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Tout Jane Austen - L´oeuvre romanesque - L'intégrale illustrée - Raison et sentiments ; Orgueil et préjugés, Mansfield Park ; Emma ; Persuasion ; Northanger Abbey (Relié)

Référence : 86401
2 avis
Date de parution : 5 novembre 2014
Auteur : AUSTEN (Jane)
Collection : ARCHIPOCHE
EAN 13 : 9782352876793
Nb de pages : 882
35.00
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Description
Née en 1775 clans le Hampshire, Jane Austen est l'auteur de six romans considérés comme des classiques. Le premier, Raison et Sentiments (1811). connaît un bon accueil. Le succès vient plus vite pour Orgueil et Préjugés (1813). qui détourne les codes du roman sentimental. L'année suivante, Mansfield Park s'écoule en six mois. A l'occasion de la parution d'Emma, en 1815, elle apprend que même le prince de Galles, régent de la Couronne, a lu tous ses livres.
Ses personnages ne s'écartent guère du milieu dont elle est issue, la gentry de l'Angleterre rurale, avec ses châtelains. ses pasteurs et ses officiers de marine. Toujours elle reste attachée à peindre ce qu'elle connaît. écrivant dans l'une de ses lettres : Trois ou quatre familles dans un village de campagne, voilà justement ce sur quoi il faut travailler. Son réalisme. son art de la satire et son humour mordant font d'elle un des écrivains les plus appréciés de son temps.
Dans le courant de l'année 1816. elle remanie Nortbanger Abbey, une parodie de roman gothique entreprise à vingt-trois ans, puis la fin de Persuasion, qui paraîtront sous son nom après sa mort, le 18 juillet 1817 à Winchester. Sa réputation. dès lors, ne cessera plus de grandir.
Ce volume reproduit les gravures originales de Hugh Thomson (1860-1920). dessinateur irlandais dont l'humour et la finesse de trait sont à leur tour entrés dans l'imaginaire britannique.
TitreTout Jane Austen - L´oeuvre romanesque - L'intégrale illustrée - Raison et sentiments ; Orgueil et préjugés, Mansfield Park ; Emma ; Persuasion ; Northanger Abbey (Relié)
Auteur AUSTEN (Jane)
ÉditeurL'ARCHIPEL (EDITIONS)
Date de parution5 novembre 2014
Nb de pages882
CollectionARCHIPOCHE
EAN 139782352876793
PrésentationRelié
Épaisseur (en mm)45
Largeur (en mm)180
Hauteur (en mm)254
Poids (en Kg)1.37
Critique du libraire
« Souvent mal jugés et traités de "romantiques", les romans de Jane Austen, pourtant considérés comme des classiques, ont malheureusement été trahis par le cinéma. Certes, toutes leurs adaptations cinématographiques ont permis de faire connaître ce grand auteur, mais elles en ont altéré le génie et déformé le but premier. En effet, son œuvre ne consiste pas en la mise en scène d'histoires insignifiantes de jeunes filles souffrant de peines de cœur ou de contes à l'eau de rose, mais bien une critique sociale où l'auteur dénonce au contraire un romantisme échevelé. L'une de ses œuvres, Northanger Abbey, est à elle seule une parodie des romans gothiques, œuvres foncièrement mauvaises qui visaient à emplir le lecteur d'épouvante et jouaient sur ses passions.  

« Le génie de ses écrits repose non seulement sur son style ironique si distingué, mais également sur leur universalité et leur intemporalité : aujourd'hui encore, ce sont une réaction à la légèreté des mœurs et une opposition résolue au libéralisme sentimental. J. Austen était véritablement préoccupée par l'éducation des enfants : souci d'une éducation morale précoce afin d'imprégner de bons principes et de faire naître chez la jeune fille ou le jeune homme la soumission à la discipline. 

Ce grand et beau livre comprend l'intégrale de l'œuvre romanesque de Jane Austen - soit six romans que sont : Raison et sentiments, Orgueil et préjugés, Mansfield Park, Emma, Persuasion, Northanger Abbey - et contient de très jolies gravures pleines d'humour (signées Hugh Thomson, dessinateur irlandais de la fin du xixe siècle) illustrant au fil des pages différentes scènes.  

« Un ouvrage qui plaira aux jeunes filles mais qui n'est pas interdit aux jeunes gens. De nombreux hommes ont lu et apprécié ce grand auteur britannique. Chesterton en disait d'ailleurs : "Jane Austen n'eut pas besoin d'être enflammée, inspirée, ou même animée, pour être un génie : elle l'était, tout simplement" (à partir de quinze ans). 

