les 4 Vérités Hebdo " 3 rue de l'Arrivée - 75015 Paris ).