Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Nos bureaux seront fermés le 29 mars en raison du Vendredi Saint.

Soumission - Roman - Ed 2015

Référence : 80642
14 avis
Date de parution : 7 janvier 2015
EAN 13 : 9782081354807
Nb de pages : 320
21.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié à partir du 02 avril
Voir la disponibilité en magasin

Description
Présentation de l'éditeur :
Dans une France assez proche de la nôtre, un homme s'engage dans la carrière universitaire. Peu motivé par l'enseignement, il s'attend à une vie ennuyeuse mais calme, protégée des grands drames historiques. Cependant les forces en jeu dans le pays ont fissuré le système politique jusqu'à provoquer son effondrement. Cette implosion sans soubresauts, sans vraie révolution, se développe comme un mauvais rêve.
Le talent de l'auteur, sa force visionnaire nous entraînent sur un terrain ambigu et glissant ; son regard sur notre civilisation vieillissante fait coexister dans ce roman les intuitions poétiques, les effets comiques, une mélancolie fataliste. Ce livre est une saisissante fable politique et morale.
TitreSoumission - Roman - Ed 2015
Auteur HOUELLEBECQ (Michel)
ÉditeurFLAMMARION (EDITIONS)
Date de parution7 janvier 2015
Nb de pages320
EAN 139782081354807
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)19
Largeur (en mm)139
Hauteur (en mm)211
Poids (en Kg)0.30
Critique du libraire
Auteur sulfureux et immoral, tout le monde parle de lui et actuellement de son livre, même nos journaux amis ! Mais nous sommes plus que réservés et très franchement nous le déconseillons, sauf pour les curieux... car il faut l'avouer son thème est particulièrement remarqué, compte tenu de la proximité de parution quelques jours avant l'affaire "Charlie".  

« Il nous faut bien dire quelques mots de Houellebecq, puisque malgré les passages scabreux contenus dans son livre Soumission, un certain nombre de nos confrères de "la famille" en ont abondamment parlé et certains lui ont même réservé une large place, parfois disproportionnée en regard de sa piètre qualité et de ses prétendus "mérites". Il faut admettre que les critiques ne l'épargnent pas. Alors pourquoi lui faire tant d'honneur en occupant autant de pages, tandis que l'ensemble de la classe médiatique lui a déjà offert une considérable vitrine ? Cela nous laisse passablement circonspects, voire désarçonnés ! Nous n'en dirons donc pas plus, préférant consacrer le peu de place disponible dans notre chronique littéraire à des livres et leurs auteurs qui généralement sont assez souvent « oubliés » et dont l' intérêt et la qualité sont d'une "pointure" bien supérieure !  

Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 696 (avril 2015)
Les avis clients
Trés troublante
3/5 José Lima
Ouvrage interéssant et trés troublant, qui fait le portrait de l'existence décadente et nihiliste d' un professeur universitaire d'age mûr, et au fond c'est l'ascension politique de l'Islam dans la societé française. Pour être lu seulement par des lecteurs avertis, le livre contient des passages trés crus et durs, vraiment pornographiques.
Michel Houellebecq contre l'euthanasie
3/5 Petrus Angel.
