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Moi Augustin prêtre martyr de la Révolution française

Référence : 101116
5 avis
Date de parution : 1 avril 2015
EAN 13 : 9782706712364
Nb de pages : 256
20.00
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Description
Je marche parmi les maisons blanches et bleues de l'île d'Aix. Par une chaude lumière d'automne, j'avise une chapelle. La porte est ouverte. J'entre. Devant l'autel, je suis saisie de frissons. Sur le sol, je lis l'inscription : "ossements des prêtres martyrs". Ce sont ceux des 829 prêtres réfractaires, déportés pendant la Terreur. Ils ont croupi dans des bateaux transformés en prisons flottantes en rade de Rochefort. Ils venaient de toutes les régions de France. Ils ont vécu l'enfer. Beaucoup n'ont pas survécu et reposent sous mes pieds.
Pendant plus d'une heure, je reste seule dans cet espace de silence. J'entends alors un appel intérieur : l'un des prêtres prisonniers me supplie de raconter leur tragédie. Celui qui me tient la main pendant l'écriture s'appelle Augustin. Il est jeune et vient du Limousin. Il me fait partager son existence, ravagée par l'intolérance et le fanatisme.
Voici son admirable témoignage d'espérance, d'amitié et de pardon.  

Marieke Aucante est journaliste à France Télévisions. Pour son implication dans la protection de l'environnement et son engagement dans la formation des professionnels et des familles accompagnant des personnes en situation de handicap, elle a reçu en juin 2008 les insignes de chevalier de la Légion d'honneur. Elle est l'auteur d'une quinzaine de romans, essais, nouvelles et pièces de théâtre. Elle a publié en 2012, chez Albin Michel, Petit frère l'Orage.
TitreMoi Augustin prêtre martyr de la Révolution française
Auteur AUCANTE (Marieke)
ÉditeurSALVATOR (EDITIONS)
Date de parution1 avril 2015
Nb de pages256
EAN 139782706712364
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.31
Biographie
Critique du libraire
 
Âge: 13/14 ans (4ème / 3ème)
Thèmes : Histoire, Amitié, Religion/Spiritualité
Genre : Filles et garçons, Récit historique (123loisirs)  
Les avis clients
Les martyrs.
5/5 https://123loisirs.com/
.----. Au cœur du Limousin, en cette fin du XVIIIème siècle, deux amis se préparent à la prêtrise. Frères de lait, si leur idéal les réunit, leur origine sociale les sépare. L'un vient d'un antique château et l'autre d'une humble chaumière. Mais les prémices de 1789 s'annoncent et la tourmente qui se déchaîne va les conduire tous les deux à un destin tragique. Ils vont faire partie de ce millier d'ecclésiastiques enfermés dans des navires ancrés au large de Rochefort, prisons flottantes connues sous le nom de pontons. Comment survivre à ce calvaire inimaginable ? Ce roman pose la question du Mal et de la souffrance injuste. Il le pose à travers le handicap du petit frère du héros Augustin, et à travers la cruauté des bourreaux révolutionnaires. Quel est le rôle de la foi au cœur des ténèbres ? Cette question, dépasse les circonstances de temps et de lieu' et ce qui est touchant, c'est de sentir que l'auteur elle-même chemine au fil des pages, à la recherche douloureuse d'une réponse, et c'est aussi de comprendre que les martyrs au-delà des siècles, ont pu lui apporter une lumière. Scrupuleusement fidèle aux faits historiques, et au-delà du plaisir de la lecture et du témoignage sur un épisode véridique, ce roman débouche sur des questions que se pose aussi notre temps, intéressant ainsi un très large public. PS : 123loisirs : Qui sommes-nous ? Douze lectrices passionnées : Clémence, Sylvane, Hélène, Élisabeth, Gaëlle, Alexia, Isabelle, Stéphanie, Clotilde, Sybille, Aude, Alix et Claire sous la houlette de Valérie. Infirmières, enseignantes, bibliothécaires, éducatrices, elles mettent leurs compétences au service des lecteurs. De jeunes critiques lisent les livres en avant-première et donnent leur avis.
