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La vie spirituelle "Nous avons cru dans la charité"

Référence : 85978
1 avis
Date de parution : 8 janvier 2018
Éditeur : CLOVIS (EDITIONS)
EAN 13 : 9782350051499
Nb de pages : 496
22.00
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Description
En tout homme, la grandeur est ce que vaut son esprit. Qu'il lui soit donné de vivre vingt ou quatre-vingt-dix ans, qu'il habite à Montréal ou à Poitiers, l'être humain entend un jour ou l'autre, dans le fond de son âme, l'appel à être qu'à paraître, l'invitation à la vie intérieure plutôt qu'à être enseveli sous la quête de l'argent, du pouvoir, du plaisir, et finalement de la matière. "Vous nous avez fait pour vous, Seigneur, et notre coeur est inquiet jusqu'à ce qu'il repose en vous", écrit saint Augustin.
C'est à cette quête de la grâce, et finalement de la sainteté et du Ciel, que nous convie Mgr Lefebvre dans le présent ouvrage, qui reprend avec méthode tout ce que le prélat a pu dire ou écrire sur la vie spirituelle : Dieu qui se révèle aux hommes en Jésus-Christ ; le travail du Saint-Esprit sur l'âme ; l'affrontement avec le péché ; les vertus ; l'oraison et la vie sacramentelle ; enfin, la présence réconfortante et profitable de la très sainte Vierge Marie.
Textes présentés par l'abbé Patrick Troadec, avec une préface de Mgr Bernard Fellay.
TitreLa vie spirituelle "Nous avons cru dans la charité"
Auteur LEFEBVRE (Mgr Marcel) , TROADEC (Abbé Patrick)
ÉditeurCLOVIS (EDITIONS)
Date de parution8 janvier 2018
Nb de pages496
EAN 139782350051499
Épaisseur (en mm)29
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.70
Biographie
Critique du libraire
Textes présentés par l'abbé Patrick Troadec.
Les avis clients
Seule l'Eglise Catholique est charitable !
5/5 Ressources catholiques .
.----. Saint Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre : Lucien de Samosate (125-192), satiriste païen se moque beaucoup des chrétiens dans sa satire Peregrinus, mais il reconnaît leur « incroyable empressement » à exercer le Charité : « Ils n’épargnent ni dérangement, ni dépenses, ni travail. » Julien l'Apostat (331-363) fut dernier empereur païen, élevé dans l'hérésie arienne, il revint au paganisme de ses ancêtres, tenta de la rétablir dans l'empire et prit plusieurs décisions contre les chrétiens. Cependant, il dût reconnaître et se désoler que: Pendant que les pontifes des idoles n’ont pas un souvenir pour les malheureux, ces abominables Galiléens [= les Chrétiens] se dévouent aux exercices de la charité. Lettre 48 Ils nourrissent non seulement leurs pauvres, mais encore les nôtres. Lettre 49 Cet état de fait fit dire à Tertullien (155-230), chrétien: Est-ce que l’État a oublié qu’il nous doit la vie de ses pauvres, qui périraient, hélas, si nous ne venions les secourir ? Et saint Laurent (215-258), diacre romain et martyr, rassembla les pauvres secourus par l’Église et dit: Voici les trésors des chrétiens, nous n’en avons pas d’autres. Le même constat a été fait plus récemment par les athées: lorsque la IIIe République maçonnique et anticléricale chasse les religieuses des hôpitaux qu’elles avaient fondés, le Dr Armand Després (1834-1896) chirurgien des hôpitaux et incroyant notoire témoigne : Dans mon service, du temps des sœurs la mortalité était de 1%. Depuis qu’il y a des laïques, elle est de 5%. Pourquoi ? Parce que les sœurs ne quittaient jamais l’hôpital, parce qu’elles accouraient au premier appel des malades, parce qu’elles n’accomplissaient pas une profession mais un devoir. Ces braves filles se contentaient de 200 f. qu’elles recevaient par an. Les laïques ont de 700 f. à 900 f. quand elles sont logées, de 1500 à 2000 quand elles demeurent dehors […]. Là où il y avait jadis une sœur, on a placé deux infirmières laïques. Dans un de nos services même, on en a ajouté une troisième, et cela n’a pas encore suffi. Ces trois dames ont déclaré qu’elles avaient trop de travail et ont obtenu qu’on leur adjoignît une quatrième infirmière. Voilà comment on a remplacé une sœur. Lettre du Dr Després à la Gazette des Hôpitaux, 7 septembre 1888 On entend souvent dire que l’Eglise catholique était tyrannique, qu’elle opprimait et volait les populations, et que la Réforme protestante aurait été leur libératrice. La réalité est bien différente. La révolte des protestants contre l’Église, au XVIe siècle, fut une véritable catastrophe pour les pauvres. Ce qui suit montre la charité chrétienne n'est exercée par aucune autre Église que la Catholique. En Allemagne, le grand meneur de la révolte contre l’Église de Jésus-Christ, Luther lui-même est contraint d’avouer, après la victoire du protestantisme : Pendant qu’on servait encore le diable [sic] sous la bannière du pape, tout le monde était charitable et miséricordieux ; non seulement on donnait, mais on donnait à deux mains, avec joie, avec piété [...]