.----. NDLR : ce n'est pas le sujet mais en réponse aux messages ci-dessus devons-nous refuser cet auteur à cause de ses ordures ? " Jeudi 8 avril, une proposition de loi du député radical de gauche Olivier Falorni pour «une fin de vie libre et choisie» a été débattue à l’Assemblée nationale. L’euthanasie, d’après les sondages, rencontre une adhésion très forte de la part des français. Et pourtant, une société qui légalise cette pratique fait un pas de plus vers la barbarie. Michel Hoellebecq pourfend depuis longtemps dans ses écrits l’euthanasie. Il reprend la plume pour intervenir dans ce débat public. Proposition numéro 1 : personne n’a envie de mourir. On préfère en général une vie amoindrie à pas de vie du tout ; parce qu’il reste de petites joies. La vie n’est-elle pas de toute façon, par définition presque, un processus d’amoindrissement ? Et y a-t-il d’autres joies que de petites joies (cela mériterait d’être creusé) ? Proposition numéro 2 : personne n’a envie de souffrir. J’entends, de souffrir physiquement. La souffrance morale a ses charmes, on peut même en faire un matériau esthétique (et je ne m’en suis pas privé). La souffrance physique n’est rien d’autre qu’un enfer pur, dénué d’intérêt comme de sens, dont on ne peut tirer aucun enseignement. La vie a pu être sommairement (et faussement) décrite comme une recherche du plaisir ; elle est, bien plus sûrement, un évitement de la souffrance ; et à peu près tout le monde, placé devant une alternative entre une souffrance insoutenable et la mort, choisit la mort. Proposition numéro 3, la plus importante : on peut éliminer la souffrance physique. Début du XIXe siècle : découverte de la morphine ; un grand nombre de molécules apparentées sont apparues depuis lors. Fin du XIXe siècle : redécouverte de l’hypnose ; demeure peu utilisée en France. L’omission de ces faits peut expliquer à lui seul les sondages effarants en faveur de l’euthanasie (96 % d’opinions favorables, si je me souviens bien). 96 % des gens comprennent qu’on leur pose la question : « Préférez-vous qu’on vous aide à mourir ou passer le restant de vos jours dans des souffrances épouvantables ? », alors que 4 % connaissent réellement la morphine et l’hypnose ; le pourcentage paraît plausible.(…) Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification à un point tel qu’ils ne devraient même plus avoir le droit de les prononcer. Dans le cas de la « compassion », le mensonge est palpable. En ce qui concerne la « dignité », c’est plus insidieux. Nous nous sommes sérieusement écartés de la définition kantienne de la dignité en substituant peu à peu l’être physique à l’être moral (en niant la notion même d’être moral ?), en substituant à la capacité proprement humaine d’agir par obéissance à l’impératif catégorique la conception, plus animale et plus plate, d’état de santé, devenu une sorte de condition de possibilité de la dignité humaine, jusqu’à représenter finalement son seul sens véritable. Dans ce sens je n’ai guère eu l’impression, tout au long de ma vie, de manifester une dignité exceptionnelle ; et je n’ai pas l’impression que ce soit appelé à s’améliorer. Je vais finir de perdre mes cheveux et mes dents, mes poumons vont commencer à partir en lambeaux. Je vais devenir plus ou moins impotent, plus ou moins impuissant, peut-être incontinent, peut-être aveugle. Au bout d’un certain temps, un certain stade de dégradation physique une fois atteint, je finirai forcément par me dire (encore heureux si on ne me le fait pas remarquer) que je n’ai plus aucune dignité. Bon, et alors ? Si c’est ça, la dignité, on peut très bien vivre sans ; on s’en passe. Par contre, on a tous plus ou moins besoin de se sentir nécessaires ou aimés ; à défaut estimés — voire admirés, dans mon cas c’est possible. Ça aussi, c’est vrai, on peut le perdre ; mais, là, on n’y peut pas grand-chose ; les autres jouent à cet égard un rôle tout à fait déterminant. Et je me vois très bien demander à mourir juste dans l’espoir qu’on me réponde : « Mais non mais non, reste avec nous » ; ce serait tout à fait dans mon style. Et en plus j’avoue cela sans la moindre honte. La conclusion, j’en ai peur, s’impose : je suis un être humain absolument dépourvu de toute dignité. Un élément de baratin habituel consiste à affirmer que la France est « en retard » sur les autres pays. L’exposé des motifs de la proposition de loi qui va prochainement être déposée en faveur de l’euthanasie est à cet égard comique : cherchant les pays par rapport auxquels la France serait « en retard », ils ne trouvent que la Belgique, la Hollande et le Luxembourg ; je ne suis pas franchement impressionné.