Très bon livre
5/5 Franck ABED
Cet ouvrage, sous-titré prêtre martyr de la Révolution française, écrit par Marieke Aucante ravira les jeunes et moins jeunes. Effectivement, l’histoire se montre très intéressante et l’écriture nous plonge littéralement dans ce XVIIIème siècle agonisant. L’auteur est journaliste à France Télévisions. Pour son implication dans la protection de l'environnement et son engagement dans la formation des professionnels et des familles accompagnant des personnes handicapées, elle a reçu en juin 2008 les insignes de chevalier de la Légion d'honneur. Elle est également l'auteur d'une quinzaine de romans, essais, nouvelles et pièces de théâtre. Comme elle l’écrit dans l’avant-propos, tout commence en septembre 2010 à bord d’un bateau pour « faire le tour de Fort Boyard ». Une fois le pied posé sur la terre ferme et « inconnue », son regard se pose sur une chapelle. Elle nous raconte dans le détail cette rencontre : « Par une chaude lumière d'automne, j'avise une chapelle. La porte est ouverte. J'entre. Devant l'autel, je suis saisie de frissons. Sur le sol, je lis l'inscription : ossements des prêtres martyrs. Ce sont ceux des 829 prêtres réfractaires, déportés pendant la Terreur. Ils ont croupi dans des bateaux transformés en prisons flottantes en rade de Rochefort ». Frappée d’émotion et de sentiments puissants, elle reste « plus d’une heure seule dans cet espace de silence ». Elle découvre que ces prêtres « venaient de toutes les régions de France ». Elle n’ignore pas le sort que réservait la révolution à ceux qui entendaient rester fidèles à Jésus et à Rome. Elle dit encore : « Ils (les prêtres) ont vécu l'enfer. Beaucoup n'ont pas survécu et reposent sous mes pieds ». Pendant qu’elle projette des images des pontons dans le tréfonds de son âme, elle ressent « alors un appel intérieur : l'un des prêtres prisonniers me supplie de raconter leur tragédie. Celui qui me tient la main pendant l'écriture s'appelle Augustin. Il est jeune et vient du Limousin. Il me fait partager son existence, ravagée par l'intolérance et le fanatisme ». Commence alors un véritable et sincère témoignage qui mêle espérance, charité, amitié et pardon. Le pardon est au coeur de la doctrine catholique et de la vie des chrétiens. En effet, dans le Notre Père nous lisons : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Est-il possible de pardonner à ceux qui tuent vos parents, vos frères, vos soeurs, vos amis ? Peut-on aimer les gens qui détruisent les autels et saccagent les lieux sacrés ? Comment garder l’espoir quand tout s’effondre autour de nous ? Ce livre répond à ces questions et bien plus… Le récit s’ouvre par un jeu d’enfants entre Augustin et son ami Nicolas - fils du seigneur local - dans le Pays d’Yriex. Dans cette contrée, ils courent, s’amusent et découvrent les joies de la nature créées par Dieu. Pour les deux amis, tout ce qui les entoure est source d’émerveillement. La suite du roman nous raconte les évènements sombres et souvent méconnus de la Terreur, ou pire passés sous silence, de manière originale. En effet, elle ne se place pas du point de vue des révolutionnaires ou des contre-révolutionnaires, pas plus que des grands personnages de l’époque tels, Danton, Robespierre, Cathelineau ou Charette. Non, elle se glisse littéralement dans la peau de l’humble paysan Augustin, qui dès sa plus tendre enfance entend l’appel de Dieu pour le servir. Celui-ci devient prêtre, puis un réfractaire déporté à Rochefort, parce qu’il refuse de signer la Constitution Civile du Clergé. Celle-ci visait à laïciser la religion catholique et à transformer les clercs en fonctionnaires républicains. Augustin n’entend pas se soumettre au despotisme révolutionnaire, même si cet acte peut lui coûter la vie. La mère d’Augustin, qui ne croit pas en Dieu, dit au cours du récit : « Je sais que mon fils ne renoncera ni à écouter le Pape, ni à suivre la liturgie séculaire ». Comme le disait Pierre Chaunu, le grand historien de confession protestante : « La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe ». Ainsi nous lisons tout au long du roman, les actions de haines menées par les révolutionnaires et les sévices subis par des populations qui voulaient en fin de compte vivre comme leurs ancêtres. La tornade révolutionnaire s’abat sur les catholiques : églises pillées, monastères détruits, assassinats de religieuses de prêtres de moines, profanation des reliques et autres objets sacrés. Marieke Aucante décrit avec force les ravages du fanatisme révolutionnaire et utilise des images percutantes pour montrer la folie des sans-culottes. Les révolutionnaires voulaient par tous les moyens détruire l’héritage chrétien de la France. Certains s’y sont opposés par le combat, d’autres pacifiquement. Nous suivons donc pas à pas ce prêtre dans les ténèbres de la révolution. Nous lisons ses états d’âmes, nous partageons sa détresse. En dépit des événements douloureux qu’Augustin subit, il n’a de cesse de prier et d’espérer le meilleur pour les hommes qui l’oppriment et le réduisent à moins que rien. Les mauvais traitements, l’injustice et la bêtise des révolutionnaires n’éteignent point chez Augustin sa confiance en Dieu et son amour du prochain. Augustin, prêtre réfractaire, est un personnage fictif mais son histoire s’inspire de faits réels qui ne peuvent laisser insensibles les honnêtes gens. L’auteur, avec ce livre sincèrement touchant, rend hommage à ces 829 prêtres réfractaires tués par le fanatisme athée et révolutionnaire. Nous sommes en présence d’un roman soucieux de vérité historique qui pose la question du Mal, de la souffrance injuste et de la Rédemption. Témoignage de foi et de vérité, nous recommandons sa lecture, notamment à la jeunesse d’aujourd’hui, car Augustin représente un modèle à suivre dans notre époque bouleversée et finalement bouleversante. www.franckabed.com www.frequencehistoire.fr
Les pontons ; un enfer ?
