Voici un ouvrage spécial "deux en un" : il est de G K Chesterton et sur G K Chesterton, ce qui nous offre l'opportunité de constater quel homme remarquable fut son auteur. Chesterton a été l'un des écrivains les plus stimulants et appréciés du XXe siècle. Borges le considère comme l'un de ses principaux maîtres. D'autres plumes de talent comme Bertrand Russell, George Bernard Shaw dont il était l'ami ou encore Franz Kafka, Ernest Hemingway, Jean Paulhan et bien d'autres ont témoigné une grande admiration pour son oeuvre "de géant" : récits, nouvelles, romans, essais, articles et pièces de théâtre, sur une très grande variété de thèmes.
Ce maître des aphorismes et du paradoxe, brillant et drôle, est à ce jour l'auteur le plus cité parmi les écrivains modernes. Voici donc Chesterton par lui-même dans un livre qu'il avait dans un premier temps refusé d'écrire pour se prêter finalement à l'exercice à la fin de sa vie, devant l'insistance de ses amis et admirateurs. A la mort de Chesterton, le critique Sydney Dark a écrit que la chose la plus heureuse sans doute de toute la vie extraordinairement heureuse de l'écrivain est qu'il avait achevé cette autobiographie quelques semaines avant sa mort.
Cette autobiographie excitante, drôle et humble est pétillante, enivrante comme une coupe, ou plutôt plusieurs coupes de champagne littéraire versées les unes après les autres.
Gilbert Keith Chesterton naît à Londres le 29 mai 1874. II est l'auteur de plus d'une centaine d'ouvrages dont les célèbres enquêtes du Père Brown. Il meurt le 14 juin 1936 dans sa maison de Beaconsfield, dans le Buckinghamshire.
Charmante , plume féerique ... .----. Voici une autobiographie que l'on pourrait traiter de charmante, parce qu'elle décrit d'une plume féerique l'histoire d'un anglais à l'humour enfantin et qui le garda toute sa vie.
Chesterton, né en 1874, arrive dans une Angleterre protestante ; lui qui se sentait;, enfant, " solide comme une pomme ", ne se satisfait pas de toutes ces sectes qui se contredisent les unes les autres. Sa vie entière, il cherchera Dieu à travers une magnifique, tenace, honnête, difficile et longue aventure. Deux ans seulement avant sa mort, il deviendra catholique romain et il aura trouvé " l'homme à la clef d'or ".
POUR QUI CE LIVRE ? Pour les bons lecteurs, qui aiment la littérature anglaise ; il s'y retrouveront plus facilement en connaissant un peu le pays, à cause des références aux circonstances politiques du XIXe et du XXe siècle. [ Numéro 173 - octobre 2015 de " Plaisir de Lire "; petite revue trimestrielle qui parait depuis 1966 ]
Plaisir de Lire . - 22/03/2019
- ISBN : 9782251200484
- Titre : L´homme à la clef d´or - Autobiographie
- Auteur : CHESTERTON (Gilbert Keith)
- Editeur : BELLES LETTRES (EDITIONS)
- Collection : LE GOUT DES IDE
- Nb Pages : 436
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 23
- Largeur : 125
- Hauteur : 190
- Poids : 0.44Kg
Gilbert-Keith CHESTERTON (1874-1936)
Gilbert-Keith Chesterton, né à Londres le 29 mai 1874, est un écrivain catholique, brillant journaliste, qui a publié des études littéraires et philosophiques, des nouvelles et des romans.
"Optimiste, ami de la vie, écrivent MM. Legouis et Cazamian, il raille fougueusement les erreurs modernes dont la santé franche et joyeuse est victime : les aigreurs puritaines, la morbidité pessimiste, l'inquiétude d'esprits qui ont perdu, avec la foi, l'équilibre de leur être, et surtout la maladie la plus grave de notre siècle, la manie raisonnante des intelligences déréglées." Ses ouvrages tirent de là leur signification : La Sphère et la croix ; Orthodoxie ; Les Crimes de l'Angleterre.
ll est décédé le 14 juin 1936 à Beaconsfield.
(Extrait du livre de l'abbé Louis Bethléem : "Romans à lire et romans à proscrire", édition de 1925. Nous y avons ajouté la date de son décès).
"Apologiste à coup sûr, mais d'une espèce à part : jamais abstrait, ni grave, ni docte, jamais superficiel non plus, cet esprit pénétrant et singulier a réalisé ce paradoxe de mettre l'humour au service de la foi". Joseph de Tonquédec
"Parler de lui, c'est évoquer l'image d'un polygraphe assailli par une demi-douzaine de muses ; d'un jongleur de Notre-Dame, dont les cabrioles étaient devenues un peu automatiques, dont l'humour s'était fait laborieux, mais aussi d'un univers dominé par la Croix.. Ce Jupiter tonnant, cet Anglais typique, malgré le sang français aimait la bière, la bonne chère, les cigares, haïssait l'hypocrisie, la tyrannie, la ploutocratie, et se regardait lui-même avec une humilité de saint, avec un houssement d'épaules. Il avait trop crevé de baudruches, brisé trop d'idoles, fracassé trop de dessus de pendules pour se dresser lui-même sur un piédestal." G. M. Tracy
Ces deux citations sont extraites du Dictionnaire des Auteurs de Laffont-Bompiani (Bouquins).
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