(…), Quand (Anne Bert*) affirme : « Non, l’euthanasie ne relève pas de l’eugénisme » ; il est pourtant patent que leurs partisans, du « divin » Platon aux nazis, sont exactement les mêmes. (…) Immédiatement après, elle lâche carrément le morceau en affirmant que l’euthanasie « n’est pas une solution d’ordre économique ». Il y a pourtant bel et bien certains arguments sordides que l’on ne rencontre que chez des « économistes », pour autant que le terme ait un sens. C’est bien Jacques Attali qui a insisté lourdement, dans un ouvrage déjà ancien, sur le prix que coûte à la collectivité le maintien en vie des très vieilles personnes ; et il n’est guère surprenant qu’Alain Minc, plus récemment, soit allé dans le même sens, Attali c’est juste Minc en plus bête (…). Les catholiques résisteront de leur mieux, mais, c’est triste à dire, on s’est plus ou moins habitués à ce que les catholiques perdent à chaque fois. Les musulmans et les juifs pensent sur ce sujet comme sur bien d’autres sujets dits « sociétaux » (vilain mot), exactement la même chose que les catholiques ; les médias s’entendent en général fort bien à le dissimuler. Je ne me fais pas beaucoup d’illusions, ces confessions finiront par plier, par se soumettre au joug de la « loi républicaine » ; leurs prêtres, rabbins ou imams accompagneront les futurs euthanasiés en leur disant que là c’est pas terrible, mais que demain sera mieux, et que même si les hommes les abandonnent, Dieu va s’occuper d’eux.(…) Demeurent les médecins, en qui j’avais fondé peu d’espérance, (…) certains d’entre eux résistent, se refusent obstinément à donner la mort à leurs patients, et (…) ils resteront peut-être l’ultime barrière. Je ne sais pas d’où ça leur vient, ce courage, c’est peut-être juste le respect du serment d’Hippocrate : « Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ». C’est possible ; ça a dû être un moment important, dans leurs vies, la prononciation publique de ce serment. En tout cas c’est beau, ce combat, même si on a l’impression que c’est un combat « pour l’honneur ». Ce ne serait d’ailleurs pas exactement rien, l’honneur d’une civilisation ; mais c’est bien autre chose qui est en jeu, sur le plan anthropologique c’est une question de vie ou de mort. Je vais, là, devoir être très explicite : lorsqu’un pays – une société, une civilisation – en vient à légaliser l’euthanasie, il perd à mes yeux tout droit au respect. Il devient dès lors non seulement légitime, mais souhaitable, de le détruire ; afin qu’autre chose — un autre pays, une autre société, une autre civilisation — ait une chance d’advenir". (Michel Houellebecq dans Le Figaro du 06 avril 2021) * : écrivain (1958-2017), militante de l’euthanasie, qui a souhaité se faire euthanasier et a reçu le 2 octobre 2017 dans un hôpital belge une injection létale. " ( 10 avril 2021 )
Un avis critique.
3/5 Jean-Paul Niel . Suisse.
Je viens de recevoir ce matin le bimensuel suisse publié par la Ligue Vaudoise, il porte le numéro 2023 du 24 juillet 2015 . Ce numéro publie un article assez favorable sur le livre d'Houellebecq ce qui m'a surpris ! Je suis donc venu ici et je viens de lire tous les messages ; je trouve assez invraisemblable qu'on reproche à un libraire de vendre ce volume, il est me semble-t-il normal qu'un professionnel propose tous les volumes de son créneau d'autant plus que les avis sont très partagés ! L'article de " La Nation " se termine ainsi en citant l'auteur :[..." ]Un livre qu'on aime, c'est avant tout un livre dont on aime l'auteur, qu'on a envie de retrouver, avec lequel on a envie de passer ses journées." On a envie de passer ses journées avec Michel Houellebecq nous dit Paul-Frédéric Vincent. Je pense que sont nombreux les lecteurs de ce journal qui utilisent les services de Chiré, il est donc normal qu'ils y trouvent ce volume . Par contre dans le commentaire du libraire, celui-ci dit très bien ce qu'il en pense, de ce fait je trouve toute cette discussion totalement inutile ! Mais je tiens à préciser que personnellement je ne lirai pas ce livre et je garde toute ma confiance à Chiré . Vous pouvez demander l'article ou écrire à " La Nation ", Jean-Blaise Rochat / Cédric Cossy - CP 6724 - 1002 - Lausanne Suisse.
Il faut quand même appeler un chat un chat!