Les cadeaux de Tante Anne, dans Lecture et Tradition (nouvelle série) n° 50 (juin 2015)
Les avis clients
Orgueil et préjugés .
5/5 https://leslivresdantoine.com/
.----. M. et Mme Bennett ne forment pas un ménage assorti. Madame Bennett est aussi sotte que son mari est fin. Elle est de surcroît exubérante et bavarde au point d’en être inconvenante, ce qui n’est pas rien dans l’Angleterre de la fin du XVIIIè siècle. Lassé par ce flot ininterrompu, M.Bennett se réfugie dans sa bibliothèque et laisse ses cinq filles gérer leur mère. Les Bennett auront longtemps espéré un garçon qui aurait pu hériter du domaine, en vain. Sur les cinq filles, l’auteur en distingue deux : la belle et calme Jane et sa cadette, Elizabeth, qui ressemble à son père, l’énergie en plus. Malgré leur train de vie modeste, les jeunes Bennett fréquentent la bonne société de cette chic campagne anglaise. Au cours d’un bal, un nouveau venu, le beau et riche Darcy, semble écraser l’assemblée de sa morgue. Il danse peu, parle moins encore et observe, Elizabeth surtout. L’ami de Darcy, Bingley, jette son dévolu sur Jane, mais de façon plus classique : il parle, sourit et danse. Darcy et Elizabeth se revoient souvent, et la jeune fille n’envisage pas de s’attacher à celui qu’elle prend pour un fat. L’orgueil de l’un et les préjugés de l’autre compromettent gravement ce qui aurait pu être une belle idylle romantique. La célébrité de Jane Austen va croissante. Elle est beaucoup lue et étudiée, d’avantage qu’une George Eliot dont les romans me semblent pourtant plus accomplis. Mais il faut remettre les œuvres dans leur chronologie et, de ce point de vue, Jane Austen est un précurseur. Ses romans sont d’une grande modernité pour son époque et se lisent avec plaisir malgré quelques clichés qui n’échappent pas au lecteur du XXIè siècle. Mais si George Eliot, Thomas Hardy ou Henry James ont écrit de grands romans, c’est notamment parce qu’ils ont lu Jane Austen qui les a, d’une certaine façon, formés. [ Publié le 12 janvier 2020 par Antoine de Lacoste sur son blog ]
Persuasion .
5/5 https://leslivresdantoine.com/
.----. Anne Elliot « avait été une très jolie fille, mais son éclat s’était évanoui de bonne heure ». Il y a une raison à cela. Amoureuse d’un officier de marine désargenté mais sûr de son avenir, elle s’est laissée « persuader » de ne pas l’épouser. Sa mère est morte, son père affligeant (« La vanité était le commencement et la fin du caractère de Sir Walter Elliot. ») et ses deux sœurs « de valeur bien inférieure ». Elle s’en était remise au jugement de Lady Russel, qui fut une grande amie de sa mère. Consciente de la valeur morale et intellectuelle d’Anne, elle jugea qu’un meilleur mariage serait un jour possible. Huit années ont passé et, à 29 ans, Anne cache sa mélancolie par un comportement gai, irréprochable et dévoué à une famille peu aimante. La vie se passe au château, entre petites mondanités et souci d’argent liés à la mauvaise gestion paternelle. La situation devient critique, il faut louer le château et s’installer à Bath dans des conditions plus modestes mais dans une ville très bien fréquentée. C’est alors que l’ancien fiancé revient. Le capitaine Wentworth a fort bien réussi mais regarde Anne avec rancœur. La jeune femme s’efforce d’oublier ses sentiments. Puis un cousin arrive, Sir William Elliot, le futur héritier du château. Il est riche, d’une exquise politesse et fait une cour pleine d’à propos à Anne. Lady Russel verrait ce mariage d’un bon œil. Un troisième homme semble également s’immiscer dans la vie de la jeune femme, le capitaine Benwick. Officier de marine également, il apprend la mort de sa fiancée au retour d’un long voyage. Inconsolable, il trouve en Anne une oreille attentive et passe de longs moments avec elle à parler de la souffrance. La station balnéaire bruisse de rumeurs. Ce dernier roman de Jane Austen (sa parution fut posthume) est un des plus accomplis. La peinture sociale qui lui est si chère alterne avec bonheur entre sensibilité et ironie mordante : « Ce n’était qu’une soirée de jeu, où se côtoyaient des gens qui ne s’étaient jamais vus et des gens qui ne se voyaient que trop…une réunion banale, trop nombreuse pour être intime, trop restreinte pour être variée. » Les personnages sont toujours campés en quelques traits précis, puis leur comportement, amoureux ou social, décrit avec beaucoup de finesse et de profondeur. Il faut savourer au calme les romans de Jane Austen car chaque phrase compte. Le cinéma s’est un peu trop emparé de son œuvre et lui fait souvent perdre une partie de sa subtilité. Comme pour Le Guépard, Autant en Emporte le Vent ou Le Docteur Jivago, un retour à la source s’impose. [ Texte publié le 6 septembre 2020 par https://leslivresdantoine.com/ - Blog que nous conseillons particulièrement et que l'auteur définit ainsi : Ce blog a une seule ambition : faire partager les lectures qui, depuis plusieurs décennies, m’ont ému, enthousiasmé, impressionné par leurs qualités historiques ou, surtout, littéraires. ]