. Aujourd’hui [...], il n’est personne qui ne chante misère et qui ne se crût menacé de périr s’il donnait seulement une obole. Sermon de Luther, éd. Walch, t. XI, c. 1758. Un des premiers compagnons de Luther, Georges Wizel, se sépare de lui pour cette raison : Je leur reproche [aux luthériens] de détruire presque entièrement ou de rendre inutiles les établissements fondés à grands frais par nos pères au profit des pauvres, ce qui est contraire à la charité et aussi à la justice envers le prochain. Je leur reproche de s’approprier le trésor des églises sans en faire profiter les indigents […]. Tout le monde s’accorde à reconnaître que les pauvres mènent une vie bien plus dure et sont bien plus misérables qu’autrefois, du temps de l’Église romaine. Georges Wizel, Retectio Lutherismi, 1535 En Angleterre, le roi Henri VIII supprime tous les monastères et confisque leurs biens. Or, ces monastères nourrissaient les pauvres. La misère devient effroyable, et engendre des révoltes. Henri VIII prend des mesures draconiennes : il fait pendre des milliers de vagabonds. Pour remplacer l’aumône qui se faisait auparavant de façon spontanée pour l’amour de Dieu et du prochain, l’Angleterre est contrainte d’instaurer une taxe pour les pauvres (qui devient progressivement de plus en plus lourde). Elle enferme les vagabonds dans des maisons de travail (Workhouses) dont la dureté finit par émouvoir l’opinion publique. Les mêmes causes produisent les mêmes effets en Hollande (nouvellement calviniste), où l’on en vient à organiser de véritables chasses aux pauvres. Mgr de Ségur exprime très bien le fait : Que l'Église seule est la mère des pauvres et des petits. C'est un fait si connu et si public, qu'il est inutile de l'établir par des preuves. Seule l'Église catholique fait les Sœurs de charité, les Frères des Écoles chrétiennes, les Petites Sœurs des pauvres, etc... La sève divine, que possède la vraie Église, peut seule enfanter, perpétuer et développer dans de gigantesques proportions ces incomparables dévouements, cet humble héroïsme de chaque jour, dont le ciel sera la magnifique récompense. Les sectes protestantes et les Églises nationales [ndlr: entendre par là les Églises «orthodoxes» autocéphales, assujetties au pouvoir séculier, ainsi que les Églises protestantes d'État en Scandinavie, en Allemagne, en Angleterre etc] ont voulu tendre à ce prodige; elles ont fait comme le corbeau de la fable, qui voulut imiter l'aigle en enlevant un mouton: elles ont été prises là où elles croyaient prendre, et l'on a vu une fois de plus que la vérité seule engendre la charité. L'Église catholique est la mère des pauvres, des enfants, des petits, des faibles, de tous ceux qui ont besoin d'amour. Elle seule les aime, en pratique aussi bien qu'en théorie. Les autres ont parfois la théorie, et bavardent et écrivent sur la bienfaisance; mais ils laissent à l'Église, à ses ministres et à ses Ordres religieux le rude labeur du service des pauvres, de l'éducation des enfants, du soin des malades, du soin des fous, des abandonnés, la visite des pauvres honteux; en un mot, le soulagement des misères humaines. L'amour de Jésus-Christ, qu'on le sache bien, l'amour de la Vierge Marie, l'amour du Saint-Sacrement, le célibat ecclésiastique, l'abnégation de la vie religieuse: voilà le secret, voilà la source intarissable de la charité chrétienne de l'Église. Elle seule possède ce secret, cette source vivante; et voilà pourquoi, seule malgré les ingratitudes dont on l'abreuve tous les jours, elle a passé et elle passe comme Jésus, en faisant le bien: Transiit benefaciendo. Unité, vérité, charité: voilà l'immuable devise catholique ! Mgr de Ségur, L'Église chapitre XVII (vers 1870)