3/5 Joseph de Flin
C'est bien: "Nous sommes une grande famille", "Il ne faut pas se critiquer entre nous", "Les autres aussi font n'importe quoi", etc. Pourtant, il n'en reste pas moins l'essentiel: Cet ouvrage est très gravement pornographique, de façon absolument gratuite et hors-sujet, et le vendre sans avertissement est un péché. Pour quelles raisons occulter cet aspect-là et ne pas regretter très sincèrement cette grave faute?! Tout le reste des arguments de Jean Auguy est constitué d'arguties partisanes voire claniques! Oui: Chiré fait depuis longtemps du bon boulot, merci et bravo... Mais oui, il arrive à Chiré de vendre n'importe quoi parfois; Et oui, ce bouquin vendu sans avertissement constitue une offense grave à la morale chrétienne et aux bonnes mœurs, qu'il faut regretter et réparer. Pas besoin d'en faire des tonnes! Amitiés malgré tout!
Bien d'accord avec vous M. auguy !
3/5 Jean-Paul Ramono Brest .
Lorsqu'on a des choses graves à divulguer, cela n'a de valeur que signées, afin qu'au moins le secrétariat de l'organisme en cause puisse vérifier ; sans cela l'intérêt est nul , sans aucune valeur probente ! et pour moi dans ces cas là, je prends le contre-pied ! D'ailleurs lorsqu'on étudie bien ces messages on peut légitimement se demander s'ils ne sont pas écrits par la même personnes ou par un ( ou une ) complotiste infiltrés dans nos rangs par la F.M. pour nous diviser un peu plus. QUELLE TRISTESSE ! on pourrait attendre de soi-disant amis - au-delà des divergences bien normales - aide et collaboration mais ils ne savent pratiquement que donner des coups ! il faut continuer à bien travailler vous me donnez de plus en plus envie d'aller à vos " journées chouannes " début Septembre, mais pour moi c'est loin !
de L.
3/5 Marie
Mais Jean Auguy n'est pas mort ! Que se passe t-il à Chiré ? Pouquoi tant de démission ? de trahison envers ceux qui ont soutenu ce combat des Bons Livres depuis tant d'années et voyons autant de saletés dans les colonnes de chiré ? je suis choquée, non atterrée ! je ne renouvellerai pas mes abonnements à LF et LT ! ne vous moquez pas de nous, jeune homme, nous les anciens qui avons aussi fait chiré par notre fidélité !
Jean Auguy
3/5 Henry T.
Jean Auguy doit se retourner dans sa tombe... Son gendre est soit totalement inconscient, soit un infiltré de plus dans les rangs de la tradition...
"Soumission"
3/5 Joseph de Flin
Il est très choquant que cet ouvrage soit présenté de la sorte, sans même un avertissement! Il contient en effet des descriptions pornographiques nombreuses, particulièrement crues et grossières, voire violentes! Un homme particulièrement averti et solide peut -à l'extrême rigueur- étudier la vision quasi-prophétique de l'auteur quant à ce qui attend la France. Mais, finalement, est-ce vraiment nécessaire?... Dans tous les cas, vendre cet ouvrage chez vous constitue déjà une mauvaise action; le vendre sans l'avertissement nécessaire constitue un péché ou une cause de péché! Et si un ou une ado tombait sur ces scènes?! Considérez votre responsabilité devant Dieu comme devant vos lecteurs! Cette faute est grave.!...
Henry
3/5 jacques
Messieurs, je suis scandalisé que vous - CHIRE, maison contrerevolutionnaire - mettiez ce titre à votre catalogue. J'ai feuilleté en gare cet ouvrage : du PORNO !! C'est une honte. Client de Duquesne, je retourne à Note Dame de France ! dommage ! J.H.
Un élément de réponse aux critiques :
2/5 Bibliothèque de combat .
.----. Trouvé sur la toile ce texte publié par un site parmi les plus sévères, au point d'avoir du se taire définitivement et il cite Houellebecq ! : " Une des raisons du succès de l'islam, c'est : 1) de répondre au besoin religieux de l'homme, à sa tendance à adorer le Dieu unique et souverain, 2) et cependant de ne pas toucher aux passions désordonnées. (Père Calmel - Itinéraires 55) Le dernier livre de Michel Houellebecq, Soumission, confirme bien cette analyse : la France presqu'entière deviendra mahomète. " [ Publié initialement le 22 mai 2015 ]