5/5 Vendéens et Chouans
.----. Parmi les nombreux auteurs présents aux Journées Chouannes des 3 et 4 septembre prochains (2016 ), figure Marieke Aucante, dont le dernier livre paru en 2015 relate la tragédie des prêtres et religieux déportés sous la Révolution à bord de bateaux transformés en prisons flottantes dans la rade de Rochefort. Moi Augustin Proscrits pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, nombre d’ecclésiastiques se voient condamnés à la déportation en 1792. Ils sont alors rassemblés en longs convois, puis conduits à pied vers les ports de l’Atlantique. Certains échouent à Rochefort, sur des navires négriers transformés en simples pontons qui ne lèveront jamais l’ancre. Victimes de mauvais traitements, de la faim et de l’insalubrité de leurs prisons flottantes qui propagent le typhus, ces prêtres et religieux vivront un véritable enfer. Beaucoup y succomberont et seront inhumés sur l’île Madame et sur l’île d’Aix. Marieke Aucante a réveillé leur histoire oubliée en plaçant le récit de leur vie de misère dans la bouche d’un jeune prêtre réfractaire prénommé Augustin. Elle l’a suivi depuis son enfance paysanne dans le Limousin, où naît sa vocation pour la prêtrise. Elle décrit les ravages du fanatisme révolutionnaire qui s’acharne à détruire l’héritage chrétien de la France. Augustin résiste : il refuse le serment constitutionnel qui le ferait renoncer à sa foi en abandonnant son Église au despotisme républicain. Il en paiera le prix. Jeté à fond de cale dans ces bateaux mouroirs, il va témoigner de cette tragédie et même y survivre, grâce à la prière, à l’amitié de ces prêtres et religieux qui se soutiennent dans leur malheur, mais aussi à l’espérance et à l’esprit de pardon. Moi, Augustin, prêtre martyr de la Révolution française, par Marieke Aucante, Éditions Salvator, 256 p.. L’auteur sera présente pour dédicacer son livre aux Journées Chouannes, à Chiré-en-Montreuil, les 3 et 4 septembre 2016. Le Souvenir Vendéen consacrera sa prochaine journée d'automne, le samedi 1er octobre 2016, à la mémoire de ces prêtres et religieux déportés sur les Pontons de Rochefort. [ Le 27 août 2016 sur le site " vendéens et chouans " ] ]
D'une rare grandeur .
5/5 Le Chardonnet.
.----. Le roman est d'une rare grandeur. Les rares erreurs liturgiques qu'on peut y déceler ne doivent pas occulter la force qui se dégage de ces pages d'histoire racontées avec foi . Un roman soucieux de vérité historique qui sera lu avec profit par la jeunesse d'aujourd'hui. [ Abbé Philippe Bourrat dans " Le Chardonnet " numéro 314 - janvier 2016 ]
Martyrs fiers de leur foi.
5/5 Homme Nouveau / 07/07/2015
.----. Le roman historique de Marieke Aucante raconte les évènements sombres et souvent méconnus de la Terreur, de manière originale puisqu'elle ne se situe pas du point de vue des révolutionnaires parisiens ou de Robespierre. Ses yeux et ses oreilles sont ceux d'Augustin, jeune prêtre Limousin qui faisait partie des réfractaires déportés, ceux qui refusaient de reconnaître la Constitution et de renoncer à leur foi. Dans un contexte de répression sévère et de fanatisme laïc, le royaume de France devenu République subit une entreprise de destruction de son héritage chrétien. Les églises sont pillées et les prêtres envoyés à fond de cale dans des bateaux qui peinent à les contenir tous. Pendant plusieurs mois, ils connaissent un véritable enfer. Le froid, la faim, les insultes, les maladies : la plupart n'y survivront pas, mais c'est grâce à l'amitié et à la prière silencieuse que les morts partent sereins et que leurs frères ne deviennent pas fous. Augustin témoigne de cette tragédie, accompagné par sa foi, son espérance et sa volonté de pardonner. L'auteur livre un récit poignant et fidèle de l'aventure terrible de ces martyrs fiers de leur foi et qui pour rien au monde n'auraient laissé l'Église se faire avaler par le monstre républicain laïciste : un exemple à suivre. [ Clémence gidoin, L'Homme Nouveau ]